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Pour nombre de jardins de l’Hexagone, l’été est désormais une épreuve ; la sécheresse n’épargne pas nos arbres, arbustes, vivaces ou grimpantes qui montrent pour certains d’indéniables signes de ce qu’on appelle de façon un peu détachée le “stress hydrique”. Ce terme technique pour qualifier le dessèchement des plantes face à une pénurie d’eau répond à des mécanismes biologiques qu’il est intéressant de comprendre pour savoir comment agir lorsqu’ils touchent nos plantes préférées, cultivées à la sueur de notre front, et que nous voyons tristement dépérir.
Alors comment les plantes réagissent-elles face au manque d’eau et quel plan de sauvetage mettre en place au jardin après l’été ? Suivez nos explications : souvent, il n’est pas trop tard pour agir !
→ Écoutez également notre podcast “Branché au jardin” et nos conseils pour sauver vos plantes desséchées :
Pour résister au dessèchement – qu’il soit ponctuel ou récurrent – et tenter de survivre, les plantes ont différentes réponses ; de souffrance ou correspondant à des “stratégiques” de survie :
Nos plantes de jardin connaissent depuis quelques années des sécheresses à répétition, qui les fragilisent toujours plus. Leur croissance et leur développement au fil des saisons peuvent se voir dégradés et elles sont pour certaines plus vulnérables face aux maladies et parasites.
Il est donc important d’intervenir convenablement et au bon moment pour les aider à se remettre de ces périodes très difficiles pour elles.
La sécheresse provoque chez les arbres une réaction curieuse : fin août, c’est comme si l’automne était déjà là et leurs feuilles se mettent à tomber. En perdant leurs feuilles, la plupart des plantes ne font qu’anticiper le ralentissement de la végétation qui normalement a lieu en automne. Les arbustes et plantes de haie ne sont pas en meilleur état : dessèchement total ou partiel, chute des feuilles sont légion et nos petits coins de nature sont bien tristes cette fin d’été.
Une règle de base : ne vous précipitez pas pour couper les végétaux ligneux défoliés après l’été. Pensez que la taille fragilise encore plus les arbres, arbustes et grimpantes en période de sécheresse ; attendez un temps plus frais pour intervenir. Faites tout d’abord un petit diagnostic : si vous voyez du vert sur les tiges, cela signifie qu’il y a une chance de leur redonner vie. En cas de doute, il suffit de faire un petit grattage de l’écorce sur les rameaux sans feuilles. Si c’est sec, vous pourrez couper. Sinon, au printemps prochain, les sujets repartiront et avec un peu de pluie, ils vont même sans doute déjà commencer à reprendre vie.
Pour les sujets ayant perdu prématurément toutes leurs feuilles, il faudra couper toutes les branches à 50 cm du sol en automne, en espérant qu’ils redémarrent. En attendant, il suffit de supprimer les fleurs séchées disgracieuses, d’épandre les feuilles sèches au pied en paillage ; cela redonnera un aspect moins triste au jardin et vous fera du bien au moral ! Pour les sujets les plus atteints, comme certains hortensias par exemple, il faudra les rabattre à 10 cm du sol fin octobre.
Si les feuilles ont séché sur les tiges sans tomber, ceci est un plus mauvais signe : l’ensemble des tissus de la plante s’est alors déshydraté. Cela arrive plus fréquemment sur les arbustes et grimpantes persistants, perdant moins facilement leurs feuilles. Lorsque les températures se font plus clémentes, taillez-les légèrement pour raccourcir les rameaux d’un tiers de leur longueur et arrosez au pied si les pluies se font attendre. Dans le meilleur des cas, vous verrez de nouvelles feuilles apparaître rapidement, sinon patientez jusqu’au printemps avant de les déclarer définitivement perdus.
Chez les résineux en revanche, un brunissement important du feuillage est très fréquemment signe de mortalité à craindre. Les branches desséchées et roussies ne reverdiront plus, alors dès le retour d’une accalmie des températures, coupez de façon nette les branches sèches avec un coupe-branche et/ou un sécateur bien aiguisés et désinfectés pour leur redonner un aspect plus présentable. Les conifères ayant complètement séché ne pourront malheureusement pas être sauvés et devront être arrachés. Si vous souhaitez les remplacer, pensez à des variétés plus résistantes, en vous inspirant de notre article proposant 7 conifères pour un jardin méditerranéen ; certains d’entre eux sont parfaitement rustiques !
Si vos rosiers ont souffert de la chaleur : pas d’affolement ! Ils se sont mis comme beaucoup de végétaux en mode “survie” mais ont de grandes chances de pouvoir repartir et redevenir magnifiques. Coupez les fleurs fanées et faites une taille légèrement plus longue que la taille hivernale. Placez ensuite du compost et un paillage au pied avant d’arroser.
Enfin, dans vos massifs, en pied de haie, au pied des arbres, arbustes, bref partout où c’est possible et nécessaire : binez la terre pour briser la croûte qui s’est formée sous l’effet de la sécheresse. Profitez d’une pluie pour intervenir juste après, apportez du compost et paillez là où ce n’est pas encore le cas. Même si le mal est fait, l’objectif est de faire le nécessaire pour qu’arbres et arbustes se remettre dans de bonnes conditions.
Vos plantes vivaces et graminées font également triste mine à la sortie de cet été torride ? Elles ont beaucoup souffert et il est temps de les soulager. Si vous le pouvez et si les pluies se font toujours attendre, arrosez-les pour passer ce mauvais cap en apportant l’équivalent d’un arrosoir par plante, toujours en ayant soin de biner la terre et de pailler ensuite. Pour les aider et s’il s’agit de plantes qui repartent facilement du pied (comme les Géraniums vivaces, les Anémones du Japon, les Nepetas, les Hostas ou les Astilbes), coupez-les au pied. De nouvelles tiges ne tarderont pas à se former et dans quelques semaines la sécheresse ne sera plus qu’un mauvais souvenir. D’ailleurs, pour anticiper le manque d’eau, on peut favorablement pincer certaines plantes en début d’été, comme les Dahlias, les Asters, les Gauras ou les Lysimaques… Les plantes seront moins gourmandes et leur floraison plus abondante.
Avec moins de surface foliaire (moins de feuilles), les vivaces auront plus d’énergie pour survivre et repartir. Coupez donc les feuilles desséchées et brûlées en conservant une partie du feuillage pour que les plantes continuent d’assurer leur photosynthèse… vous arracherez les plants morts dans quelques semaines ou au printemps si aucune reprise n’est constatée. Si votre jardin fait triste mine et vous déprime, vous pourrez placer dans vos massifs des potées de fleurs tardives pour combler les trous.
Concernant les plantes à bulbes d’été, évitez de couper les feuilles jaunies. En effet, ce feuillage leur permet de continuer leur photosynthèse et de reconstituer les réserves du bulbe. Pas d’inquiétude, elles seront très probablement de nouveau belles l’année prochaine.
Vos graminées ont séché prématurément sous l’effet de la sécheresse ? Faites comme d’habitude ; ne les taillez pas à l’automne ou en début d’hiver, mais en février ou en mars, après les grands froids et juste avant le démarrage de la végétation. Une taille trop précoce leur enlève la protection naturelle du feuillage. Retrouvez nos conseils détaillés pour savoir quand et comment tailler les graminées.
Désormais, les plantes les plus fragiles et gourmandes en eau n’auront plus leur place au jardin. Simplifiez-vous le jardinage en privilégiant des plantes capables de passer les épisodes de sécheresse en gardant belle allure et en restant florifères sans devoir compter sur votre aide et sur des centaines de litres d’eau ! Réservez celles appréciant les sols frais aux zones ombragées et piochez dans notre gamme de plantes méditerranéennes pour remplacer celles qui ne reprendront pas. Notre outil “Plantfit” vous permettra de renseigner le profil de votre jardin et de vos massifs et de trouver celles qui seront le mieux adaptées pour votre région.
Un coup de binette au pied des vivaces et des graminées vous permettra de rendre plus efficaces les pluies ou arrosages, et ne jetez pas les déchets de taille : épandez-les au sol pour constituer un paillage épais et bénéfique. Un apport de compost les aidera à reprendre des forces suite à cette épreuve.
Il faut normalement surveiller régulièrement l’arrosage des bambous, en fonction du climat et du type de sol. Dès la troisième année de pleine terre, de nombreuses variétés résistent bien à la sécheresse, mais les conditions exceptionnelles de sécheresse prolongée les mettent en danger. Si toutes les feuilles sont enroulées sur elles-mêmes, sèches ou tombées, mais qu’il reste de la verdure sur les chaumes, que de nouvelles pousses sortent de terre ou que les rhizomes sont toujours blanc-jaunâtres et semblent vigoureux, il est probable que vos bambous ne soient pas complètement morts et qu’il y ait un espoir de reprise.
Il faut donc agir pour éviter que les choses n’empirent : arrosez en petites quantités tous les jours ou tous les deux jours si les pluies se font attendre et douchez le feuillage pour l’humidifier. N’exagérez pas et faites attention aux excès d’eau : faites en sorte que la terre reste fraiche et humide sans être gorgée d’eau. Ajoutez un paillage si ce n’est déjà fait. À l’automne ou en hiver, vous pourrez couper à la base les chaumes définitivement secs ou abîmés.
Petit rappel : si vous coupez un chaume de bambou, il restera définitivement à la taille coupée. Ce seront les nouvelles pousses qui prendront le relai au printemps.
Concernant les plantes en jardinières et en pots, coupez et taillez les fleurs fanées et les branches desséchées. Pour qu’elles retrouvent rapidement des couleurs, bassinez les plantes flétries en les faisant tremper dans un seau d’eau.
Arrachez les plantes totalement desséchées et remplacez-les par des plantes annuelles à floraison tardive. Vous pouvez aussi profiter des contenants libérés pour planter les bisannuelles qui fleuriront en fin d’hiver ou, si vous souhaitez vous simplifier la vie à l’avenir, les remplacer par des plantes grasses, championnes de la sobriété !
En fin d’été, la pelouse exposée au soleil ressemble à un véritable paillasson. Si le gazon n’est pas mort, la question est de savoir quand il va reverdir. Les zones les moins exposées reprendront sûrement de la vigueur avec les premières pluies automnales (s’il y en a !) et il serait bénéfique de laisser pousser pour faire une coupe haute avant l’arrivée de l’hiver.
Quant aux zones qui ont le plus souffert, elles devront être scarifiées et ressemées avec un gazon spécial pour terrains secs. Retrouvez quelques conseils avisés pour savoir comment regarnir un gazon.
Il y a fort à parier que dans les années à venir la situation ne s’améliore pas et que les surfaces engazonnées soient condamnées à jaunir ou disparaitre en été. Posons-nous les bonnes questions : il est peut-être temps de penser à remplacer la pelouse par des plantes couvre-sols alternatives. Notre site propose de nombres plantes intéressantes en remplacement du gazon. Vous trouverez aussi une sélection de 10 plantes couvre-sols alternatives au gazon pour remplacer la pelouse.
Feuilles brûlées, tomates fendues, salades flétries et montées prématurément à graines, aubergines blanchies… malheureusement, si vos légumes ont trop souffert durant l’été, vous ne pourrez pas les faire reprendre. Il est donc préférable d’arracher ce qui est perdu et de chouchouter votre sol, en faisant un apport de compost et en paillant, et de replanter des légumes de saison. Retirez les fruits malades et fendus et retirez les plantes qui sont montées à graines en conservant des semences pour l’année prochaine. Arrosez et paillez les courges pour qu’elles puissent arriver à maturité, et place aux nouvelles plantations !
La terre est craquelée sous l’effet de la sécheresse, surtout si vous n’avez pas paillé. Attendez les pluies et semez des engrais verts (moutarde, phacélie…) à l’automne dans les zones où vous ne replanterez pas tout de suite. Sinon, après le nettoyage et les premières pluies, binez, paillez et plantez des légumes de saison.
Pour les prochaines saisons, pensez aux légumes perpétuels, moins gourmands en eau, et sélectionnez des variétés réputées résistantes. En complément indispensable : prévoyez d’ombrager et de pailler !
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