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Croton : l'entretien de cette plante d'intérieur au fil des saisons

Croton : l'entretien de cette plante d'intérieur au fil des saisons

Pour une plante d'intérieur en pleine santé

Sommaire

Créé le 11 Mai 2025  par Leïla 6 min.

Le Croton (Codiaeum variegatum) attire tous les regards grâce à son feuillage éclatant, panaché de rouge, de vert, de jaune ou d’orange. Originaire des régions tropicales, il apporte une vraie touche de couleur dans un intérieur, à condition de respecter son rythme naturel.

Car sous ses airs flamboyants, le croton demande un minimum d’attention pour rester au top de sa forme. Trop d’eau, pas assez de lumière, un courant d’air froid… et il commence à perdre ses feuilles sans prévenir. La clé pour le garder beau et en bonne santé toute l’année ? Adapter les soins à chaque saison.

Lumière, arrosage, température, engrais, humidité : découvrez nos conseils pour accompagner votre croton mois après mois, et profiter durablement de sa beauté tropicale en intérieur.

Difficulté

Au printemps : la relance

Le croton redémarre doucement sa croissance avec l’arrivée des beaux jours. À cette période, il faut adapter ses soins pour l’accompagner sans le brusquer. C’est une phase importante pour poser les bases d’une belle saison de feuillage coloré.

Une lumière vive, du soleil doux

Le Croton aime la lumière vive, et juste un peu de soleil direct. Au printemps, il apprécie une exposition très lumineuse avec le soleil du matin ou de fin d’après-midi : ainsi, il booste la coloration des feuilles sans risquer de les brûler. Une place devant une fenêtre orientée au sud-est ou au sud-ouest, avec un léger voilage pour les heures ou le soleil est le plus fort, convient parfaitement.

Reprendre les arrosages, sans excès

Avec le retour de la croissance, les besoins en eau augmentent, mais doucement. Inutile d’inonder la plante. On attend que les premiers centimètres de terreau soient secs avant d’arroser. Toujours utiliser de l’eau à température ambiante, et surtout, vider la soucoupe après l’arrosage pour éviter les racines qui trempent.

Un peu d’engrais pour soutenir la reprise

Dès que la plante produit de nouvelles feuilles, on peut commencer à la nourrir. Un engrais liquide pour plantes vertes, dilué et appliqué une fois par mois, suffit amplement. Cela va renforcer la croissance et notamment intensifier les jolies couleurs du feuillage.

Le bon moment pour rempoter

Si le Croton semble à l’étroit, que les racines sortent du pot ou que le terreau semble fatigué, le printemps est le moment idéal pour rempoter. Utiliser un mélange de terreau de qualité et de perlite permet de bien aérer le substrat. Le nouveau pot doit être juste un peu plus grand que l’ancien, avec des trous de drainage.

Nettoyer et tailler

Le printemps est aussi le bon moment pour rafraîchir la plante. On coupe les feuilles sèches, on nettoie les tiges, et on peut essuyer les feuilles avec un chiffon doux et humide. N’hésitez-pas à tailler votre Croton pour guider sa forme et le densifier. Tourner le pot légèrement toutes les deux semaines permet aussi d’équilibrer la croissance au fil de la saison.

port et croissance du Croton ou Codiaeum

Si le Croton à l’achat ressemble à la photo de gauche, il peut adopter un port plus étiré et anarchique en grandissant. Pour garder une forme compacte, il est nécessaire de le tailler au printemps, à la reprise de la croissance

En été : attention à la chaleur et à l’humidité

L’été est une période de croissance active pour le croton, mais aussi un moment où la plante peut vite être stressée par la chaleur, la sécheresse de l’air ou des arrosages inadaptés. L’idée : accompagner son élan sans le bousculer.

Lumière : vive mais filtrée

En été, le soleil devient plus fort et peut brûler les feuilles délicates du croton s’il est exposé en direct, surtout aux heures chaudes. On conserve donc une belle luminosité, mais tamisée : rideau fin ou même un peu en retrait d’une fenêtre. Si la lumière est trop faible, ses couleurs se terniront ainsi, il faut trouver le bon équilibre.

Arrosage régulier mais mesuré

Avec la chaleur, le substrat sèche plus vite. Le croton apprécie que sa terre reste légèrement humide, sans être détrempée. On arrose toujours quand les premiers centimètres sont secs au toucher. S’il fait très chaud, cela peut être tous les 2 à 3 jours.

Surveiller l’humidité ambiante

Le croton est une plante tropicale, et l’air sec des appartements en été (à cause de la clim ou d’un ensoleillement intense) peut le fatiguer. Une humidité ambiante autour de 50 à 70 % lui convient très bien. Si l’air est trop sec, on peut regrouper plusieurs plantes pour créer un microclimat plus humide ou s’aider d’un humidificateur.

La brumisation est facultative : elle peut aider un peu ponctuellement, mais elle n’est pas indispensable. Surtout, il faut éviter de mouiller trop souvent le feuillage si la plante montre des taches ou s’il y a peu d’aération.

Vigilance face aux parasites

Chaleur et air sec = le combo préféré des araignées rouges. Le croton y est sensible, surtout en été. On surveille donc le revers des feuilles (présence de toiles fines ou de petits points rouges), ainsi que l’apparition de cochenilles ou pucerons. En cas de doute, un passage sous la douche tiède ou un traitement doux à base de savon noir peut suffire.

Limiter les changements de place

En été, le croton peut rapidement réagir à un déplacement soudain, un courant d’air, ou une lumière trop forte. Il est donc préférable de le laisser tranquille une fois qu’il a trouvé un endroit stable, lumineux et bien aéré. Cela lui évitera de perdre ses feuilles par stress, ce qui est fréquent chez cette plante un peu sensible aux variations.

le beau feuillage du Croton ou Codiaeum

Pour conserver les couleurs éclatantes du Croton, donnez-lui un maximum de lumière et un peu de soleil doux

En automne : préparer la plante au ralentissement

À l’automne, les jours raccourcissent, la lumière décline, et le croton commence à ralentir doucement sa croissance. C’est une période de transition qu’il vaut mieux accompagner en douceur pour éviter le stress lié au changement de saison.

Lumière : capter les derniers rayons

Le croton a besoin de lumière pour conserver ses belles couleurs panachées, et en automne, il en a moins. Il peut être utile de rapprocher la plante d’une fenêtre bien exposée pour maximiser la clarté naturelle. Une exposition à l’ouest ou au sud sans voilage si les journées sont douces, mais pas brûlantes peut convenir.

Arrosage : commencer à lever le pied

Avec la baisse des températures, l’évaporation ralentit. Le terreau reste humide plus longtemps, donc il faut espacer les arrosages. On continue à surveiller l’humidité du substrat en profondeur : si les 2-3 premiers centimètres sont encore humides, on attend. Le bon rythme, c’est celui dicté par le terreau, pas le calendrier.

Engrais : espacer puis arrêter

En automne, la croissance diminue. Il est donc inutile de continuer les apports d’engrais au même rythme qu’au printemps ou en été. On peut réduire progressivement les doses, puis arrêter complètement à la fin octobre. Le croton n’en a plus besoin jusqu’au retour du printemps.

Tourner le pot pour une croissance équilibrée

Même si la croissance ralentit, elle ne s’arrête pas complètement. Tourner le pot d’un quart de tour tous les quinze jours aide à maintenir un port harmonieux, surtout si la lumière devient plus directionnelle à cause des jours plus courts.

Protéger du froid et des courants d’air

C’est une période critique : les courants d’air frais et les baisses de température brusques peuvent faire chuter les feuilles du croton. Il faut donc éviter de le placer près d’une porte d’entrée, d’une fenêtre ouverte fréquemment, ou d’un radiateur. La température idéale est entre 18/20 et 27 °C et il ne faut pas descendre en dessous de 16° C.

En hiver : repos relatif pour le croton

En hiver, le croton entre dans une phase de repos végétatif. Sa croissance ralentit fortement, voire s’arrête, et il devient un peu plus sensible aux conditions ambiantes. C’est le moment d’alléger les soins tout en le protégeant du froid et des excès.

Lumière : capter un maximum de clarté

Avec les journées plus courtes et la lumière plus faible, il est essentiel d’installer le croton près d’une source de lumière naturelle. Une fenêtre bien exposée, sans rideau trop épais, est idéale. Si la pièce est sombre, il est possible de compléter avec une lampe de croissance pour maintenir un minimum d’intensité lumineuse.

Arrosage : espacé, mais surveillé

Le croton ne boit presque rien en hiver. Il faut attendre que la terre soit sèche sur plusieurs centimètres avant d’arroser, parfois toutes les deux ou trois semaines selon la température ambiante. L’arrosage doit rester léger : pas de bain, pas d’eau stagnante dans la soucoupe.

Protéger du froid… et des sources de chaleur

Le Croton n’aime pas le froid, mais il n’aime pas non plus les radiateurs trop proches. La chaleur sèche peut accentuer la chute des feuilles. On évite donc les emplacements trop exposés, et on surveille les courants d’air froid près des fenêtres mal isolées.

Humidité : l’air sec est son ennemi

Le chauffage assèche l’air ambiant, ce qui peut fragiliser le croton. L’idéal est de maintenir une humidité autour de 50/60 % quand les besoins sont réduits.

Patience et calme

Si le croton perd quelques feuilles, ce n’est pas forcément un signe d’alerte. Il peut se mettre en pause, comme beaucoup de plantes tropicales en hiver. Le plus important, c’est de ne pas surcompenser avec trop d’arrosage ou des déplacements fréquents. Un peu de stabilité et de lumière, et il repartira avec vigueur au printemps.

plante d'intérieur Croton ou Codiaeum

Si le Croton perd quelques feuilles en hiver, c’est un processus normal en période de repos végétatif

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