Les iris sont disponibles, c'est le moment de les planter !

Ce n'est pas encore l'automne et pourtant nos arbres et arbustes se déplument de jours en jours. Quel est ce phénomène étrange ? En réalité, la chute des feuilles en période de forte sécheresse est un phénomène naturel de protection de l'arbre ou de l'arbuste. Si cela peut paraitre spectaculaire, l'arbre ou l'arbuste s'en sortira très bien une fois l'eau revenue. Cependant, si les périodes de fortes sécheresses venaient à se suivre et se ressembler, l'avenir s'annonce peu radieux pour nos arbres à long ou moyen terme. Découvrons ce qu'il se passe chez nos ligneux lorsqu'ils se délestent de leur feuillage en été. 

arbre arbuste perd perte feuilles canicule secheresse que faire
Les canicules à répétition ont des conséquences pour les arbres de nos jardins

Que se passe-t-il concrètement ?

Les arbres et les arbustes pratiquent la photosynthèse comme toutes les plantes (même s'il existe de très rares exceptions). Les feuilles captent le CO2 contenu dans l'air, via des stomates qui permettent les échanges gazeux. Grâce à l'eau et de l'énergie lumineuse, ce gaz carbonique va être réduit en sucres (C6H12O6). L'oxygène rejeté sera un "déchet" de cette réaction chimique. Les nutriments et l'eau peuvent se déplacer dans la plante via des vaisseaux, des racines jusqu'aux feuilles. S'il fait trop sec, des bulles d'air se créent dans ces vaisseaux, empêchant la montée de l'eau : c'est ce qu'on appelle la cavitation. La feuille sèche puis tombe.

Par la même occasion, les feuilles dégagent aussi un peu de vapeur d'eau pour refroidir l'air autour d'eux. Bref, ils transpirent : à raison de 75 L d'eau pour un bouleau adulte, 300 L pour un peuplier et jusqu'à 1000 L pour un chêne centenaire.

Pour éviter de perdre trop d'eau, les arbres doivent donc ralentir la photosynthèse et/ou arrêter ce processus d'évapotranspiration. Pour cela, les arbres et arbustes vont se délester d'une partie ou de la totalité de leur feuillage. Les stomates vont se fermer pour stopper les échanges gazeux et la sortie de l'eau. Les feuilles ne seront, dans ce cas, plus alimentées. Si la fermeture des stomates dure plusieurs jours, les feuilles meurent et tombent. La photosynthèse est donc fortement ralentie et la croissance est stoppée. L'arbre ou l'arbuste entre en dormance. Ce phénomène n'est d'ailleurs pas exclusif aux arbres caducs, les résineux et les autres plantes à feuillage persistant sont aussi impactés.

Et on peut ajouter à cela aussi un trop fort rayonnement solaire qui brûle la feuille, qui sèche et tombe prématurément. Ce qui réduit encore la masse foliaire de l'arbre.

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Les bouleaux sont sensibles à la sécheresse et peuvent perdre prématurément leur feuilles en cas de sécheresse prolongée ou canicule

Est-ce grave ?

Oui et non. C'est une réaction naturelle de l'arbre face à un épisode de sécheresse ponctuelle et si la pluie revient, tout rentra dans l'ordre. Cependant, les épisodes de sécheresses intenses, autrefois rares dans nos contrées, deviennent la norme en été. Les arbres et arbustes risquent donc de subir cela année après année. Par conséquent, les arbres qui souffrent de ce stress hydrique risquent d'être fragilisés, ce qui les rendra plus sensibles aux attaques de ravageurs, aux maladies et aux aléas climatiques ou météorologiques. Ce qui, à terme, pourra entraîner la mort de populations entières d'arbres.

L'été est, normalement, la période dans laquelle l'arbre fait ses réserves avant d'entrer dans sa pause hivernale. Or, si les arbres et arbustes entrent en dormance trop tôt, ils n'auront pas réussi à créer de réserves suffisantes pour préparer l'année suivante. Tout cela pourra entrainer un retard de végétation, voire une floraison avortée pour ces arbres le printemps suivant.

De plus, ce ralentissement de la photosynthèse amène une forte réduction de production d'oxygène, ainsi qu'une diminution de la régulation thermique due à la transpiration des arbres. En d'autres termes, l'humain sera aussi impacté.

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Ici, un Pittosporum ayant perdu une partie de ses feuilles suite aux coups de chaud de l'été, commence à en refaire

Et pour l'avenir ? Que faire ?

Il est difficile de savoir de quoi sera fait l'avenir, et en particulier, concernant le climat. Certains arbres, comme le hêtre, le bouleau, le chêne et le frêne, souffrent plus que d'autres, tandis que d'autres semblent s'en sortir bien mieux, comme le houx par exemple. Cependant, il convient de rappeler que toute la flore (et la faune !) est impactée à diverses échelles par les changements climatiques. Certains arbres vont donc "remonter" vers le nord, vers un climat qui leur convient mieux, mais d'autres essences, plus "sudistes" et adaptées à cette situation, feront leur apparition dans nos forêts, nos campagnes et nos jardins.

Il faudra dans tous les cas changer nos habitudes de plantations et abandonner les plantes réclamant trop d'eau au profit d'arbres ou d'arbustes résistant à la sécheresse.

Pour vous aider à choisir vos futures plantations, nous avons conçu une application gratuite vous permettant de choisir des plantes adaptées à votre climat, votre sol... : Plantfit. De plus, notre ami et collègue, Aurélien Davroux, a publié un très bon livre aux éditions Ulmer, intitulé : Toutes les plantes supportant la sécheresse. N'hésitez pas à le feuilleter à l'occasion !

Ce n’est pas encore l’automne et pourtant nos arbres et arbustes se déplument de jours en jours. Quel est ce phénomène étrange ? En réalité, la chute des feuilles en période de forte sécheresse est un phénomène naturel de protection de l’arbre ou de l’arbuste. Si cela peut paraitre spectaculaire, l’arbre ou l’arbuste s’en sortira […]

La sécheresse et les fortes chaleurs sont de plus en plus présentes durant l'été. Auparavant, nos contrées étaient un havre de paix et de climat tempéré. Mais les changements climatiques en ont décidé autrement.  Résultat au jardin : nos plantes souffrent ! (et pas seulement elles d'ailleurs...) Même avec tous nos bons soins, nos paillages et nos arrosages. Résultat : c'est la catastrophe, nos arbres et arbustes paraissent être passés de vie à trépas... Mais, est-ce réellement le cas ? 

Comment reconnaitre un arbre ou un arbuste réellement mort ?

Votre arbre ou votre arbuste chéri a perdu toutes ses feuilles et ne présente qu'un tronc et des rameaux bien nus. Soit. Mais est-il mort ou a-t-il simplement préféré se délester de son feuillage ? La meilleure technique pour en être certain est de gratter l'écorce à l'aide de son ongle. Si sous cette écorce, la couleur est verte : tout va bien. Si la couleur est brune, voire noirâtre : il y a de grandes chances pour que votre arbuste soit décédé. De plus, n'hésitez pas à "jouer" un peu avec les rameaux. Si ceux-ci restent bien souples, ils sont toujours alimentés par de la sève. S'ils cassent comme du vert, ils sont morts et il faudra les supprimer (si tant est que la plante soit encore en vie).

Nota bene : l'une des premières réactions d'un arbre ou arbuste caduc lors d'une forte sécheresse et de limiter ses pertes en eau par évapotranspiration. Donc, de perdre tout ou partie de son feuillage au détriment de la photosynthèse.

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Un Magnolia grandiflora bien mal en point après une période de canicule, les feuilles sont tombées au sol et certaines restent sur l'arbre...

Comment réagir face à un ligneux en souffrance ?

Dans un premier temps, il convient de ne pas se précipiter. On observe, on réfléchit et on patiente. Après la sécheresse, la pluie devrait refaire son apparition (en tout cas, on l'espère !) et l'arbre ou l'arbuste devrait rebourgeonner et refaire une partie du feuillage perdu avant l'automne ou... carrément se mettre déjà en mode "pause hivernale" et redémarrera seulement le printemps suivant. De toute façon, n'intervenez pas durant les fortes chaleurs et attendez qu'il fasse plus frais ! Sinon, vous ajouterez encore un stress inutile à une plante qui est déjà en souffrance. Vous pouvez aussi bien entendu, si la pluie n'arrive désespérément pas, apportez un bon arrosoir de 10 l au pied de votre arbre ou votre arbuste.

Vous pouvez néanmoins éliminer toutes les parties mortes de l'arbre ou de l'arbuste. Mais là aussi pas d'urgence, vous procéderez à cette taille à l'automne ou à la sortie de l'hiver.

Si les feuilles ne sont pas tombées, mais ont grillé sur les rameaux, c'est plus problématique. Cela arrive surtout chez les arbres et arbustes au feuillage persistant. Cela veut dire que c'est l'ensemble des tissus qui a perdu son eau et que la plante n'a pas su se protéger en larguant son feuillage. Dans ce cas, il convient de retailler la plante jusqu'à un tiers de la longueur des rameaux. Pour les conifères, s'ils ont séché entièrement, c'est foutu ! Désolé...

Pour les arbustes qui ont gardé leur feuillage, mais qui semblent un peu flagadas, ramollis... : apportez un arrosoir de 10 l à chacun. Ils devraient s'en remettre rapidement.

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Chez les conifères, l'effet d'une canicule est parfois grave, comme ici sur ce Cupressus.

Comment anticiper pour éviter des angoisses à l'avenir ?

C'est toujours la même rengaine : "ah si seulement j'avais fait ci ou ça..." Mais avec des "si", on mettrait Lutèce en amphore. Cependant, il y a tout de même quelques précautions à prendre pour anticiper les futures périodes de sécheresse. Il faut :

  • Choisir des végétaux plus adaptés : attention, pas uniquement des plantes qui apprécient la sécheresse, mais plutôt des plantes très résistantes et bien adaptées au sol et au climat de votre jardin. Pour vous aider, Promesse de Fleurs a développé une application pour planter sans se planter : Plantfit ;
  • Pailler ou sur-planter : ne laissez pas le sol à nu, car il se dessèche très vite par évaporation. Donc, placez un paillis au pied de vos plantes ou plantez de façon très dense pour que l'eau reste accessible pour les plantes ;
  • Biner le sol : un binage vaut deux arrosages comme le dit le vieil adage. La sécheresse a eu pour effet rendre la terre dure et imperméable. Cette "croûte" empêchera la pluie ou vos arrosages de pénétrer dans le sol. Pour remédier à cela, un bon binage permettra de briser cette croûte. Procédez durant la pluie ou juste après ;
  • Ombrager le jardin : en plantant des arbres et des grands arbustes bien évidement, mais aussi à l'aide de voiles ou d'ombrières ;
  • Arroser peu, mais arroser bien : il vaut mieux un bon arrosage en une fois (tous les 5 jours sur terre sableuse, tous les 8 jours en sol argileux) que des petits arrosages tous les jours. Les oyats, véritables ou de fortune, peuvent aussi être une bonne solution.

La sécheresse et les fortes chaleurs sont de plus en plus présentes durant l’été. Auparavant, nos contrées étaient un havre de paix et de climat tempéré. Mais les changements climatiques en ont décidé autrement.  Résultat au jardin : nos plantes souffrent ! (et pas seulement elles d’ailleurs…) Même avec tous nos bons soins, nos paillages […]

La canicule est installée partout en France et un pic de température est prévu pour vendredi et samedi avec des valeurs supérieures à 30°C sur les trois quarts du territoire. Si les organismes sont mis à rude épreuve, la végétation est, elle aussi, fortement impactée par ces premières chaleurs précoces et exceptionnelles. Voici 10 conseils pratiques à mettre en œuvre tout de suite dans votre jardin et qui vous permettront de préserver vos végétaux.

1. Créez de l'ombre pour protéger les plantes et le potager. Disposez un voile d'ombrage en journée au-dessus des végétaux les moins tolérants comme les fougères, hostas, impatiens… pendant les heures les plus chaudes. Au potager, une simple cagette en bois protégera efficacement laitues, épinards et tous vos jeunes semis.

2. Soyez très attentifs aux plantes en pots ! Surveillez-les matin et soir et arrosez-les modérément, mais fréquemment 1 à 2 fois par jour. Réunissez vos pots à l'ombre pour les protéger au mieux de la chaleur. N'hésitez pas à placer une soucoupe sous vos pots, que vous retirerez une fois la canicule passée. Enfin, mélangez à votre substrat un rétenteur d'eau en surface, cela vous permettra d'espacer les arrosages.

3. Binez le sol avant d'arroser. Cette action aura pour effet de casser la croûte de terre dure et imperméable en surface et ainsi permettre une meilleure diffusion de l'eau dans le sol.

4. Arrosez le soir tard ou tôt le matin pour conserver une atmosphère humide. Concentrez vos arrosages durant les heures les moins chaudes de la journée (le matin jusqu'à 8h ou le soir à partir de 20h) ainsi vous économiserez 10 à 20% d'eau par rapport à un arrosage effectué en pleine après-midi et apporterez une atmosphère moite que les feuillages aiment tant.

5. Installez une pomme d'arrosage sur vos arrosoirs et jets d'eau. L'eau, diffusée en fines gouttelettes, ne glissera pas sur le sol et pénétrera de façon plus efficace jusqu'aux racines.

6. Évitez d'arroser les feuillages et concentrez l'eau au niveau du sol. Cela évitera aussi l'apparition de brûlures, que certains appellent "effet de loupe", mais qui est dû à un choc thermique entre l'eau froide et le feuillage chaud.

7. Disposez un paillage au pied de vos plantes sur 6 à 8 cm d'épaisseur pour maintenir la fraîcheur au sol, empêcher l'évaporation et permettre à l'eau de s'infiltrer vers les racines. De plus, en cas de pluie orageuse, le paillage amortira la chute de l'eau et limitera considérablement le ruissellement.

8. Coupez les fleurs fanées pour permettre aux plantes de ne pas gaspiller inutilement leurs ressources. Coupez au sécateur toutes vos anciennes fleurs et en cas de forte déshydratation, coupez une fleur sur deux.

9. Laissez les mauvaises herbes ! Taillez les hampes florales pour éviter que les mauvaises herbes se ressèment, mais laissez-les en place. Elles forment un couvert végétal qui protège le sol des rayons du soleil et donc de l'évaporation. 

10. Taillez les branches des plantes vivaces et dahlias pour réduire l'évaporation. Certaines vivaces habituées à recevoir de l’eau en abondance prennent trop d'ampleur et lorsque l'eau vient à manquer, elles “piquent du nez” et viennent à souffrir. À l’aide d’une cisaille, taillez donc les plantes vivaces buissonnantes à floraison estivale (le fameux Chelsea Chop) tels que les asters, phlox, lysimaques ou dahlias.

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Un orage de grêle est un épisode météorologique qui ne fait jamais plaisir lorsqu'on aime son jardin. Ces petites boules de glace peuvent, en seulement quelques minutes, anéantir le potager, le verger et même une bonne partie du jardin d'ornement. On peut travailler en amont pour limiter un peu les dégâts. Mais la plupart du temps, on sera surpris de l'arrivée soudaine d'une averse de grêlons et il faudra plutôt agir pour sauver ce qui peut l'être. Faisons le point sur l'impact de la grêle au jardin !

Qu'est-ce qu'un orage de grêle ?

On peut caractériser une averse de grêle selon deux critères : l'intensité et la taille des grêlons. L'ANELFA (L'Association Nationale d'Étude et de Lutte contre les Fléaux Atmosphériques) a créé une échelle internationale de classification d'averses de grêle en 6 catégories. De A0 à A5 selon l'intensité (l'énergie cinétique moyenne), la taille des grêlons, la couverture du sol après averse et le type de dégâts possibles. Une averse de grêle classée A0 (grêlon de la taille d'un petit pois) occasionnera déjà des dégâts au jardin. Une "A5" avec des grêlons de la taille d'une balle de tennis peut être très dangereuse. On appelle "grésille", les billes de glace au diamètre inférieur à 5 mm.

Grelons

La grêle tombe le plus souvent pendant les mois d'été chauds lors des orages violents. Mais, elle peut tomber en toute saison, surtout entre avril et octobre. La grêle tombe aussi préférentiellement en fin d'après-midi quand l'air est le plus chaud. Les averses de grêle sont très brèves : pas plus de 10 minutes. Mais, c'est suffisant pour ruiner tout un jardin.

Le saviez-vous ? : La grêle se développe dans les cumulonimbus, les nuages d'orage. Ces derniers se forment lorsqu'une masse d'air froid rencontre une masse d'air chaud. Cette différence entre air froid et air chaud va créer un courant ascendant qui va entraîner des gouttes de pluie vers le haut. Les gouttes de pluie vont geler dans l'air froid. Ces petites boules de glace vont alors redescendre dans le nuage et attirer les gouttes de pluie restées en surfusion (toujours liquide malgré une température sous 0° C). Ces mouvements de va-et-vient de haut en bas, vont progressivement faire grossir les grêlons. Les grêlons vont tomber lorsqu'ils seront trop lourds pour que la portance des courants les maintienne en l'air.

Il est difficile de prévoir un orage de grêle, tant la formation de celui-ci est rapide. Cependant, quelques "pistes" peuvent nous mettre la puce à l'oreille :

  • Présence de cumulonimbus : gros nuage bas et rapide avec une formation sommitale en forme d'enclume
  • Une teinte de ciel légèrement verte
  • Un orage produisant beaucoup d'éclairs et des fortes précipitations

Quelles en sont les conséquences au jardin ?

Chaque grêlon, petit ou grand, va occasionner une blessure sur la partie de la plante sur lequel il est tombé. Ces blessures sont peut-être invisibles ou sans importance, mais il peut arriver aussi que les feuilles soient abîmées, déchiquetées, les tiges coupées ou couchées, les fleurs meurtries... Le potager est parfois ravagé en quelques minutes par l'averse de grêle. Dans certains cas, l'orage est accompagné de vents violents qui peuvent abattre des arbres. Dans le cas de gros grêlons, ceux-ci peuvent briser les vitres des serres et des châssis, casser des pots en terre cuite... Bref, même si c'est un phénomène naturel et régulier, ne prenons pas les orages de grêle à la légère !

Conséquence d'une averse de grêle sur des pieds de poivrons

Comment réduire les risques avant la grêle ?

Ces orages de grêles peuvent se produire très localement. Ils sont difficiles à prévoir même par les météorologues en raison de leur formation rapide. La protection du jardin en amont est donc compliquée. Mais ce n'est pas pour ça que l'on va rester assis à ne rien faire !

Il est difficile de protéger les plantes elles-mêmes. On peut rentrer les plantes en pot et les jardinières à l'abri, placer un petit toit au-dessus des tomates par exemple, tuteurer solidement les grandes hampes florales...

Il existe des filets anti-grêle à placer sur les arbres du verger. Ce type de filet, conçu en polyéthylène, peut servir aussi à protéger le potager et d'autres plantes fragiles. L'utilisation de cloches en verre ou plastique ou la pose d'une simple tuile contre un tuteur au-dessus des jeunes plantules peuvent être envisagées.

Filet anti-grêle

La bonne astuce de Virginie : Elle me glisse dans l'oreillette qu'elle a un jour sauvé les grandes feuilles d'un bel Hosta à l'aide... d'une simple chaise de jardin posée dessus. Simple et efficace !

Dans le cas des châssis et de la serre : la pose d'une bâche, de cannisses, de brandes de bruyère, ou même des vieux tapis... N'importe quoi peut être utilisé pour amortir un peu l'impact des grêlons.

Comment réagir après une averse de grêle ?

C'est arrivé ! Et c'est un carnage ! Voyons ce que nous pouvons faire pour arranger les choses.

  • Retailler proprement toutes les parties sectionnées ou abîmées, supprimer les fleurs fichues et les feuilles déchiquetées ;
  • Cueillir rapidement les fruits et légumes abîmés, ainsi que ceux tombés au sol : on peut vite les utiliser en soupe, en faire des conserves, des confitures... ;
  • Arracher les plants de légumes complétement anéantis ;
  • Redresser, refixer et tuteurer ce qui doit l'être : jeunes arbres et arbustes, grandes vivaces, grimpantes... ;
  • Les blessures des plantes sont une porte ouverte pour les maladies cryptogamiques : pulvérisez au besoin du purin de prêle dilué.

Un orage de grêle est un épisode météorologique qui ne fait jamais plaisir lorsqu’on aime son jardin. Ces petites boules de glace peuvent, en seulement quelques minutes, anéantir le potager, le verger et même une bonne partie du jardin d’ornement. On peut travailler en amont pour limiter un peu les dégâts. Mais la plupart du […]

C'est l'hiver. Il fait froid. Et par froid, entendez par là des températures qui descendent parfois sous la barre du 0°C. Oui, oui, même dans le Sud. Ce qui nous apporte un étrange phénomène physique : l'eau devient solide. On appelle cela communément du gel. Étonnamment, l'hiver revient chaque année, malgré les tentatives répétées de l'Homme pour réchauffer le climat, et toujours aussi étonnamment, il surprend bon nombre de jardiniers qui y perdent quelques plantes fragiles laissées sans la moindre surveillance.

Alors pourquoi votre plante a-t-elle soudain trouvé l'idée saugrenue de geler sans vous en demander l'autorisation ? On vous l'explique tout de suite.

Pourquoi vous ?

Vos voisins ne se plaignent jamais de l'hiver, eux. Tout au plus une rouspétance ou deux lorsqu'il faut retirer la neige d'un sapin ou qu'il faut attendre un redoux pour planter un arbre mais ça s'arrête là. D'ailleurs c'est chouette la neige au jardin !

Mais pour vous, l'hiver est synonyme d'angoisse perpétuelle. Vous scrutez le ciel et votre propre station météo professionnel dès qu'un nuage pointe le bout de son nez ou que l'une de vos connaissances souffre de ses rhumatismes. Pour la plupart des jardiniers une petite phase de gel, n'est en rien gênante mais vous, vous savez que ce sera bien pire ! Vous sentez venir le drame ! Ah ! Chienne de vie !

Pourquoi elle ?

C'est vrai ça, pourquoi elle ? Toutes vos autres plantes survivent d'ordinaire parfaitement à l'hiver et au gel. Et puis paf ! C'est justement votre préférée qui en prend un coup. Celle que votre tonton des Antilles vous a envoyée par caisson climatisé et que vous avez dû faire déposer dans votre jardin par hélitreuillage. Elle vous a coûté une véritable petite fortune et faisait votre fierté car personne (et pour cause!) n'en avait dans le quartier. Et la voilà qui trépasse du jour au lendemain sans même vous prévenir par recommandé. Toutes les autres, plantées pourtant juste à côté, ne vous ont pas coûté le dixième et elles ont survécu sans tracas d'aucune sorte. En plus, vous jureriez qu'elles ricanent...

Le sort s'acharne ! Mais que s'est-il donc passé ?

Pourquoi, tout court ?

L'hiver est l'occasion d'un changement de rythme pour les plantes

Les arbustes caducs entrent en dormance lorsqu'ils perdent leurs feuilles. C'est une adaptation à la difficulté de pomper de l'eau dans le sol car en effet, celle-ci est devenue solide sitôt la température descendue dans les valeurs négatives. Donc pour ne pas perdre trop d'eau par évapotranspiration au niveau des feuilles quoi de plus efficace que de les laisser simplement choir sur le sol. Les conifères avec leurs aiguilles ont trouvé quant à eux la parade astucieuse de réduire la surface de leurs feuilles, ainsi que le fait qu'elles soient aussi plus épaisses et vernissées. Mais les autres persistants ? Ils ralentissent leur rythme, oui, mais n'entrent pas en dormance pour autant.

Effet physiologique lors de période de gel

La plupart des plantes pouvant pousser chez nous sont préparées à l'hiver. Elles réduisent leurs teneurs en eau (en perdant leurs feuilles par exemple) et augmentent la teneur en sels minéraux et en sucres ce qui a pour effet d'augmenter aussi le point de gel de l'eau dans les tissus. S'il fait encore plus froid, une partie de l'eau est expulsée des cellules pour se mettre dans les espaces intercellulaires. Ce qui reste d'eau dans les cellules ne gèlera plus car il y aura une concentration encore plus haute en sucres et sels minéraux. S'il fait encore plus froid, là, c'est la fin des parades anti-gel ! L'eau devient solide au sein même des cellules. L'eau solide prend plus de volume que l'eau liquide et boum ! Patatra ! La cellule éclate comme une bouteille en verre casserait lorsque l'eau gèle à l'intérieur. Cela se voit à diverses blessures des plantes en période de gel : feuilles comme grillées, tronc fissuré, ... Tout cela peut entraîner la mort de votre plante.

Que faire contre cela ?

  • Privilégier les plantes résistantes et adaptées

Si une plante est reconnue comme rustique jusque -15°C, tout ira pour le mieux. Les plantes indigènes de votre région sont aussi à privilégier.

  • Tenir compte des zones de rusticité... ou pas

Pour s'y retrouver, il existe ce qu'on appelle des zones de rusticité. Elles vous donnent une idée des extrêmes de température mais ne sont pas précises au jardin près. Tout dépendra de votre sol, des expositions, du vent, de l'orientation de votre jardin, ...

  • Regarder autour de vous

Si un type de plante pousse chez vos voisins depuis des années sans souci, il y a fort à parier qu'elle tiendra le coup chez vous aussi. En plus, cela vous fournira l'occasion de papoter avec votre voisin autour de votre sujet favori : le jardin.

  • Protéger les plantes fragiles

Si vous n'avez tenu aucun compte des trois points précédents (comme nous tous !), il vous faudra protéger vos plantes par un bon paillage végétal ou minéral (car les pierres peuvent se réchauffer la journée et restituer la chaleur durant la nuit). Vous pouvez aussi emmitoufler votre plante à l'aide de voile d'hivernage, de toiles de jute, ... voire même de carton si vous n'avez que cela sous la main. On vous dit tout sur la protection des plantes en hiver dans cet article.

Protection avec du voile d'hivernage et du plastique bulles
  • Éviter l'eau stagnante

Il faut à tout prix évitez que l'eau reste près des racines. Pour cela, n'arrosez pas avant une période de gel et surtout songez à placer une couche drainante lors de la plantation d'une plante fragile : quelques graviers ou un peu de sable. Ou plantez carrément sur une petite butte.

  • Planter au bon endroit et au bon moment

Vous connaissez votre jardin mieux que quiconque. Vous savez donc où sont les endroits les plus froids et a contario, les plus chauds. Repérez-les et installez-y vos frileuses ! Évitez aussi de planter ces petites précieuses en automne : elles n'auront pas le temps de développer un système racinaire suffisant pour passer l'hiver sans encombres. Plantez plutôt au printemps lorsque tout risque de gel aura disparu.

Malgré tout ma plante a gelé quand même ! Qu'est-ce que je fais maintenant ?

Votre plante semble avoir gelé malgré vos précautions et autres incantations... Tout d'abord retirez la protection si vous en aviez placé une pour la laisser un peu respirer. Si un redoux plus ou moins long se fait sentir (au moins deux semaines), arrosez bien au pied avec de l'eau tiède. Il faut à tout prix lui éviter une déshydratation. Et puis... attendez ! Certaines plantes paraissent définitivement perdue pour la patrie et... renaissent finalement de leurs cendres tel un phénix dès que le printemps arrive. Voici d'ailleurs un court article de Michaël sur le sujet.

Le froid n'est pas une mauvaise chose !

C'est dur de perdre une plante, certes. Une belle et rare de surcroît. Mais n'oubliez pas que toutes vos autres plantes ont besoin du froid pour bien fleurir, germer ou faire du bois : c'est ce qu'on appelle la vernalisation. Cette période de froid est indispensable à bon nombre de végétaux pour passer du stade végétatif au stade reproductif, donc pour développer leur floraison.
Alors ne pestez pas trop sur l'hiver ! Cette période de froid est variable selon les espèces et même variétés et certaines en ont besoin plus que d'autres. Voilà pourquoi certaines plantes de ne peuvent pousser qu'au Nord.

En conclusion

"La bonne plante au bon endroit." disait Beth Chatto

Et j'ajouterai même au bon climat et au bon moment. Il est fort amusant de tenter des choses plus exotiques en les protégeant bien ou en leur trouvant un micro-climat. Et c'est d'ailleurs très gratifiant de voir que certaines s'épanouissent de nombreuses années. Mais il survient sans coup férir le moment fatidique, où la température sera vraiment trop basse pour qu'elles tiennent le coup. Vous en avez au moins profité un temps. C'est ce qu'il faut vous dire...

N'oubliez pas aussi les périodes de plantation. Ne tentez pas de planter une plante sensible au froid alors que des gelées sont encore à craindre. Le coup classique de la plantation trop hâtive des dahlias par exemple...

En conclusion, si vous souhaitez tout de même tenter quelques exotiques dans votre jardin : songez à placer une couche drainante au fond du trou de plantation et plantez votre plante à un endroit protégé. Et surtout... lâchez-prise. Si votre plante survit et prospère : Super ! Si elle meurt : tant pis pour elle ! Cela fera de la place pour une nouvelle adoption...

C’est l’hiver. Il fait froid. Et par froid, entendez par là des températures qui descendent parfois sous la barre du 0°C. Oui, oui, même dans le Sud. Ce qui nous apporte un étrange phénomène physique : l’eau devient solide. On appelle cela communément du gel. Étonnamment, l’hiver revient chaque année, malgré les tentatives répétées de l’Homme […]

Le climat change. C'est un fait. Par conséquent, notre manière de jardiner et de planter change elle aussi. Certaines plantes vont désormais pouvoir être acclimatées sans problème chez nous alors qu'a contrario, d'autres vont disparaitre de nos jardins petit à petit. La question : "doit-on encore protéger certaines plantes en hiver ?" parait simple de prime abord. Une réponse catégorique est pourtant très compliquée à apporter. On fait rapidement le point sur la protection des plantes en hiver. 

Moins froid en hiver mais aussi plus humide

Les hivers rigoureux semblent n'être qu'un lointain souvenir. Enfin... jusqu'à nouvel ordre. En effet, en tant que jardinier, nous n'avons finalement que quelques années de recul et il est tout à fait possible que nous subissions un hiver très froid dans quelque temps. Ce qui remettra en cause tout ce qu'on pensait jusque-là sur le jardin. 

Mais partons tout de même sur le principe que nos hivers sont nettement moins froids par rapport à il y a 20 ans. D'un premier abord, on pourrait se dire que les plantes plus frileuses (résistantes jusqu'à -5 °C à -10 °C) peuvent désormais s'acclimater facilement dans le Nord ou les régions froides de France et de Belgique. Oui... mais. N'oublions pas que les hivers sont désormais plus humides aussi. Comme une sorte d'automne qui durerait 4 à 5 mois. Or les espèces de climat doux n'apprécient que rarement d'avoir les pieds dans l'eau en hiver. Il faudra donc vérifier que la terre soit bien drainée ou à défaut améliorer le drainage de celle-ci afin d'éviter le pourrissement des racines. 

Hivers moins froids mais plus humides !

Des épisodes de gel tardif de plus en plus récurrents 

Si les derniers hivers ne sont plus très rigoureux, ce n'est hélas pas le cas de certains jours de printemps. Depuis 5 ans au moins, il n'est plus rare de subir d'horribles gelées printanières qui arrivent toujours pile au plus mauvais moment. En effet, un hiver doux permet une reprise de la végétation plus précoce. Et boum patatra ! C'est l'horreur ! Certains feuillages et quelques floraisons se retrouvent fort abîmés, voire détruits. C'est le cas de la floraison des fruitiers comme les Pruniers, les pommiers, les abricotiers ou des plantes ornementales comme la glycine. Le feuillage des actinidias (Kiwis), des catalpas ou des érables japonais est bien souvent "grillé" littéralement par le gel. Et que dire des vivaces bien trop optimistes en début de saison qui se retrouvent soudainement face à un coup de froid dévastateur : hostas, astilbes, persicaires ou bien entendu gunneras ?

On ne compte plus les années "sans fruits" à cause d'une destruction des fleurs de pruniers, pommiers, poiriers... (ou de leurs pollinisateurs). Mes magnolias et ma glycine "tirent une tête d'enterrement" face aux gelées tardives et ne s'en relèvent que difficilement (l'année dernière, j'ai personnellement cru que l'heure de mon Magnolia X soulangeana était arrivée !). Et je ne parlerais même pas de nos années "sans hortensias", Hydrangea macrophylla et Hydrangea serrata notamment, qui arrivent elles aussi tous les deux ou trois ans lorsque les fleurs sont dramatiquement détruites en début de saison. 

Tous ces végétaux sont-ils devenus inadaptés pour nos régions ? Peut-être bien en effet. Libres à nous de leur trouver des remplaçants moins capricieux dont le débourrement ou la floraison se font plus tardivement. 

Dégâts du gel tardif

Bref : que fait-on ? 

"Prudence est mère de sureté"

Dans le doute, continuons à protéger ce qui doit l'être ! Un bon paillage, une haie contre le vent, une terre suffisamment drainée, une protection à l'aide d'un voile d'hivernage : tout est bon pour protéger vos plantes les plus frileuses. "Prévoir, c'est gouverner", et il vaut mieux trop en faire que de se rendre compte trop tard qu'une protection aurait été nécessaire.

Ceci dit, inutile de tomber dans la psychose du froid et de protéger vos plantes lorsqu'il gèle à peine. Guettez les épisodes de froid intense, notamment en sortie d'hiver, et n'intervenez qu'à ce moment-là à l'aide d'un simple voile d'hivernage pour vos plantes les plus frileuses.

Mais "Qui ne tente rien n'a rien

Tentons des choses nouvelles ! Le monde végétal est vaste. Pourquoi ne pas profiter de ces changements climatiques pour tester d'autres plantes provenant d'autres régions du monde ? Je pense notamment à certaines régions de l'Europe de l'Est ou des Balkans, deux régions habituées aux saisons très contrastées. Et puis, invitons des essences plus "sudistes". On ne sait jamais, nous n'avons le risque que de réussir. 

Des espèces végétales exotiques... ou pas. En effet, la plupart des plantes indigènes ou semi-indigènes présentent une étonnante résistance voire adaptation face à ces changements (pas toutes cependant !). Peut-être est-ce l'occasion de leur retrouver une place dans nos jardins ?

Paillage d'une touffe d'Agapanthe en début d'automne

Un véritable défi pour les années à venir 

En d'autres termes, durant les années qui vont suivre, nous, jardiniers et professionnels du secteur, allons devoir nous retrousser les manches et les neurones pour faire face efficacement à ces différentes problématiques. Dénicher de nouvelles espèces, créer de nouvelles variétés, expérimenter de nouvelles plantations... Mais c'est ça aussi qui est gai dans le jardinage... 

Le climat change. C’est un fait. Par conséquent, notre manière de jardiner et de planter change elle aussi. Certaines plantes vont désormais pouvoir être acclimatées sans problème chez nous alors qu’a contrario, d’autres vont disparaitre de nos jardins petit à petit. La question : « doit-on encore protéger certaines plantes en hiver ? » parait simple de […]

Quand j'étais petit... Bon, en vrai, j'ai toujours été petit mais ce n'est pas le sujet. Quand j'étais petit donc, j'aimais beaucoup lire les aventures de Bob Morane (le vrai Héron de tout l'étang !), notamment celles se déroulant dans les jungles tropicales humides, sur des îles entourées d'eau, dans des villes portuaires malfamées, à travers des égouts suintants, parmi des marais regorgeants d'alligators ou bien au sein même de grottes nauséabondes et ruisselantes d'eau... En revanche, j'étais totalement terrifié par les péripéties de notre brave « commandant » se déroulant dans... les régions désertiques. À tel point que j'en faisais même des cauchemars.

Et c'est probablement l’une des raisons, cette « sèchophobie » (aucune idée si cette phobie existe réellement !), qui me poussa à naître en Belgique, pays régulièrement « arrosé » par cet étrange liquide transparent qui tombe du ciel. (Oui, c'est une question de volonté notre lieu de naissance ! Mon premier choix s'était porté sur le Japon, mais c'était finalement trop cher...)

Mais hélas, par la faute de divers facteurs (pas ceux de la poste !), la sécheresse finit quand même par venir agresser épisodiquement notre plat pays, s'installant insidieusement tous les étés telle une tique dans le slip d'un animateur nature. Mon cauchemar d'enfance refit alors soudainement surface...

Et cette fameuse sécheresse, vous le savez bien, nos plantes non plus n'aiment pas ça ! Enfin, la plupart du moins.

Alors si on regarde rapidement la définition officielle de cet angoissant vocable, c'est assez peu précis... On décrète que nous sommes en pleine sécheresse « lorsque les précipitations se font rares voire inexistantes durant une période plus ou moins longues ». Personnellement j'ai une définition encore plus simple : « on vit un épisode de sécheresse, lorsque le jardinier finit par avoir aussi soif que ses plantes ».

En Belgique, la bière ne sert pas qu'à attirer les limaces. Sa consommation est également un bon indicateur de sécheresse

Dans ces périodes-là, forcément, on s'alarme, on panique, on s'affole, on s'écrie soudain entre deux cornouillers des « Branle-bas de combat ! » ou des « Sauve-qui-peut ! ». Et on farfouille dans notre foisonnante bibliographie et surtout au travers des méandres d'internet en quête de conseils plus ou moins judicieux. Ne niez pas, je suis certain que vous le faites aussi.

Et on tombe rapidement sur les premiers conseils…

  • Arrosez !

Ah bah oui, tiens, donner de l'eau aux plantes, je n'y aurais pas pensé directement. Ce n'était vraiment pas intuitif... Merci de nous le rappeler ! Bon sans rire, j'ai néanmoins une petite chose à vous dire. Arrosez oui, mais très (très) tôt. Du genre, vers 4 ou 5 h du mat'. Oui, c'est tôt, je vous l'accorde, mais en même temps on ne sait pas dormir en période de canicule, alors... Et puis pour une fois, c'est vous qui réveillerez le coq. Pourquoi arroser si tôt ? Pour être certain de ne pas subir d'évaporation le temps que l'eau soit bien absorbée par la terre tout simplement. Personnellement, j'évite l'arrosage du soir car la terre est encore très chaude et la moitié de l'eau que l'on apporte part... en fumée (enfin en vapeur dans ce cas-ci).

Comment un arrosage automatique ? Vous vous croyez sur un terrain de golf ?!

Oui, l'arc-en-ciel, c'est joli mais bon...

Il reste la technique des hoyas évidemment. Qui fonctionne, c’est vrai mais qui nécessite d’en placer à peu près partout. Et c’est terriblement fastidieux et onéreux.

  • Arrosez aussi une bonne grosse fois plutôt que tous les jours un petit peu.

En effet, les plantes, ces fainéantes, vont se dire si vous les arrosez tout le temps à petites doses : « oh mais tout va bien, on nous donne tout le temps de l'eau, je ne vais pas me forcer à faire des racines qui partent en profondeur ». Bref, faire cela, c'est contribuer à la « chochotisation » de vos plantes préférées. En revanche, si vous continuez à les faire « souffrir » un peu (mais pas trop) lorsqu'il fait sec, elles seront plus à même de résister au manque d'eau par la suite.

  • « Un binage vaut deux arrosages»

Cet adage est tellement ancien qu'il se retrouve sans aucun doute dans la Bible (à vérifier !). Mais il est vrai qu'une fois le sol biné, l'eau s'infiltrera mieux et on limite aussi l'évaporation car on brise la croûte, évitant ainsi la remontée de l'eau par capillarité. Mais…

  • Paillez vos plantations, votre potager,...

On ne devrait même plus vous le dire mais effectivement un paillage limite l'évaporation de votre terre. Attention toutefois ! Pensez à pailler lorsque le sol est humide. En bref, si vous ne l'aviez pas fait avant cette fameuse sécheresse, arrosez bien avant de placer votre paillage. Avec quoi pailler ? N'importe quoi ! C'est l'urgence, n'importe quel paillage fera l'affaire (même du minéral à la rigueur...). Et surtout, n'hésitez pas à laisser des plantes pousser aux pieds de vos arbres et à planter serré dans vos massifs ou parterres et même au potager. Vous ferez ainsi une sorte de... paillage vivant.

  • Plantez des végétaux résistants (je les appelle aussi les plantes « badass») et entraînez-les à « souffrir » (voir plus haut).

Je dis bien « résistantes » et non pas « aimant la sécheresse » car c'est bien joli de planter des cactus si c'est pour se retrouver avec un été pluvieux la saison suivante…

Le Sedum ou Orpin, un bel exemple de plante "badass"
  • Plantez des plantes vraiment adaptées à votre sol, votre climat, votre ensoleillement.

Si la plante n'est déjà pas en pleine forme chez vous en temps normal, comment voulez-vous qu'elle survive à une sécheresse ?

  • Plantez au bon moment.

Une plante déjà en place en automne aura eu tout le loisir de se créer un système racinaire conséquent et efficace. En revanche, les petits achats « coup-de-cœur » de fin de printemps, voire de début d’été, auront très peu de chance de survivre à un été caniculaire.

  • Plantez une haie.

Si possible, une haie vive d’arbustes indigènes. Oubliez par-dessus tout, les haies de type « béton vert » (Thuyas par exemple). En effet, une haie vive va filtrer le vent et non pas le bloquer et créer des effets de tourbillons dévastateurs. Elle limitera ainsi l'effet asséchant de celui-ci.

Admettez que c'est vilain et qu'en plus, ça ne sert à rien !
  • Pleurez !

Si plus rien ne fonctionne, nous vous autorisons à utiliser cette technique en dernier recours. En effet, pleurer au-dessus de chaque plante en malaise permettra un arrosage particulièrement sélectif. Attention toutefois de ne pas vous déshydrater en suivant cette méthode.

  • Partez en vacances avec vos plantes dans un endroit plus accueillant.

Cela nécessite un peu de logistique c'est vrai mais vos plantes méritent bien un petit peu d'attention n'est-ce pas...

En conclusion et pour redevenir un peu sérieux. La majeure partie du travail doit se faire en amont : paillage, plantation d’une haie filtrante, plantations des végétaux en période de repos, plantation de plantes très résistantes si possible… Si ça n’a pas été le cas... Et bien dites-vous que vous ne vous laisserez plus avoir la saison prochaine.

Et bien entendu, pas de panique ! Votre jardin doit rester un loisir et la mort d’une ou deux plantes ne devrait pas vous faire sangloter plus que la défaite de votre joueur de jokari fétiche au Grand Tournoi de la Saucisse qui fume. À la rigueur, ce sera l’occasion de combler les « trous » ainsi formés par la plantation de nouvelles acquisitions. Un magnifique Cornus kousa ‘Samaritan’ par exemple. De toute façon, une sécheresse n’est jamais réellement dramatique chez nous. La pluie finit toujours par revenir. Il vous faudra simplement prendre votre mal en patience.

Un dernier petit mot…

N’oubliez pas ! Pensez aux petites bêtes de votre jardin : oiseaux, micro-mammifères, insectes, amphibiens… Ils ont soif eux aussi. Quelques simples bols d’eau fraîche du matin placés un peu partout dans votre jardin, au calme et à l’ombre (et si possible à l’abri des chats…) permettront à toute votre petite faune de passer sans encombre cette période troublée. Pour les insectes et autres petites bestioles avec beaucoup trop de pattes, songez à arroser des pierres ou placez des éponges humides tout simplement.

Un autre dernier petit mot :

On parle de sécheresse estivale mais vous pouvez aussi subir des sécheresses hivernales, notamment durant de fortes périodes de gel, l'eau n'étant plus facilement assimilable par les plantes car celle-ci est devenue solide. Heureusement, c'est la période de repos pour bon nombre d'entre elles et certaines ont même prévu des adaptations fascinantes pour limiter l'évapotranspiration et ainsi garder un peu d'eau même en hiver, notamment les conifères grâce à leurs aiguilles qui présentent des surfaces plus réduites qu’une simple feuille.

Enfin, découvrez nos conseils en vidéo pour savoir quand et comment bien arroser au jardin !

Quand j’étais petit… Bon, en vrai, j’ai toujours été petit mais ce n’est pas le sujet. Quand j’étais petit donc, j’aimais beaucoup lire les aventures de Bob Morane (le vrai Héron de tout l’étang !), notamment celles se déroulant dans les jungles tropicales humides, sur des îles entourées d’eau, dans des villes portuaires malfamées, à travers […]

Le "Paris Moscou" a glacé nos jardins ces derniers jours… Les figeant même parfois sous la neige. Le dégel, amorcé dans de nombreuses régions, s'accompagne d'un spectacle peu réjouissant : feuillages ramollis, jeunes pousses brûlées… Que faire maintentant ?

1) Si le froid n'a pas été suivi de pluie, arrosez abondamment.

On n'y pense pas assez mais les froids secs et intenses privent les plantes d'eau, c'est d'ailleurs souvent cela qui les fait mourir. Ce sont les végétaux à feuillage persistant qui sont les plus exposés au manque d'eau après le gel. Arrosez donc en priorité les lauriers tin, rhododendrons, camélias, Pieris et bambous.

2) Après la protection, une bonne ventilation.

Si vous avez protégé vos plantes frileuses à l'aide d'un voile d'hivernage, c'est très bien. Pensez néanmoins à les retirer après deux ou trois jours de redoux. En effet, cette protection va permettre à votre plante de se réchauffer mais il faut éviter le phénomène de condensation. Laissez respirer votre plante, elle en a besoin !

3) Ne vous précipitez pas sur le sécateur !

Malgré leur aspect peu engageant, de nombreuses vivaces vont se remettre naturellement et se redresser d'ici quelques jours ou semaines. Pour les arbustes, si tout paraît mort, avant d'arracher, vérifiez leur état sanitaire. Pour cela, à l'aide d'une lame tranchante, égratignez l'écorce jusqu'à l'aubier. Si celui-ci est noir ou marron foncé, le bois est mort et devra être coupé. En revanche, si l'aubier est vert ou blanc, le bois est sain, la plante est encore en dormance et se réveillera prochainement, soyez patient !

Enfin, sachez qu'à toute chose malheur est bon : après le dégel, la terre est très facile à travailler. C'est le moment idéal pour planter vivaces et arbustes !

Le « Paris Moscou » a glacé nos jardins ces derniers jours… Les figeant même parfois sous la neige. Le dégel, amorcé dans de nombreuses régions, s’accompagne d’un spectacle peu réjouissant : feuillages ramollis, jeunes pousses brûlées… Que faire maintentant ? 1) Si le froid n’a pas été suivi de pluie, arrosez abondamment. On n’y pense pas […]

Redoutée par certains, attendue par d'autres, la neige ne laisse décidément pas les jardiniers indifférents ! Certains lui prêtent des vertus fertilisantes tandis que d'autres y voient une source de désagrément. Alors bienfait ou vraie galère au jardin la neige? Essayons d'y voir un peu plus clair.

La neige, une protection parfaite pour les vivaces et les bulbes

Lorsque les météorologues parlent de couverture neigeuse, ils ne croient pas si bien dire. On n'y pense pas de premier abord mais lorsqu'elle tombe en couche au-delà de 10 cm d'épaisseur, la neige offre un pouvoir isolant élevé. En emprisonnant l'air elle agit comme un édredon et régule la température du sol. Si elle tombe en abondance sur un sol à 0°C elle maintiendra ce sol à température même s'il fait -20°C à l'extérieur. Elle protégera donc efficacement les plantes vivaces et les bulbes d'un froid sibérien !

Les bulbes sont les premiers végétaux à bénéficier de la lumière à la fonte des neiges.

Mais attention, comme tout bon isolant, elle peut aussi jouer le rôle inverse. Si elle tombe sur un sol gelé en profondeur, elle le maintiendra gelé et ce durant une longue période. De même qu'une neige humide, lourde et plus compacte n'offrira pas la même protection thermique qu'une neige sèche et légère.

Mais une calamité pour les arbustes persistants !

Si les plantes vivaces sont à l'abri bien au chaud sous la neige, les arbustes et notamment les arbustes persistants sont en revanche moins en joie ! Leurs branches feuillées offrent une accroche plus importante par rapport aux essences caduques. Résultat, lorsque la neige est humide, les flocons s'accrochent aux feuillages puis aux rameaux et les branches cassent sous le poids de la neige. Ce n'est pas rare de voir, en fin d'hiver, des cyprès ou des thuyas ouverts en deux et cassés jusqu'à la base !

Branche d'un Camélia cassée sur le poids de la neige

Sur les bambous en revanche c'est différent. Les chaumes ne cassent pas mais ils ploient et peuvent à la longue soit se déraciner, soit conserver une forme arquée. N’hésitez pas à retirer la neige de vos bambous !

 

Un fertilisant naturel, la neige ?

Les anciens se souviennent du proverbe "Neige en février vaut un bon fumier", autrement dit, l'azote de l'air piégé dans les flocons de neige se diffuserait dans le sol lors de la fonte  et fertiliserait abondamment les terres. Croyance populaire infondée ou vraie observation ?

Voir les sol verdir rapidement à la fonte des neiges n'est pas une vue de l'esprit. Beaucoup de jardiniers assimilent cela au fait que la neige piège l'azote de l'air et le libère lors de la fonte. Ils oublient cependant que le sol protégé du froid se réchauffe plus vite et tous ne savent pas non plus que la neige favorise la germination des graines. Ce sont ces facteurs qui contribuent avant tout au verdissement des sols.

Plusieurs études récentes, rapportées ici par Isabelle Charissou pour le réseau Tela Botanica, montre que l'hypothèse de la neige qui emprisonne l'azote de l'air pour le restituer tel quel dans le sol n'est pas avérée. En revanche lorsqu'elle fond l'eau se diffuse lentement et permet de maintenir davantage d'azote assimilable par rapport à une forte pluie. La neige permet donc une meilleure absorption de l'eau dans le sol et le maintient humide en profondeur longtemps mais elle n'agit pas ou très peu comme un fertilisant naturel.

Un vrai bénéfice pour les semis

C'est souvent à la fonte des neiges que de nombreuses plantules germent et émergent du sol et ce n'est pas donc pas dû à l'azote mais à l'action combinée du froid, de l'abrasion et l'eau. En fondant, la neige agit comme agent abrasif sur les graines et les stratifient. Elle ramollit et altère l'enveloppe externe de la graine (le tégument) et libère le germe. Certaines graines sont dotées d'une dormance embryonnaire et c'est l'action du froid et de l'eau qui vont dégrader les enzymes bloquant cette dormance et permettre la germination.

Hormis les semences de plantes annuelles qui germent facilement, toutes les semences de vivaces et d'arbustes recevant de la neige lèvent plus facilement. N'hésitez pas à semer vos semences réputées difficiles début janvier et couvrez vos semis de neige (si celle-ci veut bien tomber). Dès les mois de mars/avril les premières germinations seront plus abondantes que d'habitude !

Redoutée par certains, attendue par d’autres, la neige ne laisse décidément pas les jardiniers indifférents ! Certains lui prêtent des vertus fertilisantes tandis que d’autres y voient une source de désagrément. Alors bienfait ou vraie galère au jardin la neige? Essayons d’y voir un peu plus clair. La neige, une protection parfaite pour les vivaces […]

"Ciaran, Domigos : Tempête sur le jardin", ce pourrait être le titre d'un nouveau roman ou d'un énième film catastrophe qui me donne envie de me plonger dans un bon catalogue de plantes (devinez lequel !), de rêver à des jours plus lumineux et à de nouvelles plantations ! D'ailleurs, je me demande pourquoi les tempêtes et les cyclones portent presque toujours des noms de femmes ? Étrange... mais ce n'est pas le sujet ! Bref, ces derniers jours, la France a subi des phénomènes météorologiques violents. Nombreux jardins ont été confrontés à des pluies diluviennes (flop flop flop... au moins, ça a fait beaucoup rire les enfants !) et surtout à d'importantes rafales de vent qui ont occasionné des dégâts plus ou moins graves suivant les régions.

Cela dit, zen... Soufflez un bon coup, ça va bien se passer ! Voici ce que vous pouvez faire après le passage d'une tempête, mais aussi les précautions à prendre en prévision des prochaines.

1) QUE FAIRE APRÈS LA TEMPÊTE ?

Tout d'abord, patientez. Si le vent souffle encore, ce n'est pas encore le moment d'aller faire votre promenade quotidienne pour évaluer les dégâts. Ça ne tombera pas plus bas !

Une fois que tout risque est écarté :

  • Commencez par ramasser le bois mort. Cela peut être désolant, mais soyez positif et pragmatique : c'est un élagage naturel ! C'est fait et vous n'aurez pas la peine de jouer les équilibristes sur une échelle bancale pour aller couper ces branches !

Bois mort tombé des suites d'une tempête

  • Au besoin, repassez avec un sécateur ou une petite scie d'élagage derrière les arbres et arbustes abîmés pour faire des coupes nettes et propres.
  • Remettez en état les serres tunnel endommagées : en effet, il arrive souvent que les bâches se déchirent et s'envolent.
  • Redresser les arbustes fraîchement plantés qui n'auraient pas été tuteurés et les vieux arbres ou des sujets récemment transplantés qui n'auraient pas été haubanés. À ce propos, sachez qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire : préparez le matériel nécessaire pour les haubaner, car l'hiver n'est pas terminé.

Pour savoir comment faire : suivez nos conseils en vidéo : "Haubaner un arbre".

  • Remettez en place le paillage qui se serait envolé (ou tassé) sur les plantes gélives.
  • Ramassez, re-palissez les plantes grimpantes tombées. Et retaillez un peu s'il y a de la casse !
  • Si un vieil arbre ou arbuste est déraciné totalement, il n'y a plus grand-chose à faire : paix à son âme ! En revanche, s'il est arraché partiellement (pas plus d'1/3 des racines arrachées), retaillez-les, allégez la ramure, haubanez sur trois ancrages et attendez le printemps pour voir s'il reprend.
  • Enfin, si les dégâts sont importants, chez vous et chez vos voisins, et que vous êtes obligés de passer par la case tronçonnage, organisez-vous pour louer un gros broyeur ensemble. C'est plus économique, rapide et cela vous permettra de constituer une réserve de paillage, toujours bienvenue.

2) QUE FAIRE AVANT UNE TEMPÊTE ?

Nous sommes désormais alertés quelques jours à l'avance de l'arrivée d'une tempête. C'est le meilleur moment pour limiter les dégâts au jardin. Pour cela :

  • Ramassez et abritez tout ce qui est susceptible de s'envoler : les meubles de jardin, le trampoline des enfants ou des petits-enfants, la petite réserve de godets laissée dans un coin...

Le trampoline volant est un grand classique en cas de gros coup de vent... S'il n'est pas démonté, vous risquez fort de le retrouver chez le voisin ou... dans la piscine 🙁

  • Arrimez les petites constructions de type poulailler ou les petites serres plastiques (idéalement, rentrez-les l'hiver).
  • Fermez bien vos serres ou, si ce n'est pas possible, laissez-les ouvertes : si le vent entre, il faut qu'il puisse sortir !
  • Si vous jardinez sur un balcon ou une terrasse, rentrez les jardinières suspendues et regroupez tous les pots dans un même endroit, le plus abrité possible.

Et comme ces phénomènes météorologiques risquent fort de devenir de plus en plus fréquents à l'avenir, pensez aussi sur le long terme :

  • Ne plantez pas de grands conifères (Cèdre, Sequoiadendron, Pins...) près des habitations. Leurs branches souvent fragiles offrent une prise au vent très importante et il n'est pas rare que de grosses branches cèdent sous les rafales.
  • Plantez une vraie haie brise-vent du côté des vents dominants : il n'y a rien de plus efficace pour protéger un jardin ! Pour cela, optez pour une haie libre où se côtoient petits arbres et arbustes de haie, caducs ou persistants. Inspirez-vous des haies bocagères de votre région et plantez, par exemple, Sureau, Fusain, Troène, Noisetier, Amelanchier, Cornus, Viorne...

Et chez vous ? Des dégâts dans le jardin ? Peut-être avez-vous en tête quelques conseils supplémentaires pour protéger le jardin du vent... N'hésitez pas à les partager dans les commentaires !

« Ciaran, Domigos : Tempête sur le jardin », ce pourrait être le titre d’un nouveau roman ou d’un énième film catastrophe qui me donne envie de me plonger dans un bon catalogue de plantes (devinez lequel !), de rêver à des jours plus lumineux et à de nouvelles plantations ! D’ailleurs, je me demande pourquoi les […]

Voilà 1 mois une vague de froid  traversait le territoire d'est en ouest et abîmait une grande partie de nos plantes en végétation brûlant les feuillages, les jeunes pousses et de nombreuses fleurs en formation. 1 mois plus tard, il est l'heure de faire le bilan des dégâts causés par ce gel printanier sans précédent.

Le Decaisnea fargesii qui avait tant souffert du froid, bourgeonne à nouveau

Plus de peur que de mal

Me réveiller un matin d'avril, et voir tous les hortensias et les magnolias du jardin brûlés par le gel est un spectacle consternant qui restera longtemps dans ma mémoire. Heureusement les plantes ont une capacité de régénération hors normes et les arbustes que je croyais perdus démarrent avec plus ou moins de vigueur.

C'est un quasi sans faute pour les hortensias où de ci de là, les bourgeons gonflent et débourrent sur le bois. Les hortensias macrophylla et aspera, qui ont tous souffert du gel repartent de façon uniforme. Chez les hortensias serrata en revanche le bilan est plus mitigé, les pieds adultes repartent tous sauf les plus jeunes pour qui la reprise semble être laborieuse. Certains jeunes sujets repartent non pas sur le bois mais depuis la base de la plante ce qui signifie que le bois formé ces précédentes années semble mort. J'attendrais l'été pour couper le bois mort, d'ici là je ne désespère pas de voir le vieux bois bourgeonner.

1 mois après le gel printanier, l'hortensia aspera est à nouveau couvert de bourgeons.

Idem chez les magnolias, glycines, catalpas et mahonias, tous repartent! Ils émettent soit des nouveaux bourgeons latéraux, soit repartent directement depuis les anciens bourgeons dont le méristème ( c'est le tissu qui assure la croissance de l'arbre ou la production de fleurs) a été protégé du froid par les couches d'écailles protectrices. Après tout n'est-ce pas là le rôle de certains bourgeons que d'offrir une protection contre le froid à son méristème? Voilà pourquoi, certains magnolias s'en tirent avec très peu de dégâts grâce au duvet qui recouvre les bourgeons floraux et offre une protection thermique efficace.

Du coté des vivaces le bilan est encore meilleur. Toutes repartent, y compris les jeunes plantations, avec une grande vigueur. Il faut dire que la météo de ces dernières semaines a beaucoup aidé. L’atmosphère d'abord sèche a permis aux feuilles brûlées de tomber plus vite puis la chaleur, mêlée aux pluies abondantes de ces derniers jours, à permis une explosion de la végétation. En quelques jours seulement des végétaux qui paraissaient morts ont d'un coup repris vie.

Les nouvelles feuilles du Gunnera manicata sont sorties en quelques jours

Peu de fleurs et des récoltes faibles sur les fruitiers!

C'est quasi sur, hormis sur les hortensias paniculata et arborescens, il n'y aura pas ou très peu de fleurs cette année sur les hortensias dans mon jardin et sur à peu près toutes les vivaces (flilipendules, astilbes, hostas...) qui ont gelé ce printemps.

Coté verger et potager le bilan est le même que dans le reste du jardin. Le figuier et le kiwi qui avaient souffert du froid sont en train de débourrer et les nouvelles feuilles s'épanouissent jour après jour. Du coté des fruits en revanche je ne goûterai pas aux kiwis, figues ni aux kakis de mon jardin cette année. Si un grand nombre de mes fruitiers n'ont pas été abîmés par le gel printanier, je constate néanmoins que le froid a endommagé beaucoup de fleurs. De nombreux fruits commencent à tomber et seules le pommes, poires et cerises ont l'air de tenir le coup.

Les kiwis commencent à avoir une meilleure allure.

 

Des arbustes sous observation

Si quasiment plus de 90% de la végétation abîmée repart, les arbres et arbustes ont dû puiser sur leurs réserves pour produire de nouveaux bourgeons. Ils sont donc plus faibles et doivent au plus vite reconstituer leurs réserves pour affronter l'hiver prochain.

Voilà pourquoi il est capital dans les mois à venir de surveiller l'évolution de ces végétaux. Si l'été est chaud et sec les végétaux les plus faibles risquent de souffrir et mourir prématurément. Donc tout d'abord, par mesure préventive il est conseiller de disposer une forte couche de paillage sur 10 cm au minimum afin de conserver la fraîcheur au pied mais aussi de fournir de l'humus, le carburant nécessaire à la reconstitution des réserves. Puis à partir du mois de juillet, surveiller l'arrosage, même sur des sujets bien développés, afin que l'eau ne leur fasse pas défaut. N'hésitez pas par exemple à former un boudin de terre tout autour d'un arbuste afin de former une cuvette d'arrosage si vous voyez qu'il risque de manquer d'eau. De même, disposez un goutte à goutte des les premières grosses chaleurs de façon à anticiper le manque d'eau. Bref, soyez très vigilants et observateurs durant les mois à venir !

Voilà 1 mois une vague de froid  traversait le territoire d’est en ouest et abîmait une grande partie de nos plantes en végétation brûlant les feuillages, les jeunes pousses et de nombreuses fleurs en formation. 1 mois plus tard, il est l’heure de faire le bilan des dégâts causés par ce gel printanier sans précédent. Plus […]

La vague de froid qui a touché nos jardins ces derniers jours a eu des conséquences déplorables sur un grand nombre de végétaux. Beaucoup de jeunes feuillages et d'inflorescences en formation ont été brûlé par le gel, conséquences direct d'un froid sec venant de Sibérie et d'une végétation avancée de presque 1 mois.

Du coté des arbustes d'ornement, ce sont les érables japonais, hortensias, magnolias, catalpas... qui paraissent les plus touchés. Leurs jeunes feuilles naissantes ont été littéralement brûlées par le gel. Coté vivace on note également des brûlures importantes sur les jeunes pousses des filipendules, persicaires, astilbes, hostas, gunneras... Quant aux grimpantes, ce sont les kiwis et les glycines qui paient le plus lourd tribut. Et du coté du potager le diagnostic n'est pas meilleur, tout ce qui n'a pas été protégé est brûlé.

Mes plantes ont gelé, que faire ?

Tout d'abord ce n'est pas la plante entière qui a gelé mais bien les extrémités, autrement dit les feuilles, les jeunes pousses et pour certaines les boutons floraux en formation.

1) Sur les plantes vivaces et les arbustes  les dégâts provoqués par le gel sont certes spectaculaires mais restent superficiels. Dans un premier temps ne taillez rien! Pulvérisez éventuellement une solution de bouillie bordelaise sur les arbustes et les grimpantes afin d'assécher les parties brûlées et ainsi diminuer la prolifération de Pseudomonas (une bactérie qui se développe par temps humide et aggrave les dégâts du gel)  et prévenir les attaques fongiques.

2) Le maître mot est patience! Il faut attendre, ne pas trop tailler et voir comment la végétation repart. Coté arbustes et grimpantes, la plupart des espèces et variétés ont une excellente capacité à refaire des bourgeons latéraux sur le bois. Guetter les nouveaux bourgeons puis seulement après, taillez les parties nécrosées.

Coté vivaces on peut dès à présent tailler à la cisaille ou au sécateur les parties mortes et déjà sèches. Les vivaces ont  une excellente capacité de régénérescence et de nouvelles pousses se développeront depuis la souche. Juste après la taille, n'hésitez pas à arroser abondamment vos végétaux afin d’accélérer le processus de régénération.

Coté potager en revanche, les dégâts causés par le gel sur de jeunes plantations sont irrémédiables. Les plantes annuelles ne sont pas armées pour résister au froid voilà pourquoi un gel, même peu intense, est catastrophique sur ces végétaux. Il est toujours recommandé au printemps de protéger les jeunes plantations durant la nuit à l'aide d'un voile de forçage.

Faut-il craindre d'autres gelées et comment s'en prémunir ?

Oui, d'autres gelées sont à craindre et comme le rappelle Ingrid dans son papier sur les Saints de Glace, de petites gelées peuvent encore sévir jusqu'à la fin du mois de mai et notamment en cette fin de semaine donc vigilance!

N'hésitez pas à différer la plantation de végétaux sensibles au froid comme les plantes annuelles, évitez aussi d'installer dehors des plantes fraîchement sorties de serre et déjà bien démarrées. En cas de doute, n'hésitez pas à installer un voile de forçage en soirée (que vous retirerez le matin) sur les végétaux les plus exposés au froid ou une cloche en verre au dessus des jeunes pousses fragiles (les dahlias par exemple) qui sortent de terre.

Comme le dit le dicton " Les plantes poussent plus en une nuit de mai qu'en dix avril", et un second "Brouillard de mai, chaleur de juin, amènent la moisson à point" autrement dit, mai est clairement le mois de transition entre l'hiver et l'été et d'ici quelques semaines, les stigmates laissés par le gel ne seront plus qu'un souvenir lointain.

La vague de froid qui a touché nos jardins ces derniers jours a eu des conséquences déplorables sur un grand nombre de végétaux. Beaucoup de jeunes feuillages et d’inflorescences en formation ont été brûlé par le gel, conséquences direct d’un froid sec venant de Sibérie et d’une végétation avancée de presque 1 mois. Du coté […]

C’est bientôt l’heure des premiers semis au potager. Et en cette année, riche en surprises côté météo, il est plus que prudent de les protéger du froid. En effet, pour récolter tôt petits pois, salades, carottes et jolis radis, il ne faut plus tarder à les semer. Mais, vous le savez, jusqu'aux Saints de Glace, le gel peut encore mordre, et cruellement ! Voici donc toute la gamme de solutions qui s’offre à vous pour éviter que froid ne vienne anéantir tous vos espoirs.

1) Les voiles de croissance ou d’hivernage

Les voiles se présentent en différentes épaisseurs. Les plus lourds (60 g voire 90 g au m2 sont surtout utilisés en maraîchage, dans les zones à hivers très froids). Pour le jardinier amateur, on trouve couramment du P17 (17 grammes par m2), dit voile de croissance et du P30, appelé voile d’hivernage. La protection thermique varie, vous l’aurez compris, en fonction de ce poids. Leur principale action consiste à briser le vent et à atténuer les effets d'une pluie battante ou de la grêle. Perméables à l’eau et respirants, ils permettent ainsi de créer un microclimat favorable à la croissance des plantes. Mais ne protègent pas tous franchement du gel, surtout s’il est sévère. Ces voiles sont réutilisables à condition de les choisir de bonne qualité et d’en prendre soin !

L’avantage des voiles est leur grande facilité de pose : on recouvre tout simplement les jeunes semis et on les maintient en place avec, au choix, de grosses pierres, des sacs remplis de sable, des planches de bois…

2) Les mini tunnels avec films de forçage ou rigides

À côté des voiles de croissance, on trouve les films de forçage. En plastique plus ou moins épais, perforés ou non, ils permettent d’accélérer la croissance des plantes en créant non plus un microclimat, mais plutôt un effet de serre. Ils sont généralement posés sur des arceaux afin de former des petits tunnels (dits « tunnels nantais » ou « chenilles »). Si vous les posez dans les règles de l’art, à l’aide de véritables arceaux maraîchers en métal et de la ficelle, vous pourrez facilement relever les côtés pour l’aération et l’arrosage éventuel. Comme pour les voiles : misez sur la qualité des films pour pouvoir les utiliser de nombreuses années !

Une autre solution consiste à poser des mini-tunnels rigides. Ils sont plutôt bien étudiés et disposent même, pour certains modèles, d’une trappe amovible sur le dessus pour l’arrosage. Posés en deux temps trois mouvements, ils sont vraiment pratiques… mais un peu coûteux.

protection du potager contre le froid

Différentes manières de protéger ses cultures : tunnel rigide et cloche (Photo : Garantia) et voile de forçage (Direct-Filet)

3) Le châssis froid

Généralement composé d’un coffre en bois, recouvert d’une vitre (en verre ou en polycarbonate), le châssis froid est plutôt destiné aux semis précoces, qui seront repiqués au potager une fois le printemps bien installé. Mais rien ne vous empêche d’y cultiver vos premiers radis ou vos premières salades. Mais, attention, comme pour les tunnels, il faudra penser à ventiler voire à ouvrir complètement les châssis lors des premières belles journées !

4) Les autres types de protection : les cloches, le paillage et la récup' !

Les cloches en verre, si jolies, sont désormais rares dans les potagers… et quand on en trouve dans le commerce, elles sont, elles aussi, très chères. Elles ont été remplacées par des modèles en plastique qui possèdent, pour les meilleures, des aérations. Elles sont tout à fait adaptées à la protection des jeunes plants, mais pas vraiment pour les semis. Et comme pour les châssis, gare à la surchauffe !

On sous-estime souvent l’effet protecteur du paillage. Pourtant, il existe, mais il est plutôt destiné à abriter les jeunes plants plutôt que les semis. Feuilles mortes, paille étalés en couche épaisse permettent souvent de prévenir des effets du gel.

Enfin, vous pouvez improviser de nombreux abris avec les moyens du bord : des cagettes retournées, habillées ou non de voile et placées sur les semis pour la nuit, des petits tipis constitués de rameaux… et si vous utilisez des voiles anti-insectes l’été, sachez qu’ils offrent aussi une bonne protection contre le vent en début de printemps ! Mais, n’oubliez pas de les ôter pour les légumes dont les fleurs ont besoin d’être pollinisées pour produire : pas d’insectes = pas de légumes !

C’est bientôt l’heure des premiers semis au potager. Et en cette année, riche en surprises côté météo, il est plus que prudent de les protéger du froid. En effet, pour récolter tôt petits pois, salades, carottes et jolis radis, il ne faut plus tarder à les semer. Mais, vous le savez, jusqu’aux Saints de Glace, le […]

Aglagla, le froid est de retour et il fera son offensive sur une grande partie de la France ces prochains jours. Rien de vraiment anormal en janvier... et puis, ça tue la vermine au jardin !

Mais les derniers hivers furent tellement doux ces dernières années que nous en avions presque oublié les rudesses... Optimistes, vous avez peut-être relâché votre vigilance et négligé la protection des plantes les plus frileuses. Il n'est pas trop tard !

Cet automne, nous vous parlions de la protection des Dahlias. Si vous les avez laissés en terre, rajoutez une épaisse couche de paillis. Votre stock de feuilles mortes ou de paille est épuisé : utilisez du carton, c'est vilain mais c'est toujours mieux que rien !

Les plantes en pot sont particulièrement vulnérables : mettez-les à l'abri, hors gel, dans un garage par exemple... Si, comme moi, vous avez quelques plantes en attente dans leurs godets, ne les oubliez pas !

Habillez les méditerranéennes comme le Laurier rose d'un bon voile d'hivernage (plus le grammage est élevé, meilleure sera la protection...). Au potager, servez-vous également de ce voile pour protéger vos cultures d'hiver... qu'elles soient en terre ou sous serre froide.

Si vous avez, au jardin, de belles exotiques comme le Gunnera, retrouvez les conseils de Michael qui vous explique comment le protéger.

Enfin, n'oubliez pas de nourrir mais aussi d'abreuver les oiseaux... et de faire des photos : le givre, la neige, c'est tellement beau !

Grand froid au jardin : comment le progéter

Pour aller plus loin : à relire, sur le blog, l'article détaillé de Michael : "Le froid arrive, protégez vos plantes !"

Aglagla, le froid est de retour et il fera son offensive sur une grande partie de la France ces prochains jours. Rien de vraiment anormal en janvier… et puis, ça tue la vermine au jardin ! Mais les derniers hivers furent tellement doux ces dernières années que nous en avions presque oublié les rudesses… Optimistes, […]

L'année 2015 s'est achevée avec des températures anormalement chaudes et une végétation en redémarrage, et si les deux premières semaines de 2016 laissaient envisager un hiver sans gel, le coup de froid qui arrive nous indique que l'hiver n'est pas fini, alors, faut-il encore protéger les végétaux s'ils sont en plein redémarrage?

La végétation perturbée par la douceur de novembre et décembre, révèle des floraisons inhabituelles: consoudes, bergénias, benoîtes, hellébores, Rhododendrons, Primevères sont déjà en fleurs. Les boutons floraux des cerisiers et des forsythias sont prêts à s'ouvrir et même la pelouse anormalement haute serait bonne à tondre, alors que faire et comment avec ce froid qui arrive?

Rien, ou presque! Si les fleurs et les jeunes feuilles déjà formées seront brûlées par le froid, la végétation est armée pour résister à des températures négatives, même tardives. Voici 3 petits trucs cependant pour que vos végétaux ne souffrent pas du froid qui arrive:

  • Les boutons floraux sont à protéger en premier: Exposés au vent et au froid les boutons floraux des arbustes vont être les premiers à être endommagés. Protégez les arbustes les plus fragiles (Camélias, Agrumes, Mimosas...) en les recouvrant d'un voile de forçage.
  • Refaire les niveaux de feuilles ou de paille: Le vent et la pluie ont tassés ou éparpillés les protections hivernales qui assurent une bonne isolation thermique sur les souches fragiles. Remettez si besoin un peu de paille ou des feuilles mortes pour assurer une bonne protection contre le froid.
  • Balayez la neige sur les persistants: Si la neige est bénéfique pour les vivaces, elle pèse un poids considérable sur le branchage des végétaux persistants et provoque souvent de gros dégâts. Sur les conifères la neige écarte les branches et les cassent, dénaturant ainsi le port, sur les Photinias, Laurier cerise, Laurier tin... elle écrase le branchage et provoque la casse des branches charpentières. Et sur les bambous, elle les couche au sol et lorsque le froid dure longtemps, les branches arquées conservent leur forme, donc un conseil, balayez la neige sur vos branchages autant que possible.

 

L’année 2015 s’est achevée avec des températures anormalement chaudes et une végétation en redémarrage, et si les deux premières semaines de 2016 laissaient envisager un hiver sans gel, le coup de froid qui arrive nous indique que l’hiver n’est pas fini, alors, faut-il encore protéger les végétaux s’ils sont en plein redémarrage? La végétation perturbée […]

Les températures en forte baisse de ces derniers jours sont un bon indicateur pour se préoccuper des plantes frileuses. Elles requièrent une protection hivernale adaptée, voici quelques conseils pour maintenir intacts vos végétaux préférés.W49_05
Souvent cultivées en pot dans les régions froides, les plantes non-rustiques, c'est à dire celles qui craignent le gel et meurent dès -5C° (les agrumes et les palmiers en autres) seront hivernées dans la maison ou un local lumineux, maintenu hors gel.

Ce qu'il faut savoir: Si les variétés caduques rentrent en dormance l'hiver, celles dont le feuillage est persistant devront être arrosées et stockées dans une pièce ventilée et lumineuse. La fréquence des arrosages sera de 1 fois par mois à 1 fois tous les 15 jours selon la température de stockage, veillez à de pas trop arroser, à cette époque le terreau reste humide plus longtemps.W49_07Les plantes semi-rustiques, c'est à dire celles qui restent en terre mais peuvent geler à partir de -10C°, seront protégées, soit d'un voile d'hivernage pour les persistantes, soit d'une couche de feuilles pour les caduques.

Ce qu'il faut savoir: Les persistantes (Trachycarpus, Pittosporum, romarin...) sont sensibles aux vents froids et humides, il sera donc important de recouvrir tout le branchage d'un voile d'hivernage, qui sera enlevé régulièrement la journée pour que le feuillage voit la lumière. Plus résistantes au froid, les variétés caduques (hedychiums, gunneras, bananiers...) seront protégées d'une litière de paille ou de feuilles, qui fera office de protection thermique et empêchera la terre de geler au niveau de la souche.
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Les températures en forte baisse de ces derniers jours sont un bon indicateur pour se préoccuper des plantes frileuses. Elles requièrent une protection hivernale adaptée, voici quelques conseils pour maintenir intacts vos végétaux préférés. Souvent cultivées en pot dans les régions froides, les plantes non-rustiques, c’est à dire celles qui craignent le gel et meurent […]

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