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Avec des fleurs rouges, le jardin devient bouillonnant et incandescent ! Il s’enflamme en été avec des plantes rouge écarlate jusqu’à des pourpres théâtraux : Crocosmias, sauges, Cannas, monardes… Même si elle est joyeuse, c’est une couleur à risque dans les mariages avec d’autres fleurs, tant elle domine toutes les teintes. Les fleurs rouges en trop grand nombre risquent alors de prendre le dessus dans un massif. Mal maitrisées, les associations avec les floraisons rouges seront maladroites, voire criardes dans le pire des cas.
Afin de sublimer les fleurs rouges irradiantes, nous vous donnons quelques conseils pour garder leur effet vibrant, en vous dévoilant les meilleures associations.
Moins nombreuses que les autres couleurs, l’éventail des floraisons rouges reste néanmoins varié quand on tient compte des nuances allant du vermillon au grenat et au pourpre. Voici quelques-unes des floraisons rouges les plus emblématiques :
Un jardin rouge ou un massif composé à 100% de fleurs rouge est un parti pris osé, pas forcément à la portée de tout un chacun. Mais au moins, on ne se trompe pas dans cet imbroglio de fleurs rouges. Enfin… pas tout à fait ! Il faudra tout de même éviter de planter trop près les uns des autres les rouges à dominante chaude (pigmentés de jaune), et les rouges à dominante froide, nuancés de bleu… Il vaut mieux rapprocher les rouges d’une même « famille », et être bien généreux en feuillages, lumineux comme les verts chartreux et les verts pâles, avec quelques touches de feuillages pourpres, pour ne pas tomber dans un décor trop sombre, voire lugubre quand on utilise essentiellement des rouges « froids » (carmin et magenta jusqu’au bordeaux).
Les floraisons rouges, dans leurs tonalités écarlate à vermillon, s’accordent à ravir avec les floraisons jaunes et les oranges, car elles sont voisines sur le cercle chromatique. L’association crée alors une sensation solaire et épicée dans laquelle les fleurs rouges valorisent les fleurs jaunes et oranges et vice versa. Conjuguer ces trois couleurs dans son jardin est une belle idée quand celui-ci manque peut-être de personnalité, mais il faut faire attention à l’emplacement, car ce trio vitaminé donne peu de place aux autres fleurs, voire les éclipse complètement : vous en tiendrez compte dans vos plantations, en isolant ou en créant la surprise sur ce massif.
Avec sa couleur complémentaire, le vert, les fleurs rouges sont forcément en bonne compagnie ! Le contraste est fort, surtout avec les rouges brillants et écarlates contre des verts francs. Les rouges éteints ou pourpre sont quant à eux magiques associés à des verts jaunâtres. C’est un mariage dynamique toujours réussi, qui pourra même être souligné dans un jardin japonais par exemple par l’introduction d’un fauteuil ou petit banc rouge.
Voilà une des associations les plus fortes et les plus belles : fleurs rouges à grenat, feuillages pourpres et verts, avec une pointe de fleurs crème ou jaune très pâle. La note crème adoucit l’ensemble qui pourrait sembler triste et évite le rouge parfois flamboyant de trop accaparer le regard.
C’est un jeu un peu aventureux, mais les fleurs rouge écarlate ou rouge corail s’acoquinent en réalité plutôt bien avec des floraisons mauves, surtout si celles-ci se nuancent de jaune ou d’orange avec un cœur d’étamines lumineux comme dans cet exemple où Anémones du Japon et Crocosmias rivalisent de beauté en fin d’été.
Quand on distille juste quelques fleurs rouges dans un massif aux teintes douces (rose et violet, blanc et mauve…), celles-ci, bien loin de voler la vedette, viennent relever l’ensemble en le réchauffant. Pour ne pas contraindre l’harmonie d’un massif pastel, il est primordial d’insérer les fleurs rouges en ponctuation et non en masse : elles doivent juste jaillir çà et là pour pimenter sans perturber ! Elles seront aussi choisies pour leurs petites inflorescences comme des Sanguisorba ou des Knautias par exemple.
Blanc sur rouge, rien ne bouge ? C’est en tout cas, dans le domaine du paysage, une association d’une grande modernité, et à la fois très classique. Cette association est toutefois moins évidente que celle du rose et du blanc. Les fleurs rouges égaient instantanément les tons neutres, mais il est préférable d’essayer ce duo sur une petite surface, voire une terrasse ou un balcon… à moins que vous ne préfériez le tenter en inspiration japonaise ou contemporaine (voir plus bas). Les blancs crème à légèrement rosés seront très à l’aise dans cette association et les rouges seront choisis plutôt rosés.
Comme nous l’avons dit plus haut, le vert est a priori l’accord parfait avec le rouge puisque c’est sa couleur complémentaire. Les feuillages seront donc forcément « raccord » avec les fleurs rouges. Attention tout de même à ne pas utiliser ces deux couleurs à pleine saturation sous peine d’obtenir un effet tape-à-l’œil. Les verts seront préférés dans des teintes grisâtres, olive, vert mousse, ou bien au contraire dans des panachures crème ou pourpre, ou encore des verts frais, jaunâtres.
On associe aussi souvent les fleurs rouges aux feuillages pourpres à presque noirs : c’est une superbe alliance qui étonnamment temporise l’ardeur du rouge, à condition que les feuillages restent en quantité limitée, sinon on obtient un effet triste et sinistre. Pour contrer tout rendu trop sombre, il est sage de se servir de fleurs d’un rouge plus clair, rosé ou tirant sur l’orangé, voire quelques fleurs rouges bicolores, et d’intégrer des feuillages verts contrastants.
Vous voulez un jardin plus tonique et coloré, intégrez quelques floraisons rouges, il vous le rendra bien. Mais nous l’avons dit, il faut rester prudent avec l’emploi de fleurs rouges, plus faciles à intégrer sur de grands massifs et espaces, et qui valoriseront principalement ces typologies de jardin :
L’union du rouge, du rose et de l’orangé, loin d’être une faute de goût au jardin, transporte dans un ailleurs dépaysant, une évocation de tropiques. Il est en effet intéressant de mélanger tous les tons chauds dans le jardin exotique pour créer cette atmosphère particulièrement luxuriante. Elle sera apportée, en plus des floraisons choisies le plus possible parmi les sujets excentriques ou hors-norme comme les Leucospermum et Protea, par les contrastes de feuillages, larges et effilés ou linéaires, comme les bananiers et les cordylines, mais aussi les contrastes de textures comme les Aloes et les Grevillea… Intégrez aussi quelques feuillages pourpres ou panachés de rouge que l’on retrouve chez les Phormium, Colocasia. N’oubliez pas certains feuillages vert franc pour ne pas assombrir trop ces massifs et révéler encore plus les rouges vermillon.
Dans les univers architecturaux épurés, basés sur des lignes strictes, des matériaux froids et des couleurs gris anthracite ou blancs, des fleurs rouges amènent la chaleur et l’énergie tout en animant le minimalisme des lieux. À utiliser en mode monochrome ou avec des fleurs blanches légères (type Gypsophile ou Gaura) ou structurantes comme des Arums, et quelques feuillages graphiques ou érigés, pour ne pas entacher la sobriété voulue dans ce type de jardin design. Font merveille dans les jardins de style contemporain les Melianthus major, les Lys voluptueux rouge ou les Eucomis pourpres, à dose infime.
La légèreté sera le maitre mot pour que des fleurs rouges investissent un jardin de campagne. On les choisira plutôt dans des teintes pourpres ou des rouges cramoisis, plus naturels dans ce contexte, associées à du rose pâle, voire des roses saumonés. Invitez les plantes de jardin de cottage comme les roses trémières, les sauges et les Cosmos. Quelques touches de blanc sont utiles çà et là pour aérer les scènes. Les ports sont choisis souples, les fleurs de petite taille ou évanescentes, les feuillages découpés ou linéaires, dansant dans le vent, et bien sûr quelques graminées pour ponctuer le tout.
Laissez libre cours à vos envies dans ce jardin de grande taille, où les fleurs rouges pourront s’exprimer, toujours par petites touches, comme exhausteur de couleurs. Les rouges sombres s’approchant du pourpre sont recommandés dans le jardin ou la prairie naturaliste, mais des rouges vermillon s’intègrent bien dans une masse de fleurs jaunes ou orangées, tant qu’elles restent clairsemées et en compagnie de feuillages souples et de belles graminées.
Parmi les floraisons rouges intéressantes pour ce jardin sauvageon : pavots aux allures de coquelicots, échinacées, sedums cramoisis, gaillardes guillerettes, Sparaxis tricolor ou ‘Dunkelrot’, coquelourdes, achillées, knauties et scabieuses, sanguisorbas…
Enfin, le jardin à la française, d’un grand classicisme, fait souvent la part belle aux floraisons rouges dans des plantations en masse. Il reste néanmoins un jardin peu répandu parmi le grand public.
À partir d’avril, on peut déjà compter sur de nombreuses bulbeuses à floraison rouge comme les tulipes, puis les anémones de Caen (Anemone coronaria) et les renoncules, les teintes chocolatées de certaines tulipes et géraniums vivaces comme le superbe Geranium phaeum ‘Chocolat’ ou le feuillage des Loropetalum dont beaucoup comme ‘Ever Red’ affichent leurs ravissantes fleurs rouges, toutes effilochées.
Il est élégant de faire des associations simples et bicolores en cette saison où la fraicheur des coloris égaie à elle seule le jardin. Des fleurs pourpres mêlées à des jaunes pâles sont réciproquement magnifiées, en insérant quelques feuillages anisés ou caméléon comme ceux des Berberis. Des associations de rouge et d’orangé sont encore plus pimpantes comme des Anémones de Caen ou des primevères candélabres ‘Miller’s Crimson’ et des Renoncules asiatique ‘Double Orange’. À partir du mois de mai, jouez aussi avec les Ancolies, les Azalées, l’Akebia quinata, et le rouge-brun velouté des Calycanthus, puis peu après la floraison originale du Feijoa sellowiana.
L’été regorge de floraisons rouges, et c’est sans doute la saison où elles sont le mieux mises en valeur sans provoquer de faute de goût dans une profusion de couleurs au jardin. La palette des rouges est très étendue, des rouges orangés aux rouges grenat, jusqu’aux rouges brun. C’est plutôt fonction de vos goûts pour certaines plantes que vous ferez votre choix et composerez un tableau ardent en cette saison de tous les possibles ! Les rouges éteints, plus subtils, se prêtent bien à des rapprochements de fleurs roses ou mauves.
Parmi les fleurs les plus ensorcelantes du bel été, invitez les Dahlias comme ‘Arabian Night’, les hémérocalles rouges, les Coreopsis, les Penstemons, les Crocosmias et les Cannas, sans oublier et bien sûr les roses ardentes comme ‘Falstaff’.
Les feux de l’automne apportent un éclat supplémentaire aux fleurs rouges, dont la flamboyance est exacerbée soit dans des associations orangées, soit dans des mariages avec les roses, pourpres et lie-de-vin… ou dans un subtil compromis entre les deux ! La lumière dorée des mois d’octobre et novembre adoucit en effet les couleurs et permet quelques associations qui ne jureront aucunement.
Ces options élégantes méritent d’intégrer également quelques fleurs blanches ou bleu clair, voire mauves pour un dernier spectacle empreint d’une douceur toute automnale (avec des colchiques, des persicaires, des asters, etc). Ces couleurs additionnelles, tendres, misent sur un apaisement visuel des rouges vifs comme ceux d’un Fuchsia magellanica, et permettent aussi une transition magique vers l’Hiver. Les possibilités sont assez nombreuses avec les fleurs qui jouent les prolongations comme les Dahlias et les Cannas, les tons prune et aubergine des orpins, les Camellia sasanqua qui, eux, surgissent, les chrysanthemums, et certaines baies comme celles l’Arum italicum ou les fruits des pommiers d’ornement qui colorent intensément le jardin. On tient compte également des feuillages changeant qui viennent soutenir l’ensemble : le feuillage rougi des fusains ailés et des Hydrangeas quercifolia, ceux des érables du Japon ou les tonalités jaunes et orangées des Ginkgo, Acer cappadocicum et Amélanchiers, et la teinte paille de nombreuses graminées dans un envoutant spectacle automnal.
Tout comme les fleurs orangées, moins présentes en hiver, les fleurs rouges se font bien rares à cette saison, mais on en retrouve de sublimes, comme un pied de nez à la froidure ambiante, chez les Camelia japonica, quelques variétés d’Hamamelis, certaines clématites d’hiver (les clématites dites cireuses) et des hellébores d’un rouge pourpré intéressantes. Les baies rouges de l’hiver assurent aussi le spectacle, même si elles restent discrètes, comme celles du houx, des Gaulthéries et des Cotoneasters.
On les associera facilement aux bois orangés ou pourpres de Cornus comme le Cornus alba ‘Sibirica’, à l’écorce d’un cerisier du Tibet, et à des arbustes persistants à floraisons blanches comme celles des bruyères ou des Sarcococca, et certains conifères bleutés. Il est judicieux en hiver d’insérer quelques touches plus lumineuses comme des jaunes très doux (que l’on retrouve chez l’Edgeworthia ou le Stachyurus praecox), mais également de subtiles notes rosées qui sont du plus bel effet avec des rouges passés ou pourpres.
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