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Autrefois abondante dans la plupart des jardins, la courtilière, que l’on appelle aussi taupe grillon, fait partie des insectes jadis problématiques dans les potagers mais devenu beaucoup plus rare de nos jours. A la fois auxiliaire et nuisible au jardin, cet insecte au look très particulier est en voie d’extinction en Grande-Bretagne et en forte régression sur notre territoire. Découvrez comment cohabiter pacifiquement avec cet orthoptère au mode de vie élaborée.
Appartenant à la famille des orthoptères (sauterelles, criquets, grillons), la courtilière a une allure vraiment très particulière au sein de son ordre. Mi-grillon, mi-taupe, elle a de quoi surprendre le jardinier qui la rencontre pour la première fois ! C’est d’ailleurs un insecte d’une taille tout à fait impressionnante par rapport à ce que l’on rencontre en Europe habituellement.
Atteignant les 10 cm, la courtilière dispose d’un corps massif, robuste, brun sur le dessus, plus clair, sur le dessous. La tête porte des pièces buccales broyeuses puissantes, deux longues antennes filiformes et deux yeux noirs.
Les pattes antérieures sont très caractéristiques pour la reconnaitre. Celles-ci sont adaptées au fouissage de la terre à la manière d’une taupe. Les ailes développées, transparentes, dépassent l’abdomen au repos. Malgré sa taille et son poids, cet insecte est capable de voler sur de belles distances. L’abdomen, formé de dix segments, porte deux appendices, ou cerques, effilés.
La courtilière est un insecte affectionnant les sols humides, frais et meubles pour pouvoir y creuser ses galeries facilement. Elle se rencontre dans les zones humides, les tourbières, les bons sols agricoles, les jardins, etc.
C’est une espèce qui est de moins en moins commune à cause de la disparition de ses habitats de prédilections mais aussi des pesticides et de la raréfaction de ses proies. Elle a même été considérée comme éteinte au Royaume-Unis avant qu’une population ne soit redécouverte il y a peu de temps.
La courtilière est un animal aux mœurs nocturnes. Elle passera donc souvent inaperçue des yeux du jardinier. Il est pourtant possible de l’identifier à son chant nuptial très caractéristique émis de nuit.
Le cycle de reproduction dure deux ans. La femelle va pondre 200 à 300 œufs dans une galerie assez profonde (20 à 40 cm). Il s’agit d’un insecte dit « hémimétabole » car les individus juvéniles ont le même aspect que les adultes. Néanmoins, ils n’ont pas d’ailes et subiront deux mues avant l’hibernation. Vers le mois d’avril, l’année suivante, les larves reprennent leur activité et deviennent adultes après trois mues encore. Les adultes se reproduisent au printemps suivant.
La courtilière peut s’attaquer à certaines racines et tubercules présents au potager. Cependant, elle a une préférence pour tout un tas de petits invertébrés présents dans le sol. Parmi ceux-ci, citons les vers de terre, les larves de hannetons, les larves de taupins, de tipules (vers gris), les limaces, les fourmis.
A noter que la courtilière peut être attirée par une lampe durant la belle saison à la manière des papillons de nuit. Elle se trahira donc d’elle-même dans ce cas.
Avant de penser à l’éradiquer, il faut bien comprendre la fonction écologique de cet insecte fascinant. Ses galeries permettent une aération du sol qui est bénéfique à la fertilité des sols. Ces mêmes galeries lui permettent de faire tomber certaines larves nuisibles pour le jardinier : les larves de hanneton, taupins et tipules sont au menu de cette mini taupe. Ce petit prédateur joue donc un rôle de régulation des invertébrés phytophages (se nourrissant de végétaux) du sol. La courtilière peut donc être tout à fait utile au jardinier.
Elle a cependant une fâcheuse tendance à découper tout ce qui se trouve sur son passage pour agrandir son tunnel et y compris les racines et légumes de nos plants potagers. Les pommes de terres sont une cible courante.
Ces insectes fascinants mais parfois problématiques méritent un peu de notre bienveillance. A l’instar de nombreuses espèces d’insectes, les courtilières disparaissent de nos campagnes. Un jardinier digne de ce nom fera en sorte de respecter ces animaux qui peuvent d’ailleurs lui être utiles. En cas de capture, relâchez-les loin des points sensibles comme dans un marais ou une lisière forestière.
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