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La terre de bruyère est un substrat utilisé pour les plantes acidophiles, ne supportant pas le calcaire, comme les hortensias, rhododendrons, azalées et bruyères. Cependant, on trouve dans le commerce deux produits sous cette appellation : la terre dite « de bruyère » et la véritable terre de bruyère. Ces deux substrats ont en commun un pH acide, inférieur à 6, et une texture légère et drainante, aérée. Mais alors quelles sont leurs différences et laquelle choisir ? Nous vous présentons dans cet article leur composition ainsi que leurs avantages et inconvénients afin de vous aider à faire le bon choix !
La terre dite de bruyère est un substrat qui vise à imiter la véritable terre de bruyère, donc à se rapprocher du milieu naturel dans lequel poussent les plantes acidophiles. Elle imite ses caractéristiques, notamment au niveau du pH acide, mais elle a un meilleur pouvoir de rétention en eau (avec l’ajout de tourbe notamment) et contient parfois de l’engrais. La composition est variable selon les fabricants, mais elle comporte généralement du sable, de la tourbe blonde, de la tourbe brune, des écorces de pin broyées, du compost, occasionnellement des fibres de coco et de l’engrais. Il est à noter que ce type de terre n’est pas spécifiquement lié à la bruyère.
La terre dite de bruyère est moins chère et plus facile à trouver que la véritable terre de bruyère. Elle retient mieux l’humidité : le substrat se dessèche donc moins vite, ce qui permet de limiter les arrosages. Elle est plus riche en nutriments que la véritable terre de bruyère, particulièrement grâce à l’ajout d’engrais et de compost. Elle peut éventuellement être utilisée pure pour les plantations en pot.
Cette terre peut être trop acide pour certaines plantes. De plus, la présence de tourbe rend ce substrat difficile à réhumecter une fois qu’il est sec, et cela pose un problème écologique quant à l’exploitation des tourbières, celles-ci jouant un rôle écologique important et la tourbe n’étant pas une ressource renouvelable.
Comme pour la véritable terre de bruyère, il vaut mieux ne pas l’utiliser pure (sauf éventuellement pour les plantations en pot), mais plutôt mélangée pour moitié à de la terre franche.
La véritable terre de bruyère est une terre que l’on trouve telle quelle dans la nature, en sous-bois, sur des sols sableux où poussent les bruyères et les ajoncs. Elle est issue de la décomposition des bruyères. On la trouve dans les forêts dans lesquelles la bruyère pousse naturellement, notamment en Sologne. C’est une terre rare, donc chère. Elle est légère, drainante, riche en humus brut, mais très pauvre en nutriments. Son pH, particulièrement acide, est compris entre 4 et 5. Elle ne retient que très peu l’humidité. La véritable terre de bruyère ne doit jamais être utilisée pure, mais seulement à hauteur de 20 à 30 % maximum, en raison de son acidité.
Cette terre est très drainante, ce qui permet une bonne respiration des racines, et elle se réchauffe plus rapidement. Très acide, elle est particulièrement adaptée aux plantes de terre de bruyère. Elle permet surtout d’acidifier le sol.
La véritable terre de bruyère est souvent plus coûteuse et peut-être plus difficile à trouver. Bien qu’elle soit riche en humus, elle est très pauvre en éléments nutritifs, et ceux qui sont présents, notamment l’azote et le phosphore, sont peu assimilables par les plantes, ce qui peut entrainer des carences. La vraie terre de bruyère est également très drainante et a donc une mauvaise capacité de rétention en eau. Elle peut aussi contenir des polluants ou des métaux lourds comme des ions aluminium. Obtenue par décapage superficiel des sols, elle a un impact environnemental non négligeable.
La véritable terre de bruyère étant fortement acide, elle ne doit jamais être utilisée pure. Pour la plantation de vos plantes acidophiles, nous vous conseillons de réaliser un mélange composé à parts égales de terre de bruyère, de sable grossier, de terreau de feuilles et de terre franche.
Pour s’assurer de choisir la bonne terre, il est crucial de vérifier les étiquettes et de comprendre les besoins spécifiques de vos plantes. La composition de la terre dite de bruyère peut varier suivant les fabricants et être plus ou moins qualitative. Néanmoins, elle est plus simple à utiliser puisqu’elle est déjà formulée pour retenir l’humidité (avec l’ajout de tourbe) et nourrir les plantes (engrais, compost…). Il suffit de la mélanger pour moitié avec de la terre franche, et elle peut être utilisée pure pour les plantations en pot. Concernant la véritable terre de bruyère, il faut être plus prudent, car elle est particulièrement acide et très drainante, il est donc impératif de la mélanger à du compost ou terreau de feuilles et de la terre franche. Nous vous conseillons, dans l’idéal, de réaliser un mélange constitué de 1/4 de véritable terre de bruyère, 1/4 de sable grossier, 1/4 de terreau de feuilles et 1/4 de terre franche.
Sachez que vous pouvez aussi remplacer la terre de bruyère par des aiguilles et écorces de pin, ainsi que du terreau de feuilles (de préférence issu de feuilles de chêne et de châtaignier). Ces éléments permettront d’acidifier un peu votre substrat.
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