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Pailler les plantations, on vous en parle toujours, car cette couche de feuilles, de broyat de branches, de tontes, de paille ou d’éléments minéraux a de nombreuses qualités, en agissant à la fois sur le sol et sur les plantes. Mais ce geste qui devrait être quasiment systématique et semble simple est-il bien fait ? En un mot, pose-t-on correctement le paillage ? Trop ou trop peu ? Au bon moment ?
Nous répondons à vos questions les plus fréquentes pour bien appliquer un paillage, une bonne fois pour toutes, afin qu’il tienne toutes ses promesses !
→ Michaël vous explique tous les bienfaits du paillage dans Pailler : pourquoi, comment ?
La question semble naïve, mais c’est l’assurance d’un échec si vous n’avez pas pris soin de l’anticiper. Comme un peintre qui doit soigneusement préparer un mur avant d’appliquer un enduit, votre sol doit être exempt d’indésirables. À la plantation d’un arbre ou d’une haie, mais aussi en finition d’un massif, prévoyez d’ôter manuellement les mauvaises herbes avec leurs racines qui, outre l’effet peu esthétique, risqueraient de concurrencer le ou les végétaux venant d’être plantés. Vous pouvez aussi, juste après ce travail de désherbage, étaler du compost en surface sur de grands massifs comportant des plantes gourmandes, ou bien au potager.
N.B. : nous le rappelons, jamais de paillis répandu sur une bâche ou une toile plastique, anéantissant les effets du paillage !
→ Lire aussi : Les meilleurs paillages pour dire adieu aux mauvaises herbes.
C’est la question que se posent la plupart des jardiniers. Et l’on constate souvent que c’est un peu là que le bât blesse. On n’est en effet généralement pas assez généreux. Tout dépend en réalité de la nature ou matière du paillage, car certains vont avoir un degré de foisonnement plus important que d’autres. C’est-à-dire qu’une fois quelques pluies et semaines passées, ils vont se tasser plus que d’autres, mais également se décomposer plus vite.
Il faut aussi prendre en compte l’âge de la plante : on ne paille pas un arbre ou une très jeune plante en godet avec la même quantité de paillis.
Mais, en moyenne, on considère une hauteur de 5 à 8 cm est un minimum pour profiter de tous les bienfaits d’un paillage organique (et 4 à 5 cm pour un paillage minéral). C’est la paille et le BRF qu’il convient d’appliquer en couche les plus épaisses (entre 8 à 10 cm).
Cette hauteur de paillage monte encore en peu lorsqu’il s’agit de pailler des plantes peu rustiques. Dans ce cas, ayez franchement la main lourde, en automne, avant les premiers froids, sur des plantes frileuses comme des souches de Dicksonia ou de Cannas par exemple, qui pourront être complètement recouvertes d’une quinzaine de centimètres de paillis.
Au potager, c’est encore une autre histoire : le paillage va équilibrer les fortes hausses de température en été, mais certains légumes ne l’apprécient pas plus que cela (comme toutes les alliacées). Évitez, dans certaines régions où l’humidité est importante, d’en poser autour des radis, carottes et betteraves, ce qui peut accélérer un risque de pourrissement. Certains légumes vont avoir besoin de plus de paillage que d’autres comme tous les légumes d’été (tomates, courgettes, etc.) afin de leur permettre de conserver un peu de fraîcheur. Les fraises, délicates, poussant au ras du sol, méritent un bon paillage de paille pour les protéger des pluies qui abiment les fruits. Il est enfin majeur de prendre en compte également la météo ! En cas de printemps ou d’été très pluvieux, vous devrez attendre un peu avant de pailler un potager, et même parfois retirer un ancien paillage pour éviter une prolifération de gastéropodes ou de petits rongeurs.
Mon conseil : attention au paillage composé uniquement de tontes de gazon, très riches en azote : vous l’appliquerez en veillant à utiliser des résidus de tonte préalablement séchés, idéalement au potager, sinon ils fermentent, risquant des brûlures sur les légumes.
On dit du paillage qu’il faut le déposer au pied d’une plante. Au pied oui, mais avec un petit bémol : un paillage doit s’étaler autour d’une vivace, d’un arbuste ou arbre peu importe, mais en laissant toujours une marge autour du collet de la plante (le collet est cette partie de transition entre la tige et le système racinaire). Sinon, on risque de provoquer des pourritures, surtout au niveau de l’écorce des végétaux ligneux.
Sur une grande surface ou un aménagement de massif encore vide, n’hésitez pas et couvrez le sol de paillage. Vous veillerez à un aplat uniforme sur un grand massif plutôt que de petits monticules de paillis autour de chaque plante. Vous limiterez les mauvaises herbes, et ceci permettra également de nourrir la terre et, à terme, de modifier sa structure avec des paillages qui se décomposent vite (sur des sols lourds et argileux par exemple). Au potager, vous pouvez être sélectif : limitez-le aux légumes gourmands en eau.
Autre recommandation : plus votre plante est jeune (par exemple une vivace en godet plantée à l’automne ou un très jeune arbre), plus vous éviterez de l’enfouir sous le paillage. Vous façonnerez plutôt une cuvette qui permettra de bien accueillir les eaux de pluie et vos arrosages. À l’inverse, une plante déjà bien développée ou achetée au printemps ou en tout début d’été gagnera à bénéficier d’un paillage copieux, jusque sous ses feuilles, afin, à cette période, d’éviter au maximum l’apparition d’adventices.
Lire aussi
Les différents paillages organiquesArrosez systématiquement après l’avoir appliqué, surtout si votre paillage est fin comme des paillettes de lin ou de miscanthus. Cela évitera à ce type de paillis de s’envoler au moindre coup de vent, en le tassant et le fixant au sol.
Arrosez surtout impérativement avant d’étaler votre paillage : vous maintiendrez la fraîcheur dont ont besoin les plantes (surtout si c’est un paillage effectué au printemps ou en été).
Au potager ou sur de grands massifs arrosés au goutte-à-goutte, apposez le paillage par-dessus le système d’arrosage.
On paille lorsque l’on plante, donc généralement au printemps ou à l’automne. Il est utile de le faire au moment même des plantations. L’important est de ne surtout pas poser un paillage sur un sol froid. En été chaud et sec, si le potager était resté nu, paillez en humidifiant le sol auparavant.
Au potager, on évite de pailler trop tôt pour permettre à la terre de se réchauffer un minimum avant ! Entre fin mars et début mai selon les régions.
Pour éviter que les graviers, galets, pouzzolane, tuiles concassées ou paillettes d’ardoise par exemple ne se mélangent trop vite à la terre, déposez idéalement un film géotextile sur la terre bien préparée avant d’appliquer votre paillage minéral. Nous parlons bien sûr ici de massifs de plantes de terrain sec, et des aménagements de jardins de gravier ou de rocaille.
Si vous aviez déjà paillé un massif avec un mulch organique, vous constatez que la terre en digère une partie. C’est normal, et même souhaitable. Il faut donc renouveler un paillage de massif, tous les deux ou trois ans, voire tous les ans selon le type de paillage, en éliminant à nouveau les adventices qui se sont possiblement développées, et en augmentant l’épaisseur du paillis.
Au potager, il convient de renouveler complètement un paillage à chaque saison, en l’enfouissant. En cas de maladie, notamment si le mildiou s’est propagé sur des légumes, le paillage va directement au compost. Mais en général, il s’est complétement décomposé au départ d’une nouvelle saison, au printemps.
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