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Identifier les principaux insectes parasites et maladies des arbres fruitiers

Identifier les principaux insectes parasites et maladies des arbres fruitiers

Comment les reconnaitre et les traiter de façon naturelle

Sommaire

Mis à jour le 20 Novembre 2023  par Alexandra 6 min.

Tavelure, oïdium, moniliose, chancre, pucerons… Les arbres fruitiers sont parfois atteints par des maladies ou des insectes parasites, capables de gâcher totalement les récoltes ou de mettre en péril leur survie. Pour maintenir la santé de vos arbres et assurer une récolte abondante, il est crucial de savoir les identifier, afin d’être en mesure d’intervenir à temps et de limiter leur propagation au jardin. Nous vous présentons les insectes et maladies les plus courants, avec quelques conseils pour les reconnaitre et savoir comment les traiter de façon naturelle.

Difficulté

Les maladies les plus courantes

  • La tavelure

La tavelure est une maladie cryptogamique (causée par un champignon) qui affecte principalement les pommiers et les poiriers. Elle est favorisée par un temps doux et humide, et est donc particulièrement virulente dans certaines régions comme la Bretagne ou la Normandie. Les fruits sont marqués par de petites taches sombres, brunes, qui finissent par se rejoindre et évoluent vers une teinte brune, noirâtre et un aspect liégeux, crevassé. Les feuilles sont aussi marquées de taches brunes, et elles finissent par tomber. L’écorce de l’arbre peut également se fissurer.

Traitement : Pour lutter contre la tavelure, nous vous conseillons de ramasser et de supprimer en automne les fruits et feuilles atteints. Taillez aussi les pousses abimées, et appliquez un fongicide à base de cuivre. Vous pouvez également traiter avec du bicarbonate de soude.

Pour en savoir plus, consultez notre fiche-conseil sur la tavelure

Maladies des arbres fruitiers : tavelure

Des pommes abimées par la tavelure

  • L’oïdium

L’oïdium, aussi appelé Maladie du blanc, est causé par un champignon microscopique et peut affecter une variété d’arbres fruitiers, notamment les pommiers, poiriers, pêchers et cerisiers. Cette maladie se caractérise par un feutrage blanc grisâtre, d’aspect farineux, qui recouvre les feuilles, les bourgeons et jeunes pousses. En cas de forte attaque, les jeunes feuilles peuvent se déformer. Les fruits se décolorent souvent, présentent un aspect liégeux et se dessèchent.

Traitement : Commencez par éliminer les feuilles et les rameaux les plus abimés, puis pulvérisez un fongicide à base de soufre. Vous pouvez aussi utiliser du bicarbonate de soude.

Notre fiche-conseil sur l’oïdium

Maladies des arbres fruitiers : oïdium

L’oïdium se caractérise par l’apparition d’un feutrage blanc. Ici, sur des feuilles de pommier

  • La moniliose

La moniliose est une maladie qui provoque la pourriture des fruits. Elle peut aussi affecter les jeunes pousses, les fleurs et les rameaux. Les fruits atteints brunissent et sont marqués par des anneaux concentriques de duvet blanc, mais ils peuvent néanmoins rester accrochés à l’arbre tout l’hiver. Cette maladie touche une grande variété de fruitiers, notamment les fruits à noyaux et à pépins : pommiers, poiriers, cerisiers, pêchers, pruniers…

Traitement : Taillez pour éliminer les chancres et les rameaux atteints. Supprimez également les fruits momifiés, encore accrochés à l’arbre ou tombés au sol. Pulvérisez ensuite un fongicide à base de cuivre (bouillie bordelaise ou oxychlorure de cuivre).

Notre fiche-conseil sur la moniliose

Maladies des arbres fruitiers : moniliose

Une pomme atteint de la moniliose. On remarque les cercles blancs concentriques, caractéristiques de cette maladie.

  • La maladie criblée ou Coryneum

La criblure, aussi appelée Maladie criblée ou Coryneum, est une maladie qui touche les arbres fruitiers à noyaux : cerisiers, pêchers, abricotiers, amandiers… Elle est causée par le champignon Coryneum beijerinckii. Les feuilles sont alors marquées de taches rondes, d’environ 3 mm de diamètre, brunes ou rougeâtres. Progressivement, ces taches se perforent, d’où le nom de criblure. Les feuilles finissent parfois par tomber, et les fruits peuvent aussi être atteints (notamment chez l’abricotier et l’amandier), montrant alors une surface bosselée marquée de petites taches. Le Coryneum peut aussi provoquer de petits chancres sur les rameaux.

Traitement : Taillez et brûlez les parties les plus atteintes, ramassez les fruits et feuilles infestés, et appliquez un mastic de cicatrisation sur les plaies de taille. Traitez avec un fongicide à base de cuivre.

Notre fiche-conseil sur le Coryneum

Maladies des arbres fruitiers : criblure ou coryneum

Un cerisier atteint par le Coryneum

  • La cloque

La cloque est une maladie cryptogamique très fréquente chez les pêchers et nectariniers. Elle est favorisée par un printemps frais et pluvieux. Les feuilles deviennent épaisses et prennent un aspect cloqué, s’enroulent et prennent une teinte rouge orangé en début d’été en se couvrant d’un feutrage blanc. Elles finissent par tomber prématurément.

Traitement : Il n’existe pas de traitement curatif, mais il est possible de prendre des mesures préventives pour éviter son développement. Renforcez l’arbre en faisant des apports réguliers de compost ou fumier bien décomposé, taillez les rameaux porteurs, désinfectez les outils de coupe et appliquez un mastic de cicatrisation après chaque taille. Nous vous conseillons également de pulvériser un traitement au cuivre au printemps et en automne. Vous pouvez aussi utiliser une décoction de prêle, aux propriétés antifongiques et bio-stimulantes.

Notre fiche-conseil sur la cloque du pêcher

Maladies des arbres fruitiers : cloque du pêcher

La cloque du pêcher se caractérise par des feuilles déformées, boursouflées, souvent teintées de rouge

  • L’entomosporiose

L’entomosporiose est une maladie causée par le champignon Entomosporium maculatum. Elle s’attaque notamment aux cognassiers, mais aussi aux pommiers et poiriers. Elle est favorisée par un temps humide au printemps et en été. Elle se manifeste par l’apparition sur le feuillage de petites taches rondes, de 1 à 3 mm de diamètre, rougeâtres puis se couvrant de croutes brunâtres. En cas de forte attaque, les feuilles finissent par jaunir et tomber. Les fruits peuvent aussi être marqués de taches nécrotiques et se crevasser. Ils deviennent impropres à la consommation.

Traitement : Taillez les parties atteintes et pulvérisez de la bouillie bordelaise. Pensez aussi à désinfecter vos outils de taille et évitez de planter trop densément.

Notre fiche-conseil sur l’entomosporiose

Maladies des arbres fruitiers : entomosporiose

Des taches brunes caractéristiques de l’entomosporiose. Ici sur un cognassier

  • Le chancre

Le chancre se manifeste par des lésions sur le tronc ou les branches, qui peuvent suinter une substance gommeuse. On voit généralement apparaitre une tache brune sur une branche ou le tronc, suivie de boursouflures conduisant à l’éclatement et à la formation de crevasses sur l’écorce. Cela peut entraîner la mort des branches et, dans les cas graves, de l’arbre entier. Le chancre peut être dû à différents parasites de type bactériens ou fongiques. Il se développe à partir d’une blessure du cambium (seconde écorce), souvent occasionnée par la taille. Les plaies sont une porte d’entrée pour les spores indésirées.

Traitement : Taillez les parties infectées et désinfectez les outils de taille. Pulvérisez ensuite un fongicide à base de cuivre, comme de la bouillie bordelaise.

Notre fiche-conseil sur le chancre

Maladies des arbres fruitiers : chancre

Une branche de pommier abimée par un chancre bactérien

Les parasites les plus courants

  • Les pucerons

Les pucerons sont de petits insectes noirs ou verts qui s’installent généralement en colonie sous les feuilles ou sur les jeunes pousses et piquent les tissus pour prélever la sève. Ils affaiblissent la plante, provoquent la déformation des feuilles et peuvent transmettre des virus. Ils peuvent également entrainer l’apparition de fumagine, un champignon qui se traduit par l’apparition sur les feuilles d’un feutrage noir semblable à de la suie.

Méthodes de contrôle : Nous vous conseillons d’utiliser une solution à base de savon noir (15 à 30 g pour un litre d’eau), à pulvériser sur le feuillage. Vous pouvez aussi introduire des prédateurs naturels comme les coccinelles ou les chrysopes, qui aideront à réguler la population de pucerons.

Notre fiche-conseil sur les pucerons

Insectes parasites des arbres fruitiers : pucerons

Une colonie de pucerons sur une jeune pousse de pommier

  • Le carpocapse

Le carpocapse ou ver du fruit est une petite chenille rosâtre à tête brune qui se nourrit de la chair des fruits. Elle se transforme ensuite en nymphe, puis par la suite en papillon. Elle s’attaque à de nombreux fruits comme les pommes, les poires, les cerises, les abricots et les prunes. Les fruits sont creusés de l’intérieur, ce qui les rend impropres à la consommation.

Méthodes de contrôle : Vous pouvez utiliser des pièges à phéromones, qui en diffusant l’odeur du papillon femelle permet de piéger les mâles, limitant ainsi la reproduction de ce papillon. Les nématodes sont également efficaces.

Notre fiche-conseil sur le carpocapse

Insectes parasites des arbres fruitiers : carpocapse

Une pomme attaquée par le carpocapse

  • La mouche de la cerise

La mouche de la cerise (Rhagoletis cerasi) est un petit insecte qui pond ses œufs dans les cerises en développement. Les vers se nourrissent ensuite des fruits, qui deviennent bruns et pourrissent. Cela peut gâcher totalement une récolte. Les fruits atteints peuvent se repérer, car ils portent un petit trou, et des taches brunes se développent sur la peau. De même, ils tombent parfois avant d’être mûrs.

Méthodes de contrôle : Utilisez des pièges chromatiques (jaunes) couverts de glu : les mouches sont attirées par cette couleur et se colleront dessus. Vous pouvez aussi utiliser des pièges à phéromones ou pulvériser un insecticide à base de pyrèthre végétal.

Notre fiche-conseil sur la mouche de la cerise

Insectes parasites des arbres fruitiers : mouche de la cerise

La mouche de la cerise pond ses œufs dans les cerises en développement, puis sa larve se développe à l’intérieur de celles-ci.

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