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Généralement robuste, le fusain du Japon (Euonymus japonicus) est un arbuste réputé pour sa bonne résistance à la pollution et au froid. Son feuillage persistant fait de lui un élément idéal dans une haie brise-vue ou brise-vent. Cependant, dans ce cas de figure peu ventilé, le fusain du Japon est particulièrement sensible à l’oïdium et aux attaques de cochenilles. Les chenilles du Grand Hyponomeute du fusain et le puceron noir peuvent, eux aussi, trouver refuge sur le fusain où ils se délectent de la sève. Découvrez comment soigner les fusains du Japon par des traitements appropriés et comment les protéger par la prévention.
Tout comme les pucerons, la cochenille du fusain ou kermès du fusain (Unaspis euonymi en latin) est un insecte suceur-piqueur qui cause des dégâts en s’alimentant de sève. Les femelles sont reconnaissables par leur corps recouvert d’une carapace foncée et brune grisâtre, ainsi qu’à leurs œufs orangés. Les mâles ressemblent à de petits bâtonnets blancs et se révèlent au revers des feuilles, contrairement aux femelles qui sont visibles sur le dessus des feuilles. La ponte des œufs intervient au début du printemps. Ces insectes sévissent dans les situations confinées et chaudes, à l’abri du vent et de la pluie (sol sec).
Le feuillage du fusain présente des taches jaunes avant de tomber par manque de sève. On observe également la formation d’une croûte blanche grisâtre sur les rameaux. La perte des feuilles peut entrainer la mort prématurée de l’arbuste. Il faut donc traiter le fusain à temps.
Coupez au sécateur les parties les plus atteintes que vous détruirez. Un jet d’eau puissant peut vous aider à éliminer les cochenilles. Ensuite, nettoyez manuellement votre fusain en enlevant les cochenilles à l’aide d’une lame non coupante pour ne pas endommager la plante. Vous pouvez aussi les ôter à l’aide d’un chiffon imbibé d’alcool à 90 °C. Dans ce cas, vous rincerez ensuite votre fusain à l’eau claire.
Préparez une solution diluée dans 1 litre d’eau avec : 1 cuillère à café de savon noir liquide, 1 cuillère à café d’alcool à 90 °C et 1 cuillère à café d’huile végétale (par exemple colza). Appliquez ce mélange par deux pulvérisations à 30 minutes d’intervalle, puis répétez une pulvérisation toutes les semaines jusqu’à suppression totale des cochenilles.
L’utilisation de la coccinelle Cryptolaemus montrouzieri est une solution naturelle efficace pour lutter contre la prolifération de la cochenille du fusain. Installez des colonies de ces prédateurs sur votre arbuste.
Taillez régulièrement votre fusain pour aérer sa ramure. Ne plantez pas serré et évitez la plantation de haie monospécifique. Privilégiez la diversité des espèces de végétaux. Une surveillance de l’état sanitaire de votre arbuste et de bonnes conditions de culture en milieux aéré permettent d’intervenir rapidement et de diminuer les risques d’attaque de cochenilles.
Appelé Aphis fabae, le puceron noir de la fève se repère facilement. Cet insecte suceur de sève se cache en groupe sous les feuilles de fusain, à proximité des nervures. Parfois ailé, il est de couleur sombre, noire, avec des taches cireuses blanchâtres sur l’abdomen pour certains. Il se nourrit de sève en piquant la plante.
Un recroquevillement des feuilles et une déformation disgracieuse des rameaux sont les premiers symptômes. Par la suite, une substance collante noire comme de la suie apparaît sur le feuillage. Appelée “fumagine”, il s’agit d’une maladie cryptogamique qui se développe suite au miellat sécrété par les pucerons. La présence de ces moisissures complique le processus de photosynthèse de la plante.
Si l’infestation est moindre, arrosez votre fusain d’un fort jet d’eau pour vous débarrasser des pucerons (tuyaux d’arrosage). Vous pouvez aussi écraser les pucerons à la main. Cette solution est fastidieuse, mais efficace !
Traitez votre arbuste par des pulvérisations d’eau savonneuse dès les premières attaques : 15 à 30 g de savon noir pour un litre d’eau.
Attention, le pyrèthre végétal étant nocif pour la faune au jardin, utilisez cet insecticide uniquement en cas d’attaque massive de pucerons et de préférence le soir.
L’introduction de larves d’insectes auxiliaires (coccinelle, chrysope) est efficace sur les fusains du Japon installés en pot sur les balcons et terrasses. Au jardin, attirez les prédateurs des pucerons (syrphes, oiseaux, perce-oreilles…) en favorisant la biodiversité par la plantation de plantes nectarifères et la création d’abris pour la faune.
La macération d’ortie est un répulsif naturel contre le puceron. Pour la réaliser, faites macérer 1 kg de feuilles d’orties fraîches avec 10 litres d’eau pendant 12 heures. Utilisez cette macération diluée à 10% dans de l’eau de pluie (1 litre de macération pour 10 litres d’eau).
Le grand hyponomeute du fusain (Yponomeuta cognagella) est un petit papillon de nuit dont la chenille se développe sur certains arbustes, dont le fusain. Ce papillon est blanc à point noirs et les chenilles sont jaune pâle ornées de points noirs sur les flancs. Les chenilles se nourrissent des feuilles. Si rien n’est fait, le fusain peut être totalement défolié en l’espace de deux ans.
La présence de ces chenilles défoliatrices se détecte par les toiles de soie tissées sur l’arbuste qui forment un nid collectif. Des chrysalides sont aussi visibles. Après éclosion, les larves sont visibles à l’œil nu.
Enlevez à la main les rameaux atteints ainsi que les nids et chenilles avant que l’infestation ne devienne trop importante. Détruisez-les. Par temps sec sans vent ni soleil, un traitement insecticide à base Bacillus thuringiensis est envisageable pour éradiquer les chenilles d’hyponomeute du fusain. Respectez les doses préconisées par le fabricant et protégez-vous (gants, vêtements, lunettes).
Malheureusement, il n’existe pas de mesure préventive pour lutter contre les attaques de ces chenilles. Nous ne pouvons que vous conseiller de surveiller régulièrement votre fusain et de renforcer la biodiversité dans votre jardin pour attirer les insectes capables de parasiter ce ravageur.
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Fusain : quelle variété choisir ?L’oïdium est une maladie cryptogamique fréquemment constatée sur le fusain du Japon. Très contagieuse, elle est aussi appelée “pourriture blanche” ou “maladie du blanc” et peut facilement se propager sur les plantes voisines grâce aux spores dispersées par le vent. Pour le fusain du Japon, c’est le champignon microscopique nommé Erysiphe euonymi-japonici qui se développe sur la plante.
Cette maladie se manifeste par l’apparition d’un feutrage blanc grisâtre et poudreux sur toutes les parties de la plante. Les feuilles se déforment, se crispent et se dessèchent. Des taches foliaires peuvent apparaître. La photosynthèse a du mal à se faire et la plante s’affaiblit. L’oïdium se développe généralement en situation humide, chaude et peu aérée.
Dès les premiers symptômes constatés, n’attendez pas pour traiter votre fusain du Japon. Supprimez toutes les parties infectées et débarrassez-vous-en. Pour éviter tout risque de contamination aux autres plantes de votre jardin, ne mettez pas ces déchets végétaux au composteur. N’oubliez pas de désinfecter les outils qui ont servi à tailler votre fusain malade.
De préférence le soir, traitez votre fusain par un mélange composé de 5 cuillères à café de bicarbonate de soude, de 3 cuillères à soupe de savon noir et de 5 litres d’eau tiède. Une pulvérisation par semaine permettra de bloquer le développement des champignons.
Vous pouvez recourir à un traitement à base de lait de vache écrémé 1 à 2 fois par semaine. Les microorganismes présents dans le lait vont stimuler la résistance de votre fusain et lutter contre l’oïdium. La préparation est très simple : versez dans un pulvérisateur 10 cl de lait pour un litre d’eau, secouez pour bien mélanger.
Le soufre possède des propriétés fongicides et se présente sous forme de poudre prête à l’emploi ou de granulés à diluer. Avec ce traitement, il y a de bonnes chances de guérison à condition que la maladie n’ait pas atteint plus de 15 % de la surface d’un fusain. Ce produit, bien que naturel et autorisé en agriculture biologique, est à utiliser avec parcimonie, car de trop grandes quantités peuvent à terme déséquilibrer les sols et la biodiversité naturelle, favorisant ainsi le développement des maladies.
Évitez de mouiller le feuillage de votre fusain du Japon lors de vos arrosages, surtout par temps chaud. Placez votre fusain en zone ensoleillée et aérée, à distance des autres plantes pour permettre une circulation de l’air entre les différents végétaux. Observez régulièrement l’état de votre plante durant les périodes propices au développement de l’oïdium (par exemple temps pluvieux après période sèche). Les aspersions de purin de prêle sont également efficaces pour renforcer le système immunitaire des plantes. Pour un traitement curatif ou préventif, vous pouvez aussi préparer une macération huileuse d’ail ou une décoction à l’ail.
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