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Le Pyrancantha ou Buisson ardent est un des arbustes les plus décoratifs qui soient durant l’hiver, avec son cousin le Cotoneaster, qui s’en distingue par un feuillage à bord lisse et l’absence d’épines. Le Pyracantha possède un feuillage coriace beaucoup plus lumineux, fin, assez étroit, à bords légèrement dentés et extrémité souvent arrondie, d’un vert vif très brillant qui met en valeur la profusion des baies rutilantes. Les rameaux, s’ils ne sont pas taillés, retombent gracieusement sous le poids des fruits qui offrent différents coloris allant du jaune doré, au rouge foncé en passant par l’orange ou l’écarlate.
Le Pyracantha fut un temps décrié en raison de sa sensibilité au feu bactérien, cette maladie incurable propre aux Rosacées, susceptible d’affecter les arbres fruitiers (pommiers, poiriers, pruniers…). L’Inra* s’est attaché à développer des cultivars résistants de la gamme SAPHYR et les variétés les plus sensibles ont été interdites à la vente en France par un arrêté de 1994, en raison des dégâts causés dans les vergers.
Les variétés modernes ont redonné leurs lettres de noblesse à cet arbuste épineux si longtemps relégué à un rôle défensif et entretenu sans ménagement. Ce sont des arbustes incroyablement robustes et des plus faciles à réussir même dans les sols médiocres, aux multiples atouts, qui méritent d’être vraiment intégrés au décor du jardin ! Ils résistent bien à la pollution urbaine, au vent, au froid et à la chaleur.
Les épines acérées le rendent particulièrement adapté pour la conception de haies défensives mais son utilisation est bien plus vaste. Ils se palissent avec beaucoup d’élégance pour former les arches d’une promenade, couvrir un mur de leur végétation luxuriante tout en jouant un rôle écologique non négligeable. Les oiseaux comme les grives, les merles et les rouges-gorges se délectent de leurs baies en période hivernale, certains y construisent leur nid bien abrité des prédateurs et la floraison tardive attire une multitude de butineurs avides de pollen comme de nectar.
*Inra : Institut National de Recherche Agronomique
Le genre Pyracantha rassemble seulement 7 espèces, distribuées en Asie tempérée et sur le pourtour méditerranéen, toutes constituées de buissons épineux jusqu’à 6 m de haut émettant de longs rameaux qui s’arquent gracieusement sous le poids de baies. L’espèce coccinea, native de Turquie et du Caucase et à l’origine de nombreuses formes horticoles comme ‘Lalandei’ (obtenue en 1874 dans une pépinière nantaise), apparaît comme la plus rustique d’entre elles (-28°C). Elle possède de jeunes pousses pubescentes. Les cultivars issus de l’espèce chinoise atalantoides (syn. gibbsii), sont ceux qui ont fait l’objet d’une interdiction de plantation et multiplication en France en 1994, du fait des risques liés à la propagation du feu bactérien.
Le terme pyracantha provient du grec pyros, le feu et acantha, l’épine, ce qui se traduit par “épine de feu”. Le terme “Buisson ardent” évoqué dans le Bible, fait référence aussi aux teintes flamboyantes de ses baies.
Le port est assez dense, plutôt étalé et souvent désordonné en l’absence de taille. L’écorce grise se craquelle avec l’âge tandis que les jeunes rameaux grisâtres sont glabres mais hérissés d’épines acérées de 3 cm de long. Ces caractères en font un arbuste idéal pour créer des haies défensives moyennes à hautes. Cependant la plante se prête bien au palissage contre un mur qu’elle peut couvrir sur 4 m en tous sens ou sur des arches. Certains en font des topiaires de toute beauté.
Le feuillage persistant est de forme lancéolée parfois arrondie au sommet, de 3 à 5 cm de long au bord finement dentelé. La nervure médiane marquée provoque un léger enroulement du limbe chez certains cultivars qui fait ressortir son aspect lustré vert vif en contraste avec le dessous vert mat. La variété naine ‘Sparkler’ livre un feuillage vert gris panaché de crème et de rose et des baies rutilantes rouge orangé. ‘Soleil d’Or’ se distingue par son feuillage vert foncé et ses baies jaune d’or.
Sa croissance est rapide mais il faut parfois limiter la fructification chez les cultivars particulièrement fructifères durant les premières années afin de stimuler la croissance des tiges. En revanche il est important de préserver les longues épines qui évoluent en rameau l’année suivante.
La floraison très abondante diffusant une forte odeur de miel est extrêmement mellifère et généralement entourée d’un bourdonnement d’abeilles qui fait plaisir à entendre. Elle attire également les magnifiques cétoines dorées et les phasmes, ces insectes longs qui prennent l’apparence de brindilles pour se dissimuler. Elle intervient entre mai et juillet selon la variété et forme des manchons de corymbes de 4 cm à petites fleurs blanches de 1 cm de diamètre. La fleur rappelle celle de l’aubépine avec ses 5 pétales arrondis, précédés de 5 sépales avec au centre une vingtaine d’étamines et un pistil.
La fructification se teinte de coloris vifs à partir de l’automne. Il s’agit de baies de 5 à 8 mm présentant les restes de sépales à l’opposé du pédoncule comme chez la pomme. Les fruits persistent jusqu’à l’hiver et font véritablement le régal des oiseaux. Les variétés à fruits jaunes sont un peu moins convoitées ce qui peut constituer un avantage pour prolonger l’attrait de la haie.
Les pyracanthas en tant que Rosacées sont sensibles aux mêmes maladies que la plupart de nos arbres fruitiers et la France s’est vue dans l’obligation d’interdire la vente de pyracanthas particulièrement sensibles au feu bactérien et capables de le diffuser tout comme chez les aubépines. Les variétés proposées à la vente sont toutes des formes autorisées sur le territoire français et normalement résistantes.
Parfaitement rustiques (entre -15 et -28°C), les pyracanthas se plaisent partout en France en situation ensoleillée ou mi-ombragées, voire à l’ombre en climat chaud. La fructification est cependant moindre à l’ombre. Ils apprécient les sols drainés demeurant frais en été mais sont capables de résister parfaitement à la sécheresse estivale une fois bien établis. Plantez-les dans tout sol ordinaire sans excès de calcaire et bien travaillé pour aider à l’implantation.
Le cultivar Sparkler, de forme naine, s’adapte à presque tous les types de sol, même calcaires, en ayant une préférence pour une terre fertile, pas trop sèche à fraîche, bien drainée. Il supporte des températures négatives avoisinant les -15°C.
Plantez les Pyracantha de préférence à l’automne pour assurer un enracinement profond avant d’affronter la sécheresse estivale.
La férocité des épines du Pyracantha oblige à établir une certaine distance par rapport aux voies de passage qu’elles soient piétonnières ou carrossables. Par ailleurs, observez une distance de plantation d’au moins 1,50 m avec les variétés vigoureuses de pyracantha placées en isolé et de 50 à 80 cm avec les moins vigoureuses ou pour constituer des haies. Prévoyez une épaisseur de haie d’au moins 0,80 à 1 m pour qu’elle puisse jouer un rôle défensif. Si vous envisagez de la faire monter à 2 m et plus, plantez sur 2 lignes en quinconce de manière à résister au vent.
Une plantation trop dense, trop ombragée ou qui manque d’arrosage stimule la production de baies dès la deuxième année au détriment de la croissance, affaiblissant les plants qui restent chétifs. Dans ce cas, éliminez les baies dès leur formation afin que des charpentes de 2 ou 3 ans puissent s’établir en premier lieu.
La reprise est facile et rapide et ne demande que le contrôle de l’arrosage au cours des 2 premières années qui suivent la plantation.
Pour palisser le pyracantha contre un mur ou sur une arche :
Pour une culture en bac des petites variétés comme Sparkler :
Arrosez régulièrement les deux premières années, en particulier lors des périodes chaudes et sèches. Cet arbuste ne demande pas d’autre entretien, si ce n’est la taille si elle est nécessaire, qui sera légère et réalisée après la floraison.
Pour obtenir des plants bien fournis de la base, commencez la taille des jeunes plants dès l’année de plantation : ôtez 1/3 des pousses sur la hauteur en début de printemps obligeant ainsi les branches basses à se développer, poursuivez cette taille pendant 3 ans.
Chez le pyracantha mâture, la taille n’est pas vraiment nécessaire si l’arbuste est cultivé en isolé. Elle sert surtout à limiter son développement et à lui conserver une belle forme. Un Pyracantha taillé sera moins florifère et fructifère, car il fleurit sur le bois de deux ans.
Taille en haie ou topiaire du buisson ardent
Pour maintenir le pyracantha en haie ou en topiaire, rabattez les rameaux longs en mars. Effectuez deux nouvelles tailles après la floraison en juin et août si nécessaire à l’aide du taille-haie ou de la cisaille. Etant donné l’abondance des fleurs et le fait que les boutons se forment sur du bois de 2 ans, la taille n’empêche pas la fructification de s’exprimer. Elle doit cependant demeurer légère d’autant qu’une coupe trop sévère au printemps peut affaiblir le pyracantha et le rendre vulnérable face au feu bactérien.
Taille d’un pyracantha palissé
Pour un Buisson ardent mené en espalier, après avoir tuteuré les 6 ou 7 tiges destinées à former la charpente, rabattez en mars toutes les pousses inutiles, tournées vers le mur, trop longues ou dégarnies de la base. Éliminez les vieux bouquets de fruits afin de favoriser de nouvelles pousses.
Effectuez une nouvelle taille en juillet-août afin de réduire la longueur des pousses latérales, et mettre en valeur les baies à venir. Attention à ne pas vous montrer trop sévère dans la taille car les rejets seront d’autant plus vigoureux et l’entretien fastidieux ! Il va de soi que vous devez porter des gants épais et longs pour éviter les égratignures !
Généralement très résistants aux maladies, les Pyracanthas peuvent se montrer sensibles au feu bactérien (pour les variétés sensibles), aux tavelures et à la maladie du corail. Les branches peuvent subir des attaques de cochenilles, tandis que les jeunes pousses et les feuilles peuvent souffrir d’une invasion de pucerons.
→ Pour en savoir plus sur cette maladie, consultez notre fiche conseil : “Le feu bactérien : identifier et lutter contre cette maladie”
Le Pyracantha se bouture facilement en été avec des tiges semi-aoûtées. Le semis est possible mais ne donne pas des sujets identiques au pied-mère, sachant que la floraison n’intervient qu’au bout de 5 années.
Préparez un pot profond en le remplissant de terreau mélangé à du sable ou réalisez vos boutures en pleine terre si elle est légère, après l’avoir aérée avec la fourche-bêche, puis humidifiée.
Semez en automne ou au printemps après stratification au froid des graines récoltées et débarrassées de la pulpe du fruit à l’automne.
Trop planté, trop taillé, trop malade et trop vu ? Le pyracantha moderne est en tout cas un arbuste qui supporte n’importe quelles conditions de culture et surtout qui ne souffre pas des tailles géométriques, ou plus ou moins artistiques. Providence pour les sols incultes, voire rocailleux, les zones polluées, il présente au moins l’avantage d’apporter un peu de luxuriance et de couleur aux jardins déshérités, aux limites abandonnées, tout en jouant parfaitement son rôle de défenseur.
Parfait pour la réalisation de haies défensives ou de topiaires, il focalisera les regards surtout en automne et en hiver avec son abondante fructification colorée, tout en préservant le jardin des regards et en abritant de nombreux petits animaux utiles au jardin. On peut lui faire l’honneur de le laisser pousser libre, dans le lointain, à l’angle d’un bâtiment un peu triste, ou à la lisière d’un bosquet naturel ; il saura dans ces conditions se faire spectaculaire, en fleurs ou en fruits. En haie, mélangez-le à d’autres variétés pour jouer sur les différentes couleurs de fruits, mais aussi à d’autres arbustes comme les Cotoneaster, Houx, Eleagnus, Fusains caducs ou persistants, cytises, laurier-sauce…
Les variétés de pyracanthas se marient généralement très bien entre elles ce qui permet d’obtenir un mélange de fruits plus longuement décoratifs en fonction de l’attraction qu’ils exercent sur les oiseaux. Cependant certains cultivars ont un port tapissant comme Pyracantha Alexander Pendula ‘Renolex’ qui forme un couvre-sol vigoureux voire un sujet pleureur s’il est mené sur tige.
L’arrivée sur le marché de Pyracanthas de petite taille étend son usage puisqu’il peut désormais se cultiver en grand bac sur un balcon ou une terrasse ou bien former des bordures basses libres ou taillées. Il peut aussi être planté en isolé, à l’avant des massifs, ou au sein d’un groupe d’arbustes à fleurs, de rosiers grimpants ou arbustifs à fruits décoratifs ou encore d’Hydrangea paniculata à petit développement comme Little Lime. Mené sur tige, il déploie des rameaux arqués chargés de petites « pommes » rouge orangé.
Découvrez notre large gamme de Pyracanthas.
Les fruits du pyracantha sont-ils toxiques ?
Les baies présentent une très faible toxicité pour les humains, avec tout au plus quelques maux de ventre en cas d’ingestion de plusieurs dizaines de fruits chez les enfants. Le problème le plus important est la présence d’épines acérées et sa propension à se ressemer dans la nature même si la plante n'est à ce jour pas considérée comme invasive.
OLGA POMOGAIBENKO, le 13 Mars 2019
J'ai une haie de pyracanthas d'environ 3 m; a un seul endroit près d'une branche de pommier il est devenu chétif en haut juste au niveau de la fenêtre de mon voisin dont je voudrais m'isoler.
Que faire pour avoir plus de branches dans la partie supérieure.
Les 2 premiers mètres il est touffu et le dernier mètre que je n'ai fait pousser que depuis 5 ans, il est chétif et on voit au travers ?
Réponse de Lionel, le 26 Mars 2019
Bonjour,
Taillez un peu plus la partie basse en épaisseur afin de favoriser le haut de la plante
Fertilisez au printemps pour le booster
Cordialement
Lionel
Anaïs, le 3 Avril 2019
Bonjour,
Est-il possible de planter des pyracanthas dans des bacs de 30 cm de largeur et 24cm de hauteur? Ou est ce que c'est trop juste? Merci d'avance
Cordialement
Réponse de Lionel, le 5 Avril 2019
Bonjour,
C'est beaucoup trop juste pour ce genre d'arbustes de pleine terre qui atteignent des envergures de 2 à 3 mètres, ils ne survivrons pas.
Cordialement
Lionel
Olive, le 24 Septembre 2021
Bonjour,
Peut-on mettre les déchets de taille des pyracanthas, une fois broyés, dans un composteur ?
Merci à vous.
Réponse de Virginie D., le 24 Septembre 2021
Bonjour,
Oui, cela dit les épines ne sont pas forcément broyées mais elles finiront par se décomposer dans le compost.
Yram34, le 13 Juillet 2023
Bonjour,
J’ai des haies de pyracanthas de plus de 30 ans.
J’ai signé un devis pour les faire rabattre, mais l’artisan n’est toujours pas venu depuis.
Peut-on les rabattre en été ?
Merci beaucoup.
Réponse de Olivier, le 17 Juillet 2023
Bonjour, en ce moment, c'est compliqué pour une taille aussi sévère. Si votre pyracantha est devenu trop grand ou encombrant, vous pouvez effectuer une taille de rajeunissement en effet, mais plutôt en fin d'hiver ou début de printemps (vers février-mars). Cependant, notez bien que cette taille radicale réduira la floraison et la fructification de l'année suivante. Olivier