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Le Rhododendron Mrs T.H. Lowinsky est une très belle variété hybride, à la fois bien rustique, vigoureuse et supportant mieux le soleil que de nombreuses variétés. Sa floraison printanière, plutôt tardive, s'expose en bouquets de grandes fleurs blanc-rosé maculées de brun-orangé à la gorge. Comme tous les rhododendrons, il se cultive exclusivement dans les sols non calcaires, acides, frais et riches en humus. Un beau spécimen pour les massifs de terre de bruyère, à exposer aussi dans un grand pot sur une terrasse mi-ombragée.
Les Rhododendrons appartiennent à la très riche famille des Ericacées, qui regroupe entre autres les andromèdes, les bruyères, les arbousiers... La diversité des rhododendrons est extraordinaire - et complexe -, et les hybrides sont extrêmement nombreux. La variété Mrs T.H Lowinsky est une obtention datant de 1958. L'arbuste, de port plutôt arrondi, atteint à maturité environ 2 m en tous sens. Sa floraison, dénuée de parfum, a lieu en mai-juin. Elle prend la forme de fleurs en forme d'entonnoir de 7.5 cm de diamètre, assemblées en bouquets comptant jusqu'à 14 unités. Les pétales sont de couleur blanche lavée de rose à mauve très pâle, le pétale supérieur arborant une belle macule tigrée de brun sur un fond orangé. Le feuillage persiste en hiver. Il est composé de feuilles coriaces et épaisses, largement elliptiques à légèrement obovales, mesurant jusqu'à 11.4 cm de long, lustrées, de couleur vert foncé.
Ce Rhododendron Mrs T.H Lowinsky constituera un magnifique sujet en fond de massif, en association avec des camélias, des azalées japonaises ou d'autres rhododendrons : pensez à choisir des variétés qui ne fleurissent pas au même moment, afin d'allonger la période d'intérêt. Au pied des rhododendrons, optez pour des Hostas, des Hakonechloa ou le plus rare Kirengeshoma palmata, dans une jolie scène japonisante. La culture est également possible dans un grand pot (toujours en terre de bruyère enrichie), mais il faut alors bien veiller à l'arrosage à l'eau non calcaire, sans pour autant noyer le substrat.
Plantez le Rhododendron Mrs T.H Lowinsky en exposition ombragée, de mi-ombre ou même au soleil non brûlant, protégée des vents froids et desséchants, dans un sol frais, humifère et léger, à tendance acide ou neutre. Comme toutes les plantes de terre de bruyère, il ne supporte pas les sols calcaires, ni les sols lourds, gorgés d'eau en hiver. Si le sol reste frais en été, ce rhododendron supportera aussi une exposition au soleil du matin. Évitez de planter à son pied, car ses racines superficielles supportent mal la concurrence des autres plantes, en particulier pour les ressources en eau.
Creusez un trou d’un volume trois fois plus important que le pot. Trempez la motte dans l’eau (non calcaire) et plantez l'arbuste au niveau du collet, dans un mélange composé à 1/4 de tourbe, terreau de feuille, gravier ou pouzzolane et terre franche. Arrosez copieusement et maintenez le sol frais en été. Les Azalées et Rhododendrons ont un système racinaire peu étendu. De ce fait, ils craignent les longues périodes de sècheresse. C’est pourquoi un sol enrichi en humus et un arrosage abondant durant les périodes de sècheresse sont conseillés. De plus, ce système racinaire n’est pas très fort, voilà pourquoi il est indispensable d'alléger les sols lourds avec des matériaux drainants (gravier, pouzzolane, bille d'argile) à la plantation. Disposez un paillage d’écorce de pin broyée au pied de l'arbuste tous les printemps afin de garder la fraicheur du sol tout en conservant un pH acide.
L'entretien se résume à lui couper les fleurs fanées en été et le nettoyer de ses branches mortes. Les Azalées et Rhododendrons peuvent parfois être attaqués par les otiorhynques qui mangent le bord des feuilles et les radicelles ainsi que par le célèbre « tigre du rhododendron » qui ne provoque pas souvent de forts dégâts. Des solutions biologiques efficaces existent aujourd'hui contre les otiorynques. Le jaunissement des feuilles (chlorose) chez le Rhododendron indique une mauvaise assimilation du fer dans le sol et provoque la mort prématuré de la plante. Si le calcaire en est souvent la cause, un sol mal drainé ou une motte plantée profondément peuvent aussi expliquer le phénomène.
Les "rhodos" donnent leur pleine mesure sous nos climats bretons et normands, plantés dans un sol dépourvu de calcaire, et dans une ambiance humide. Leur culture sous nos climats plus chauds et plus secs est souvent vouée à l'échec à terme, malgré tous les efforts tentés pour les acclimater.
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