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Les Doronics offrent des capitules d’une grande finesse, lumineux avec un grand cœur jaune orangé couronné de fines ligules jaune d’or qui surplombent un feuillage vert éclatant. Leur floraison qui s’étire de mars à juin selon la variété, allège les massifs printaniers constitués de gros bulbes de tulipes et narcisses. Elle se marie bien au bleu ciel des myosotis et renforce l’éclat orangé des pavots d’Islande.
Doronicum plantagineum est une robuste vivace caduque que l’on trouve depuis le Portugal, l’Espagne, la France et l’Italie juqu’en Grande-Bretagne où il s’est naturalisé. Son rhizome tubéreux, rampant et poilu forme de grandes colonies dans les prairies, les landes et les forêts. Ses hampes florales portent 1 à 3 capitules en mai-juin puis la plante entre en repos. Elle tolère le soleil et l’ombre du moment que le sol reste frais. Cette espèce a donné le spectaculaire cultivar ‘Excelsum’ (syn. Harpur Crewe’) qui possède des capitules de 10 cm. L’autre espèce plus courante, Doronicum orientale (syn. caucasicum), possède une aire de répartition centrée sur le sud-est européen : de l’Italie jusqu’en Hongrie, en passant par la Sicile, le Caucase, la Turquie et le Liban. On note sa présence dans les bois et fourrés, au sol sec en été, entre 50 et 1900 m d’altitude en Turquie. Cette espèce est sensible à l’excès d’humidité et d’humus qui fait pourrir la souche. Elle a donné le cultivar ‘Magnificum’ doté de grandes fleurs jaune citron, ‘Little Leo’ ou ‘Frühlingspracht’, à fleurs doubles, ‘Finesse’, à ligules très fines, etc.
Ces vivaces font d’excellentes plantes de bordure par le port compact de leur feuillage et de superbes fleurs à couper grâce à leurs longs pédoncules, pour égayer la maison à la sortie de l’hiver.
Le Doronicum est une plante introduite assez récemment dans nos jardins, de culture facile, très rustique, au moins jusqu’à – 15 °C mais sa durée de vie est parfois brève. Elle ne requiert pas de soin particulier mais, si vous prenez la peine de couper ses fleurs fanées, elle vous honorera peut-être d’une remontée de floraison à l’automne !
Le genre Doronicum rassemble près de 35 espèces de vivaces herbacées natives d’Eurasie jusqu’en Sibérie, où on les rencontre dans les bois, les fourrés, les prairies, les landes, les pierriers et les éboulis rocheux jusqu’à 1900 m d’altitude en Turquie pour l’espèce orientale (syn. Doronicum caucasicum). Dans nos jardins, on cultive surtout les doronic du Caucase (Doronicum orientale) et Doronicum plantagineum, commune en France, avec leurs variétés ou hybrides.
Ces vivaces caduques vigoureuses ont des racines tubéreuses ou stolonifères avec des rhizomes charnus, bruns en dehors et blancs en dedans, qui s’étendent lentement finissant par former de grandes colonies si l’endroit leur convient. Les feuilles basales en forme de cœur ou ovales, parfois dentées et finement pubescentes (notamment chez D. plantagineum), sont portées par un long pétiole et sont réunies en touffes surmontées par de longues tiges florales frêles, cylindriques, pubescentes et peu ou pas ramifiées, de 20 à 100 cm de hauteur. Ces dernières portent quelques petites feuilles non pétiolées, presque embrassantes. Le feuillage paraît tôt au printemps, suivi rapidement par les fleurs et disparaît avec la chaleur excessive de l’été ou le froid de l’hiver.
Les inflorescences sont des capitules solitaires, de 2,5 à 5 cm de diamètre, semblables à des marguerites jaunes, pourvus de ligules très fines jaune d’or, insérées sur un seul rang, entourant un cœur jaune canari. Le capitule repose sur un involucre de bractées de même longueur, imbriquées sur 2 ou 3 rangs. La floraison s’étale de mars à juillet dans la nature mais se situe plutôt en avril pour l’espèce orientale en mai-juin pour plantagineum. La floraison devient plus généreuse avec le temps. Ne vous inquiétez pas si le feuillage disparaît en cours d’été. La chaleur et sécheresse provoquent souvent la mise en repos de la plante notamment chez D. orientale, qui génère à nouveau du feuillage à l’automne et parvient même parfois à refleurir si vous avez coupé les fleurs fanées. La longévité de la plante est très variable, de très brève à très longue si la situation lui convient soit une exposition ensoleillée associé à un sol drainant riche et frais.
Les fruits sont des akènes oblongs et cylindriques, velus et marqués de sillons profonds, de 2 types : ceux du centre porte une aigrette de soie tandis que ceux du tour sont nus, ce qui permet de différencier les Doronicum du genre Arnica qui présente une aigrette sur la totalité des akènes, peu sillonnés par ailleurs.
Plantez le Doronic en situation ensoleillée ou à mi-ombre, en sol drainant frais et riche de préférence sablo-limoneux. Il est rarement affecté par des parasites, évitez de l’installer en sol lourd et détrempé où sa souche pourrait pourrir notamment l’espèce orientale.
Si le sol est très sableux, ajoutez une poignée de tourbe afin de maintenir une certaine humidité.
Préférez l’automne septembre ànovembre pour installer vos Doronics ou bien février-mars.
Cette plante est de culture facile.
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Tempérer les fleurs jaunes au jardinLa multiplication la plus simple consiste à diviser la touffe en automne ou à semer au printemps.
Division de touffe
Séparez les touffes de feuilles à l’automne et replantez-les aussitôt en terre ou en pots remplis de terreau mélangé à du sable.
Semis
Semez sous châssis froid de février à avril, les graines récoltées en été.
Repiquez dès que les plantules peuvent être manipulées et installez les plants en pleine terre à l’automne suivant.
Avec leur aspect sauvage et leur robustesse, les doronics peuvent former de jolis tapis en sous-bois de feuillus aux rameaux encore bourgeonnants, au moment de l’éclosion des primevères, ancolies, pulmonaires, alchemilles, ails des ours, narcisses, scilles, une composition un peu sauvage qui plaira aux abeilles !
Ils s’utilisent aussi en bordure de massif ou au pied d’arbustes printaniers comme les cognassiers du Japon ou les Ceanothes caducs ou encore en rocaille. Ils affichent une présence légère et lumineuse parmi des bulbes de printemps comme les Tulipes, mêlés au bleu des Myosotis et à l’orange des Pavots d’Islande.
Pour une ambiance très graphique, installez un tapis noir d’Ophiopogon niger avec quelques touffes de Doronicum et ajoutez un ou plusieurs bulbes de l’étonnante Fritillaire Persica Adiyama. Cette composition peut tenir dans un grand bac coloré car le doronic ne craint pas la culture en vasque et en potée.
N’hésitez pas à cueillir ses fleurs à l’ouverture des boutons pour en faire d’éclatants bouquets printaniers.
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