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De toutes les cucurbitacées, le melon (Cucumis melo) est apprécié pour sa chair sucrée et désaltérante au cœur de l’été. Ce légume-fruit apprécie les régions au climat clément mais peut se cultiver partout en France à condition de choisir une variété précoce. À cette condition s’ajoutent des conditions culturales précises : un emplacement baigné de soleil et de lumière et abrité des vents froids, une terre légère, bien drainée et riche en matières organiques, des arrosages réguliers renforcés par un paillage et des tailles pour aider à la fructification. Au-delà de ces conditions de plantation et de culture, le melon devra être surveillé car il peut se montrer sensible à certaines maladies et attirer quelques ravageurs voraces. On vous explique comment reconnaître, prévenir et traiter naturellement les maladies et ravageurs du melon.
Le mildiou du melon, une maladie assez récurrente lors des étés particulièrement pluvieux et doux, est dû au champignon Pseudoperonospora cubensis. Une fois installée, la maladie est difficilement éradicable. Tout réside donc dans la prévention.
La maladie sévit en général entre juin et la fin du mois d’août. Des taches huileuses apparaissent sur le dessus des feuilles, à commencer par celles les plus proches du sol. Rondes au début, ces taches deviennent anguleuses, brunissent puis se nécrosent. Un feutrage grisâtre à brunâtre se développe au revers des feuilles. Ensuite, les feuilles se dessèchent entièrement. Les melons se développent mal, restent petits et se déforment.
Sur les plants de mon, l’oïdium est dû à deux champignons le Sphaerotheca fuliginea et l’Erysiphe cichoracearum. Cette maladie du blanc se développe essentiellement par fortes chaleurs, à une température d’au moins 26 °C, dans une atmosphère quelque peu humide.
L’oïdium se repère facilement au feutrage blanc qui apparaît sur les deux faces des feuilles. Cette sorte de poudre blanche recouvre aussi parfois les tiges et les melons. Finalement, les feuilles se rabougrissent et se dessèchent. Les plants peuvent mourir.
Si l’oïdium est installé sur vos plants de melon, il est impératif de supprimer et brûler toutes les parties de la plante atteintes. Ensuite, mettre en œuvre l’un de ces traitements naturels est envisageables :
Plus de détails sur l’oïdium ou la maladie du blanc en consultant la fiche conseil de Virginie.
L’anthracnose ou nuile rouge du melon est une maladie cryptogamique due au champignon Colletotrichum lagenarium ou orbuculare
Elle se retrouve aussi sur le concombre ou le cornichon. Cette maladie se manifeste lors des périodes humides avec des températures de 19 à 24 °C.
Des taches brunes ou noires entourées d’un cercle plus clair apparaissent sur les feuilles. Ces taches se propagent ensuite sur les fruits, elles deviennent noires et se creusent. Les melons finissent par pourrir.
Vous voulez en savoir plus sur l’anthracnose ? Eva vous explique tout dans sa fiche conseil sur cette maladie cryptogamique
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Réussir la culture du melonLà encore, c’est un champignon qui est la cause de la cladosporiose. Il s’agit du Cladosporium cucumerinum. Cette maladie provoque une perte et une dégénération des melons. Ce champignon vit dans le sol et hiverne sur les débris de culture. Il se développe par temps humide.
Des taches vitreuses et entourées d’un halo jaunâtre apparaissent sur les feuilles. Elles brunissent ensuite et se nécrosent. En parallèle, les tiges et les fruits se couvrent de lésions chancreuses qui évoluent vers un liège cicatriciel recouvert de duvet vert olive.
La fusariose est due au champignon Fusarium oxysporum qui peut demeurer de longues années dans le sol. Elle apparaît surtout par temps chaud et humide.
Les nervures des feuilles jaunissent puis le limbe flétrit et se dessèche. Ce sont ensuite les tiges qui se couvrent de nécroses longitudinales d’où s’écoulent des gouttes de gomme brune. Cette tige se nécrose, le plant de melon meurt.
D’autres informations sur la fusariose ? Consultez la fiche de Eva, la fusariose, prévention et traitement
La mosaïque des cucurbitacées est un virus qui touche essentiellement le concombre mais qui peut s’attaquer au melon. Elle est transmise par les pucerons.
Des taches chlorotiques, jaunes ou vertes, et évoquant la mosaïque, apparaissent sur les jeunes feuilles, que l’on retrouve sur les fruits. Les plants de melon ne se développent pas normalement.
C’est la bactérie Pseudomonas syringae qui provoque la bactériose du melon. Des températures de 20 à 25 °C favorisent le développement de la maladie bactérienne transmise par les graines et le sol.
Des nécroses brunes légèrement visqueuses apparaissent sur les feuilles et les melons. Des croûtes blanches peuvent aussi se former sur les feuilles. Les fruits sont couverts de taches rondes vert foncé puis brunes. La chair se creuse se creusent de cavités
Ils sont nombreux les insectes parasites à s’attaquer au melon, provoquant des dégâts de différente ampleur.
Ce sont essentiellement deux types de pucerons qui s’en prennent au melon : l’Aphis gossypii et Myzus persicae. Non seulement ils sucent la sève des plantes et les affaiblissent mais sont souvent vecteurs de maladie comme la mosaïque. La meilleure solution de lutte contre une attaque de pucerons passe par la pulvérisation répétée de savon noir dilué. Pensez également à planter des plantes mellifères pour attirer les prédateurs naturels des pucerons.
Souvent appelés araignées rouges, les tétranyques tisserands sont des acariens piqueurs et suceurs. Ils se développent dans des atmosphères chaudes et sèches, de l’ordre de 35 °C et se voient grâce aux minuscules toiles d’araignées. En général, des arrosages abondants sur le feuillage suffisent à éradiquer les tétranyques tisserands. Des pulvérisations d’infusion de tanaisie peuvent être faites préventivement les étés très chauds.
Ces insectes piqueurs suceurs ailés sont minuscules et leur corps semble saupoudré de cire blanche. Ils se développent souvent dans les serres et se cachent sur la face inférieure des feuilles. Il suffit souvent de bien aérer les serres et les châssis et de maintenir le sol humide par des arrosages ou un paillage. En cas de forte attaque, faire une pulvérisation d’infusion de tanaisie.
Olivier vous en dit un peu plus sur l’aleurode dans sa fiche conseil pour l’identifier et la traiter
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