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L’Osteospermum appelé aussi Marguerite du Cap ou Marguerite africaine n’a pas son pareil pour illuminer et colorer le jardin avec ses grands capitules colorés blanc, rose, mauve, jaune ou orange.
De l’Osteospermum rampant qui ne dépassera pas 0,25 cm de hauteur à l’Osteospermum ecklonis ‘Blue streak’ avec ses reflets bleu métalliques, en passant par Osteospermum orange ‘Cape Daisy Fireburst’, tous assurent un décor coloré de l’été à l’automne en massif ou en pot.
Gélif à -5°C, il ne pourra survivre en pleine terre qu’en climat très doux ou en bord de mer, car il ne tolère que de faibles gelées. Dans les régions froides, il est cultivé en annuelle ou comme une plante d’orangerie hivernée en pot à l’abri du gel.
Facile à cultiver, idéal pour les jardiniers peu présents, l’Osteospermum est une vivace peu rustique mais ne craint ni la sécheresse, ni les sols pauvres, ne réclame que peu d’arrosages et n’exige que le plein soleil pour s’épanouir en sol bien drainé.
Comment cultiver un Osteospermum en jardinière, faire le bouturage d’un Osteospermum ou comment tailler un osteospermum, autant de questions auxquelles nous vous répondons dans cette fiche consacrée à cette belle marguerite qui offre une floraison à la beauté solaire tout l’été.
Appartenant à la famille des asteracées, (anciennement Composées), comme la marguerite ou le Dimorphoteca avec lequel on le confond souvent, l’Osteospermum ou marguerite du Cap, marguerite africaine ou encore Souci Pluvial, est une plante vivace ou annuelle, considérée comme un sous-arbrisseau, principalement originaire des prairies, des pentes abruptes et des montagnes rocailleuses d’Afrique du Sud.
Si le genre compte environ 70 espèces, la plupart des osteospermum cultivés dans nos jardins sont des hybrides entre trois espèces dont l’origine est incertaine, nommés directement par leur nom de cultivar (Osteospermum ecklonis ‘Blue Streak’, Osteospermum ‘Voltage Yellow’, Osteospermum ‘Buttermilk’, O. Whirlygig…). Ils se déclinent en un nombre de variétés impressionnant.
Gélif à -5°C, il est souvent cultivé chez nous comme annuelle, n’étant cultivable en vivace que dans nos régions de bord de mer et aux hivers doux.
Doté d’une croissance vigoureuse, il développe sur des rhizomes superficiels, une touffe compacte au port ramifié mesurant de 30 à 70 cm de hauteur pour presqu’autant de diamètre formant un véritable coussin fleuri en quelques mois. En climat doux, il s’installera et formera au fil du temps, des touffes denses et très florifères pouvant s’étaler jusqu’à 1 m de largeur.
Le feuillage, graphique, dense et de bonne tenue est persistant à la faveur d’un hiver doux. Émergeant d’une rosette basale, les feuilles courtement pétiolées sont entières, obovales, dentées ou lobées et parfois légèrement charnues ou velues. Longues de 4 à 10 cm, elles sont vert vif à gris vert et disposées de façon alterne le long des tiges.
De ces coussins de feuilles découpées dont l’intérêt réside essentiellement dans l’abondance, s’élèvent les tiges florales graciles mais robustes portées de 20 et 60 cm de hauteur.
De mai jusqu’à octobre, sans discontinuer, il déploie une profusion de fleurs solitaires ou en panicules légères, aux allures de belles marguerites. Les fleurs rayonnent en capitules très lumineux et à la texture veloutée ou satinée, de 3 à 8 cm de diamètre. Les pétales en rayons serrés, très découpés s’étalent autour d’un œil doré, gris ou mauve bleuté à bleu métallique.
La forme et la couleur des ligules varient selon les cultivars. Si la plupart présentent des ligules minces et plates, certaines variétés se caractérisent par des pétales ondulés et curieusement spatulés ‘Whirligig’, ou des fleurs dotées d’une double rangée de pétales les faisant ressembler à de grosses pâquerettes ébouriffées : la série Flower Power se décline en variétés doubles.
Ces fleurs candides offrent une infinité de tons blancs, roses, mauves, pourprés, bleus lavande, jaunes d’or ou pâle, rouge-bronze, brique (‘Terracotta’)… Elles sont parfois bicolores avec les pointes ou le revers des pétales contrastés ou en dégradées en de délicats camaïeux.
Elles ont la particularité de se refermer lorsque le soleil se voile.
Cette floraison d’une générosité hors norme et nectarifère, attire le vol des papillons jusqu’ aux portes de l’hiver.
Radieuses et endurantes, les fleurs d’osteospermum d’une excellente tenue en vase, font de généreux bouquets champêtres.
L’Osteospermum est une vivace cultivée comme annuelle en climat tempéré qui peut être conservée en la rentrant sous une véranda ou une serre froide en hiver. Très peu rustique, il craint les gelées dès -5°C et ne pourra passer l’hiver dehors qu’en climat doux et en bordure de mer.
C’est un frugal qui aime l’aridité des sols bien drainés, pauvres et le plein soleil.
Avec ses fleurs toutes simples, il permet de composer des scènes charmantes dans chaque recoin du jardin, dans les massifs et bordures champêtres très ensoleillés. Peu contraignant, il est incontournable dans les jardins naturels ou les jardins sans jardiniers, auxquels il apporte toujours une note subtile, gaie et colorée.
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Planter des annuellesNos Osteospermum sont proposés en mini-mottes faciles à repiquer ou en sachet de graines à cultiver en annuelle ou en vivace selon votre région. Si le genre est composé d’environ 70 espèces, nous trouvons essentiellement dans nos jardins des variétés horticoles issues de divers croisements entre les espèces sauvages telles que l’osteospermum ecklonis ou l’osteospermum fruticosum. Elles se déclinent en dizaines de variétés et cultivars, variables en hauteurs et en coloris, allant des plus sages aux plus originaux.
De ses origines sud-africaines, cette vivace a gardé une grande frilosité ; très peu rustique, l’Osteospermum ne supportera que les petites gelées (-5°C) et sera le plus souvent cultivé comme annuelle en climat tempéré. Vous pourrez le garder en pot en le rentrant sous une véranda ou une serre froide en hiver à ressortir en mai à la belle saison. En revanche, dans les régions aux hivers doux ou en bordure de mer, il pourra rester en pleine terre toute l’année.
Cette marguerite africaine a également conservé le goût des sols bien drainés, pauvres, même sablonneux et exige le plein soleil pour bien fleurir et une situation abritée des vents froids. Un sol trop riche favoriserait le développement du feuillage au détriment de la floraison.
Ne vous étonnez pas, l’Osteospermum fait souvent une pause au cœur de l’été et entre parfois en dormance par temps chaud et sec ; il peut alors complètement s’arrêter de fleurir, il est donc judicieux de le combiner avec d’autres fleurs.
Avec ses fleurs toutes simples, candides, il permet de composer rapidement des scènes charmantes et bucoliques dans chaque recoin du jardin, dans les massifs champêtres, en couvre-sol dans les bordures ou les rocailles très ensoleillées. Il confère de la légèreté aux compositions.
Il trouve même sa place dans des potées champêtres sur une terrasse ou un balcon au soleil orienté plein sud.
La plantation de l’Osteospermum se fait au printemps en avril-mai, (à partir du mois de mars en région douce) en dehors des périodes de gel.
En pleine terre
Pour bien fleurir l’Osteospermum appréciera un sol léger : améliorez le drainage dans les terres lourdes avec quelques pelletées de sable de rivière. Prévoyez 5 à 7 mini-mottes par m² selon l’effet recherché et plantez-les en quinconce, espacées de 25 cm minimum en tous sens : nos Osteospermum feront rapidement beaucoup d’effet. Plantez-le en dehors des périodes de gel de mars à juin selon les régions.
Cultiver un Osteospermum en pot
L’osteospermum appréciera un substrat moyennement riche : mélangez un terreau pour géranium avec un peu de terre du jardin et de sable à parts égales. Prévoyez 2 ou 3 mini-mottes pour une grande potée, un seul pour un pot de 25 cm de diamètre.
→ En savoir plus sur la culture de l’Osteospermum en pot dans notre fiche conseil !
Les semis s’effectuent de mars à avril dans un bon terreau spécial semis.
L’Osteospermum demande peu d’entretien. Particulièrement résistant à la sécheresse, il réclame peu d’arrosages : n’arrosez que lorsque la chaleur perdure et lorsque les tiges florales commencent à se recourber et à piquer du nez.
Les Osteospermum en pots se dessèchent plus vite : faites des apports d’eau plus réguliers.
Dans tous les cas, arrosez sans mouiller le feuillage. Paillez avec paillis sec (paillettes de lin, tontes) pour limiter les apports d’eau.
Pendant les périodes de sécheresse prolongées, il peut cesser de fleurir et se mettre en dormance estivale : maintenez les arrosages, il repartira de plus belle dès le mois de septembre.
Sur le littoral et dans les régions aux hivers doux, ces grandes marguerites sont parfaitement vivaces et peuvent rester en terre : rabattez la touffe à l’automne et protégez-la du froid avec un bon lit de feuilles mortes.
Dans les climats froids où il est cultivé comme une fleur annuelle, il sera arraché en fin d’été ou hiverné à l’abri du gel.
Pendant toute la croissance et pour soutenir la floraison des osteospermum cultivés en pots, toujours un peu plus gourmands, apportez un engrais organique liquide pour géraniums une à deux fois par mois.
Si vous voulez conserver cette vivace frileuse ; remisez les pots aux premières gelées dans une véranda lumineuse ou une serre peu chauffée. Vous pourrez les ressortir au printemps, en mai, dès que les températures se seront radoucies.
Maintenez le substrat presque sec en hiver et stoppez les apports d’engrais.
Plutôt vigoureux, l’Osteospermum est rarement malade. Il peut être toutefois infesté de pucerons : faites des pulvérisations d’eau additionnée de savon noir.
La plante peut être parfois être sujette à l’oïdium ou au mildiou qui se caractérisent par un feutrage blanc et des tâches foliaires sur le feuillage. En prévention : lors de la plantation, espacez suffisamment vos plants, arrosez au pied sans mouiller les feuilles, pulvérisez des décoctions de prêle ou du purin d’ortie. En cas d’atteinte : supprimez aussitôt les parties ou les plants malades et brûlez-les.
Si le semis est possible avec des graines récoltées à l’automne dans votre jardin, les plantules issues de ces graines ne porteront pas les caractères de la plante mère. Pour des plants conformes en couleur, nous vous conseillons le bouturage de l’Osteospermum au printemps ou en été, plus simple et moins aléatoire. Il permet de renouveler facilement vos plants d’une année à l’autre.
→ En savoir plus sur la multiplication par boutures de l’Osteospermum dans notre tuto !
Avec sa silhouette buissonnante et ses fleurs grandes toutes simples, roses, mauves, pourpres, blanches, jaunes tendres ou oranges vif, l’Osteospermum s’épanouit dans des jardins de tout style pour y apporter couleur et gaieté.
Il balaye une palette de couleurs large et s’intègre ainsi dans tous les tableaux sans fausse note. Il convient particulièrement aux ambiances poétiques et charmeuses ou pour composer des scènes d’aspect sauvage, fraîches ou vibrantes, illuminer un mixed-border foisonnant ou une potée estivale.
Ses teintes pastel ou vives et son port érigé en fait une plante précieuse dans des mélanges avec d’autres annuelles et des vivaces à floraison estivale.
Dans un large massif écrasé par le soleil en été, plantez-le au beau milieu d’un massif de nemesia, de nigelles, des knautia, de pétunias bordés de brachycomes ; vous profiterez d’une profusion de fleurs pendant trois mois au moins, sans le moindre entretien !
Pour un tableau très frais dans un camaïeu pastel, mêlez les grosses têtes des Allium d’ornement, des gauras, un Erigeron karvinskianus ou des Agapanthes qui se dresseront majestueusement au-dessus de touffes aplaties des Osteospermum.
Dans une rocaille ensoleillée et bien drainée, il sera le compagnon parfait d’autres plantes basses comme la salvia et la veronica, des lantanas et avec des plantes succulentes comme les sedums.
Auprès des graminées, il structure et colore le temps d’un été. La floraison des Asters et des immortelles l’accompagnera dans l’automne.
Dans des grandes potées, il voisinera avec des bidens, un géranium odorant ou des bégonias.
→ Découvrez d’autres idées d’association avec l’osteospermum dans notre fiche conseil !
Laforest, le 18 Août 2020
Bonjour j'ai vu un plante a la frontiere espagnole on me dit que c'est un osteopurum mais j'ai un gros doute pouvez vous me contacter que je vous envoie la photo?
Réponse de Virginie D., le 18 Août 2020
Bonjour,
Vous pouvez envoyer votre photo à notre service client : serviceclient@promessedefleurs.com , vous pouvez ainsi mettre une photo en pièce jointe et un conseiller saura certainement vous répondre.
Cordialement Virginie
Anna, le 21 Février 2024
Bonjour, j'ai planté un osteospermum de chez vous au printemps dernier. J'ai oublié de le rabattre cet automne, et avec notre hiver très doux le voilà qui fait de nouvelles pousses et refleurit. Est-il encore possible, en cette fin février, de le rabattre? Et à combien faut-il le rabattre? Il est en pot, à Paris. Merci!
Réponse de Ingrid, le 22 Février 2024
Bonjour,
En effet, il est étonnant qu'il fleurisse déjà en cette saison, mais les températures clémentes en sont la cause.
Concernant la taille, c'est assez tardif, mais encore possible. Deux choix s'offrent à vous :
1) Ne pas toucher la plante, jusqu'à l'automne prochain et pincez simplement (coupez les extrémités avec le doigt) les tiges trop longues au printemps pour favoriser la ramification.
2) Rabattre tout de même votre osteospermum comme indiqué dans l'article, notamment si une vague de froid est annoncé. Vous pouvez rabattre environ le tiers ou la moitié de la longueur des tiges. Assurez-vous de le faire avec des ciseaux propres pour éviter de transmettre des maladies. À noter que la floraison printanière risque d'être retardée avec cette coupe tardive.
Étant donné qu'il est en pot, vérifiez également que le substrat est bien drainé et apportez-lui un engrais adapté aux plantes à fleurs au début du printemps pour soutenir sa nouvelle croissance.
Cordialement, et bonne chance avec votre Osteospermum !