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Washingtonia, Palmier jupon : planter, cultiver et entretenir

Washingtonia, Palmier jupon : planter, cultiver et entretenir

Sommaire

Mis à jour le 31 Juillet 2023  par Alexandra 12 min.

Le Washingtonia en quelques mots

  • Le Washingtonia est un grand palmier à la silhouette élégante
  • Il possède un beau stipe très droit et vertical, au sommet duquel se déploient de grandes feuilles palmées, portées par un long pétiole
  • Il a l’avantage de pousser plus rapidement que les autres palmiers !
  • Il est relativement rustique, supportant – 5°C, voire -10 °C
  • Assez facile à cultiver et peu exigeant, il se plaira en plein soleil et à l’abri des vents froids
  • Vous pouvez l’installer en isolé, en bosquet avec d’autres palmiers, ou en alignement le long d’une allée
Difficulté

Le mot de notre Experte

Le Washingtonia est un palmier originaire du sud de la Californie et du nord du Mexique. Egalement appelé « Palmier Jupon » ou « Palmier du Mexique », il possède un stipe massif et imposant, surmonté d’une couronne de grandes feuilles palmées. Les feuilles portent de petites fibres blanches, qui se détachent. En été, il offre de gigantesques inflorescences, souvent blanc crème, constituées de nombreuses petites fleurs. Elles sont suivies par de petits fruits, des drupes de couleur brun – noir à maturité. Il existe deux espèces : Washingtonia filifera et Washingtonia robusta, que l’on peut confondre. Avec le temps, ces palmiers peuvent devenir très grands et atteindre jusqu’à 20-25 mètres de hauteur.

Le Washingtonia est plutôt facile de culture et pousse bien plus rapidement que les autres palmiers. Il est néanmoins préférable de le protéger en hiver, à moins d’habiter une région au climat particulièrement doux, comme le pourtour méditerranéen. Il est capable de supporter entre – 5 et – 10 °C. Au jardin, il se plaira à un emplacement ensoleillé, abrité des vents froids, et dans un substrat relativement drainant. Il est aussi possible de cultiver le Washingtonia dans un grand bac.

Si vous souhaitez davantage d’information sur l’ensemble des palmiers et leur culture, consultez notre fiche « Palmiers, planter, cultiver et entretenir » !

 

Description et botanique

Fiche d'identité

  • Nom latin Washingtonia sp.
  • Famille Arecaceae
  • Nom commun Palmier jupon, Palmier du Mexique
  • Floraison estivale
  • Hauteur jusqu’à 20-25 m
  • Exposition plein soleil
  • Type de sol ordinaire, de préférence drainant et fertile
  • Rusticité jusqu’à - 5°C pour W. robusta et - 10°C pour W. filifera

Le Washingtonia, aussi appelé Palmier jupon, est un grand palmier au stipe imposant et au feuillage palmé. Il est originaire du Sud-ouest des Etats-Unis (Californie, Arizona) et du Nord-ouest du Mexique (Basse-Californie, Sonora). On le rencontre dans des zones arides, principalement dans des gorges et canyons, parfois près des cours d’eau. Il en existe seulement deux espèces : Washingtonia filifera et Washingtonia robusta, que l’on peut facilement confondre. On trouve aussi un hybride entre ces deux espèces, le Washingtonia x filibusta.

Le Washingtonia est un palmier, il fait donc partie de la famille des Arécacées, qui compte plus de 2 500 espèces. Les palmiers sont des plantes impressionnantes et très structurantes au jardin. Leur simple présence amène beaucoup d’exotisme et crée un environnement particulier. Ils ont une silhouette caractéristique, avec un grand stipe très droit, d’où se déploie, au sommet, une couronne de feuilles, souvent d’une belle envergure, toutes rattachées directement au stipe par un pétiole.

Le Washingtonia doit son nom au premier président des Etats-Unis, George Washington (1732-1799). En anglais, ce palmier est surnommé Sky duster (« plumeau du ciel »). Le nom d’espèce filifera fait référence aux longs fils blancs qui se détachent sur l’extrémité des palmes.

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Le Washingtonia pousse très rapidement. Il forme un unique stipe, évidemment non ramifié. Il est très haut et droit, vertical, et mesure jusqu’à 80 cm de diamètre. Le stipe des palmiers est constitué de l’empilement de la base des pétioles, et il ne peut pas vraiment grossir en diamètre, mais seulement gagner en hauteur. Si le sommet du stipe est coupé ou meurt, c’est tout le palmier qui se retrouvera condamné (à la différence des autres arbres et plantes pouvant se ramifier). Les Washingtonias les plus grands mesurent jusqu’à 20-25 m de hauteur. Le Washingtonia filifera a un stipe plus trapu, plus épais et large que le Washingtonia robusta.

Stipe et feuillage du Washingtonia

Le stipe d’un Washingtonia filifera (photo F. D. Richards), ses feuilles (photo Marija Gajić), et les épines couvrant le pétiole d’un Washingtonia robusta (photo Forest and Kim Starr)

Le Washingtonia possède de grandes et belles feuilles palmées, en éventail. Elles sont épaisses et rigides, et ont une belle couleur vert tendre. Elles forment un contour arrondi, mais sont découpées en de nombreuses folioles plissées, longues et fines. Les folioles du Washingtonia portent de longs fils blanchâtres (fibres qui se décrochent sur le bord des folioles), ce qui vaut son nom d’espèce au Washingtonia filifera. Les feuilles du Washingtonia sont portées par de longs pétioles (jusqu’à 2 m), qui sont bordés de dents ou d’épines orangées. Le Washingtonia robusta a des épines plus larges et prononcées, plus agressives, que le Washingtonia filifera.

Lorsqu’elles sont vieilles, les feuilles se dessèchent et viennent former une sorte de jupon autour du stipe sous les feuilles encore vertes. C’est ce qui vaut à ce palmier son nom commun de « Palmier jupon ».

La base des pétioles des anciennes feuilles reste en place pendant plusieurs années, puis finit par tomber, laissant place à une écorce lisse et brune.

Le Washingtonia fleurit en été, en dévoilant alors de grandes inflorescences, qui mesurent jusqu’à 4 m de longueur chez le Washingtonia filifera ! Elles apparaissent parmi les feuilles, au même niveau, et les dépassent largement. Elles sont bien visibles, impressionnantes. Ce sont de longues panicules pendantes et ramifiées, constituées de petites fleurs blanc crème. Les fleurs sont blanc crème, tirant sur le jaune pâle ou le rose clair. Elles mesurent jusqu’à 1 cm de diamètre. Les fleurs sont tubulaires et sont constituées de trois pétales, trois sépales, de six étamines et d’un style. En effet, les fleurs du Washingtonia sont hermaphrodites : elles portent à la fois des organes mâles (étamines) et des organes femelles (pistil). En général le Washingtonia ne fleurit pas lorsqu’il est cultivé en intérieur, mais seulement lorsqu’il est en pleine terre. De même, il faut attendre que le sujet ait atteint une taille adulte ; les plus jeunes palmiers ne fleurissent pas.

Une fois la floraison terminée, le Washingtonia porte de nombreux petits fruits arrondis, qui viennent remplacer les fleurs. Ce sont des drupes, de couleur brun – noir, et qui mesurent entre 0,5 et 1 cm de diamètre. Chaque fruit renferme une seule graine. Un seul plant de Washingtonia suffit à produire des graines viables. Les fruits sont comestibles et étaient utilisés par les Indiens d’Amérique. Ils sont appréciés également par les oiseaux, qui permettent la dissémination des graines après digestion des fruits.

Fleurs et Fruits du palmier Washingtonia

L’impressionnante floraison du Washingtonia, en panicules de fleurs blanc crème, et ses fruits (photo Filo gèn’)

 

Les principales variétés

Washingtonia filifera - Palmier à jupon

Washingtonia filifera - Palmier à jupon

Le Washingtonia filifera est un superbe palmier, possédant un stipa assez épais et imposant, et des feuilles palmées, profondément découpées en folioles fins et allongés. Il est un peu plus rustique que le Washingtonia robusta, étant capable de supporter jusqu’à – 10 °C en sol sec.
  • Période de floraison Août, Septembre
  • Hauteur à maturité 17 m
Washingtonia robusta - Palmier du Mexique

Washingtonia robusta - Palmier du Mexique

Le Washingtonia robusta est un beau palmier qui ressemble au W. filifera, mais possède un stipe plus fin et élancé, des pétioles et inflorescences un peu plus courtes. On l’apprécie également pour son superbe feuillage palmé. Moins rustique que le W. filifera, il supporte néanmoins jusqu’à – 5 °C.
  • Période de floraison Août, Septembre
  • Hauteur à maturité 24 m

 

Plantation du Washingtonia

Où planter ?

Le Washingtonia a besoin de chaleur : plantez-le en plein soleil, à un endroit abrité des vents froids. Il se plaira dans un substrat drainant, qui ne retient pas trop l’humidité en hiver. Le Washingtonia apprécie également les sols riches en matière organique, fertiles. N’hésitez pas à apporter de temps en temps du compost bien décomposé. De même, le Washingtonia préfère les terrains légèrement calcaires.

Le Washingtonia est un grand palmier, avec des feuilles et inflorescences qui prennent de l’envergure : prévoyez assez de place pour qu’il s’épanouisse correctement. Evitez par exemple de le planter très proche d’un bâtiment.

Vous pouvez aussi le cultiver dans un grand bac. Cela vous permettra de le rentrer en hiver pour le protéger du froid, puis de le ressortir au printemps, quand les températures deviennent plus douces. Vous pourrez alors le placer sur votre terrasse ou dans une cour intérieure, de préférence au soleil.

Il est également possible de cultiver le Washingtonia sous une serre ou véranda toute l’année. Dans ce cas, placez-le à un endroit bien lumineux, de préférence sans soleil direct aux heures les plus chaudes.

Les Washingtonia sont magnifiques comme arbres d’alignement, plantés par exemple le long d’un chemin.

 

Quand planter ?

La meilleure époque de plantation pour le Washingtonia est le printemps, en mai ou juin. Les températures deviennent plus douces, ce qui améliorera sa reprise, et il pourra profiter de l’été pour bien entamer son développement, avant de devoir affronter les températures plus froides de l’hiver.

Comment planter ?

Pour une plantation en pleine terre :

  1. Commencez par creuser un grand trou de plantation, qui doit mesurer deux à trois fois le volume de la motte.
  2. Replacez au fond de la terre, mélangée avec un peu de compost bien décomposé et éventuellement des matériaux drainants : sable grossier, graviers…
  3. Plantez votre palmier. Son collet doit se retrouver au même niveau que lorsqu’il était en pot. Veillez à ne pas l’enterrer, ce qui risquerait de le faire pourrir.
  4. Vous pouvez créer une cuvette d’arrosage en creusant légèrement autour du stipe, pour retenir l’eau d’arrosage et faciliter son infiltration au pied du palmier.
  5. Arrosez généreusement.

Continuez à arroser dans les semaines qui suivent, le temps que le palmier soit bien installé.

Pour une plantation en pot :

  1. Choisissez un grand pot ou bac. Il doit être percé au fond pour permettre à l’eau de s’évacuer.
  2. Placez au fond une couche de drainage, constituée de tessons de pot, de billes d’argile ou de graviers. Elle évitera que l’eau ne stagne au fond du pot.
  3. Replacez du terreau mélangé à de la terre de jardin et du sable grossier.
  4. Plantez votre palmier.
  5. Replacez la terre tout autour et tassez légèrement.
  6. Arrosez généreusement.

Placez le pot à un endroit bien ensoleillé, à l’abri des vents froids.

Le palmier Washingtonia robusta

Washingtonia robusta (photo A. Bayer Tamayo)

Entretien

Si vous cultivez le Washingtonia en pleine terre, effectuez quelques arrosages au printemps et en été durant les premières années. S’il est en pot, les arrosages devront être plus fréquents, car le substrat aura tendance à se dessécher rapidement. Arrosez surtout pendant la période de croissance, mais réduisez les arrosages en automne et hiver.

Les anciennes feuilles du Washingtonia se dessèchent progressivement et restent accrochées contre le stipe, sous la couronne de feuilles vertes. Vous pouvez choisir de couper ce jupon de feuilles desséchées, pour des raisons esthétiques, mais nous vous conseillons plutôt de le laisser en place.

Si vous cultivez le Washingtonia en pot, pensez à le rentrer en automne pour l’installer sous un abri hors-gel et lumineux, puis à le ressortir au printemps. Pensez à les acclimater progressivement (surtout lorsqu’ils sont jeunes !) : évitez de les placer directement en plein soleil, mais sortez-les juste temporairement à mi-ombre au départ, pour les rentrer le soir, avant de les installer vraiment dehors. Pensez aussi à effectuer des rempotages, en moyenne tous les deux ans, et de préférence au printemps. Si vous le cultivez en pot, vous pouvez faire des apports d’engrais liquide.

En hiver, durant les premières années, nous vous conseillons de protéger vos palmiers du froid en les enveloppant dans plusieurs épaisseurs de voile d’hivernage, et en installant un épais paillage à leur pied. Ils deviendront plus résistants au froid lorsqu’ils seront plus âgés.

Les maladies et parasites du Washingtonia

Les Washingtonia sont parfois attaqués par le Papillon du palmier, Paysandisia archon. La larve de ce lépidoptère originaire d’Amérique du Sud creuse des galeries et consomme le stipe des palmiers. Les nouvelles feuilles qui apparaissent sont déformées, perforées, et se dessèchent. On peut constater aussi la présence de sciure, de cocons, des trous de galerie, avec à l’entrée de la gomme visqueuse. Vous pouvez pulvériser une solution à base de nématodes, qui parasitent ces larves. N’hésitez pas non plus à faire appel à un professionnel.

Pour en savoir plus, découvrez notre article :  « Le papillon du palmier, Paysandisia archon : lutte et traitement »

Vous pouvez aussi rencontrer des problèmes avec le Charançon rouge, Rhynchophorus ferrugineus. Il s’agit d’un coléoptère originaire d’Asie, de couleur rouge et noir, et qui mesure environ 3 cm de longueur. Il attaque le cœur du palmier, ce qui fait tomber les palmes centrales. La couronne de feuilles se dégarnit et s’affaisse. Si rien n’est fait, le palmier risque de mourir. Il est possible d’utiliser des nématodes, ou un champignon pathogène (Beauveria bassiana), qui s’attaquent au charançon. Si vous possédez d’autres palmiers, pensez à les protéger pour éviter que le charançon ou le papillon du palmier ne les attaquent.

Deux ravageurs des palmiers : Paysandisia archon et Rhynchophorus ferrugineus

Le Papillon du Palmier (photo Daniel Villafruela) et le Charançon rouge (photo Katja Schulz)

Lorsqu’ils sont cultivés en intérieur, les Washingtonia peuvent être attaqués par des cochenilles. Dans ce cas, vous pouvez utiliser du savon noir pour vous en débarrasser. Il peut aussi arriver qu’ils soient la cible des araignées rouges, de minuscules acariens qui viennent piquer le feuillage et prélever la sève. Brumisez votre palmier, car les araignées rouges redoutent l’humidité.

Multiplication par semis

Vous pouvez obtenir de nouveaux plants de Washingtonia en semant les graines. Le semis s’effectue au printemps.

  1. Commencez par placer les graines pendant 24h dans de l’eau chaude.
  2. Préparez un pot avec du terreau mélangé à un peu de sable grossier.
  3. Sortez les graines de l’eau et semez-les.
  4. Recouvrez d’une légère couche de substrat.
  5. Arrosez délicatement.
  6. Placez le pot à une température d’environ 25 °C, à un endroit lumineux mais sans soleil direct.

La germination du Washingtonia est assez rapide (en 1 à 2 mois, voire moins lorsque les graines sont encore fraiches), par rapport aux autres palmiers. Dès que les plantules deviennent assez grandes, vous pouvez les repiquer dans des pots individuels.

Association

Le Washingtonia est un palmier imposant ; sa simple présence est idéale pour récréer une ambiance exotique et luxuriante. Installez à ses côtés d’autres plantes aux feuillages généreux, très verts et bien développés. Choisissez par exemple des fougères arborescentes, d’autres palmiers, du Tetrapanax, des Persicaria polymorpha, des bambous… Vous pouvez aussi intégrer quelques grimpantes, comme les Akebia quinata, les bignones ou les passiflores. En bordure de plan d’eau, pensez aux Gunneras et aux osmondes.

Vous pouvez aussi profiter du washingtonia pour aménager un jardin de style méditerranéen, avec des plantes adaptées à la sécheresse et au plein soleil. Choisissez par exemple des santolines, lavandes, cistes, du phormium, des Yuccas et Opuntias… Profitez aussi du Senecio cineraria, apprécié pour son élégant feuillage découpé et argenté. Si vous souhaitez intégrer quelques arbres, pensez au Mimosa ou au Lagerstroemia. En haie ou en isolé, vous pouvez intégrer du Laurier-rose, Nerium oleander, qui vous séduira tant par son feuillage que par sa généreuse floraison.

Inspiration pour intégrer le Washingtonia dans un jardin de style méditerranéen

Le Washingtonia trouve facilement sa place dans un jardin de style méditerranéen ! Dans l’ordre, Opuntia microdasys (photo Stan Shebs), Helianthemum ‘Ben Fhada’, Washingtonia robusta (photo Alejandro Bayer Tamayo), Nerium oleander (photo Challiyan), et Agave mediopicta ‘Lutea’

Enfin, le Washingtonia trouve facilement sa place dans un jardin de style moderne et graphique. ». Plantez-le dans un grand pot très design, que vous installerez sur votre terrasse ou dans un patio, par exemple. Il accompagnera joliment les agapanthes, graminées, Alliums, Eremurus, Ophiopogon, fougères… Intégrez des plantes structurantes, qui attirent le regard et amènent de la hauteur. Jouez sur les lignes, en apportant de la verticalité et en aménageant des allées très droites, qui viennent contraster avec des formes en courbes. Restez sur des couleurs très sobres : pourpre, chocolat, noir, blanc… Vous obtiendrez un effet intemporel, un jardin à la fois chic et « hors-du-temps ».

Ressources utiles

Questions fréquentes

  • Comment différencier le Washingtonia robusta et le Washingtonia filifera ?

    Ces deux espèces se ressemblent beaucoup mais quelques détails permettent de les différencier. Chez le Washingtonia robusta, à la face inférieure des feuilles, tache blanche au centre. Sur le pétiole, les dents sont plus larges et crochues, plus agressives (avec une teinte brun – orangé)... tandis que chez le W. filifera, elles sont petites et fines. De même, le Washingtonia filifera possède un pétiole plus long (jusqu’à 2 m), des inflorescences plus longues (jusqu’à 4 m), et son stipe est plus trapu et plus large, avec un effet très imposant (tandis que le W. robusta est plus élancé et fin). Enfin, les feuilles du Washingtonia filifera sont plus profondément découpées.

  • La couronne de feuilles s’affaisse. Que se passe-t-il ?

    Votre Washingtonia est sans doute attaqué par le papillon du palmier ou par le charançon rouge. Regardez si vous voyez d’autres indices qui confirmeraient leur présence : sciure, trous de galerie, cocons, feuilles perforées... Si c’est le cas, nous vous conseillons de pulvériser une solution à base de nématodes, qui viendront les parasiter. N’hésitez pas non plus à faire appel à un professionnel.

  • Les feuilles de mon Washingtonia sont perforées. Pourquoi ?

    Si les feuilles présentent des perforations bien alignées, votre Washingtonia a sans doute été attaqué par le Papillon du palmier, Paysandisia archon. Ce ravageur cause d’importants dégâts en consommant le cœur du stipe. Il est possible de traiter avec des nématodes (Steinernema carpocapsae) ou d’utiliser une glu qui empêche les adultes de pondre leurs œufs sur le palmier.

  • Dois-je tailler les feuilles mortes, qui restent accrochées contre le stipe ?

    Les feuilles du Washingtonia se renouvellent avec le temps, et les anciennes feuilles finissent par sécher mais restent accrochées sur le stipe, formant alors comme un « jupon » sous la couronne de feuilles vertes. Vous pouvez les couper pour l’aspect esthétique, mais nous vous conseillons plutôt de les laisser en place. Elles ont l’avantage de protéger un peu le palmier des agressions extérieures et du froid.

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washingtonia palmier du mexique : plantation, entretien