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Il est difficile de généraliser concernant un genre aussi méconnu que vaste et diversifié. Voilà pourquoi je me contenterai de ne parler que des strobilanthes rustiques.
Les strobilanthes rustiques, notamment Strobilanthes penstemonoides, sont peu proposés à la vente. Un tort ! Car ces vivaces sont sans entretien, se multiplient facilement et s’accommodent d’un sol normal, plutôt frais et bien drainé. Ajoutons à cela que la floraison estivale, d’un beau bleu délicat, semble interminable et continue jusqu’aux gelées. Son côté un peu sauvage apporte beaucoup de naturel dans les massifs.
Grâce à leurs origines himalayennes, le froid ainsi que l’humidité hivernale de la Belgique et de la partie nord de la France ne les effraient pas pour un sou. Elles s’adaptent très aisément à toutes les situations pourvu qu’il ne fasse pas trop sec (et que le sol ne soit pas trop calcaire !) et ne tombent jamais malade.
Bref, les strobilanthes sont des vivaces, plutôt des sous-arbrisseaux même, qui méritent d’être plus plantés. Si vous aimez les ambiances de sous-bois et les plantes d’origines asiatiques : Foncez ! Vous ne serez pas déçu.
Les Strobilanthes font partie de la famille des Acanthacées. Originaire d’Asie et de Madagascar, le genre Strobilanthes réunit près de 250 espèces de vivaces et de sous-arbrisseaux. Leur habitat naturel se situe en lisère de forêt ou en sous-bois. Le genre a été décrit pour la première fois par le botaniste Carl Ludwig Blume en 1826.
La plupart ne sont pas suffisamment rustiques pour survivre à nos hivers, à l’instar de Strobilanthes dyerianus, et se cultivent en pot ou comme une annuelle.
Cependant, une bonne trentaine d’espèces sont originaires des montagnes de l’Himalaya et sont donc suffisamment rustiques pour être accueillies dans nos jardins toute l’année. C’est le cas, entre autres, de Strobilanthes attenuata, de Strobilanthes yunnanensis, de Strobilanthes atropurpureus, de Stroblianthes nutans, de Strobilanthes walichii ou de Strobilanthes penstemonoides (anciennement rankanensis).
Les Strobilanthes ou strobilantes sont cultivés pour leur beau feuillage, parfois très coloré, et leur floraison estivale s’étalant sur l’automne, souvent d’un beau bleu. Les espèces rustiques sont plutôt des sous-arbrisseaux formant des buissons parfois d’un mètre en tous sens dans le cas de Strobilanthes penstemonoides.
Le feuillage est caduc. Les feuilles ovales sont opposées et finement dentées. Elles sont de couleur verte, occasionnellement pourpre (Strobilanthes brunetthy) ou violet-mauve (Strobilanthes dyerianus).
Les rameaux sont caractéristiques : ils présentent des nœuds plus ou moins renflées, desquels partent fréquemment de nouvelles racines lorsqu’ils touchent le sol, propageant ainsi la plante qui ne produit pas beaucoup de graines.
L’inflorescence est constituée de grandes fleurs tubulaires bleues à bleu-mauve, parfois blanches comme chez Strobilanthes nutans. Les fleurs sont le plus souvent groupées par deux au bout d’une fine hampe. La floraison débute en été et s’étale sur des mois, jusqu’aux premières gelées.
À noter que la plante redémarre sa végétation très tardivement au printemps, durant le mois de mai.
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Strobilanthes, ma vivace coup de cœurIl convient de scinder le genre Strobilanthes en deux catégories de culture. Les rustiques, pouvant être cultivés en pleine terre, et les non-rustiques que l’on cultivera en pot ou en jardinière à la belle saison.
Les Stroblianthes rustiques, comme Strobilanthes atropurpureus, Strobilanthes penstemonoides, Strobilanthes attenuata ou Strobilanthes nutans, seront plantés en pleine terre à la mi-ombre ou à l’ombre sous le couvert d’arbres. Dans le Nord, la plupart des espèces tolèrent une situation plus ensoleillée. Ces vivaces apprécient un sol frais et bien drainé, riche en humus et dépourvu de calcaire. Cependant, bien installées, les strobilanthes supportent le sec.
Pour les Strobilanthes non-rustiques, comme Strobilanthes dyerianus, le contenant devra être bien drainé. Utilisez pour cela un pot ou un bac perforé dans le dessous (trous de drainage) ! Placez au fond du pot une couche de billes d’argile ou de graviers puis remplissez d’un mélange d’un tiers terre de jardin, un tiers terreau universel et un tiers de compost. Placez le pot à l’abri du soleil direct et du vent froid.
La plantation des espèces suffisamment rustiques pour vivre au jardin toute l’année se fera au printemps lorsque la terre se sera suffisamment réchauffée, soit de mars à juin en fonction de votre climat. Plus tôt dans le Sud et le Sud-Ouest et vers mai-juin pour le Nord.
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Qu'est-ce qu'une plante rare ?La culture des strobilanthes est facile et l’entretien est très limité.
La plante avertit le jardinier lorsqu’elle a soif en laissant retomber son feuillage. Si c’est le cas, apportez un bon arrosoir d’eau non calcaire. Un bon paillage servira à maintenir un sol suffisamment humide pour éviter que la plante ne souffre. Le paillage protégera la souche d’une trop forte gelée en hiver.
On peut pincer les pousses terminales en juin (vous obtiendrez ainsi des boutures !), pour aider la plante à se ramifier. La touffe sera plus basse, la plante produira plus de fleurs, mais elles arriveront plus tard.
En sortie d’hiver, on rabattra les tiges sèches avant la reprise de la végétation : en mars-avril.
Placez votre Strobilanthes dans une coupelle remplie de billes d’argiles (ou de petits graviers) maintenues humides. Brumisez régulièrement la plante pour maintenir une bonne hygrométrie. Apportez au besoin un engrais liquide complet, bien dosé en Phosphore.
Si votre Strobilanthes se dégarnit de la base, vous pouvez le tailler en avril avant la reprise de la végétation. Une coupe d’environ un bon tiers de la hauteur sera suffisant.
Les Strobilanthes de pleine terre sont peu sensibles aux maladies et aux nuisibles.
Seuls les Strobilanthes cultivés en intérieur peuvent subir une attaque de cochenilles farineuses. Vous pouvez les enlever à l’aide d’une simple éponge humide ou un coton-tige imbibé d’alcool. Répétez cette opération autant de fois que nécessaire jusqu’à disparition des cochenilles.
Des semences sont disponibles dans le commerce, mais le semis donne des résultats peu encourageants. Au contraire du bouturage !
Bouturer un strobilanthes est, en effet, enfantin.
Plus simple encore, si votre strobilanthes se plait chez vous, vous pouvez utiliser la faculté naturelle de propagation de la plante. Au niveau des nœuds renflés, il y a ce qu’on appelle un « point d’abscission », c’est-à-dire un endroit de « cassure naturelle ». Bref, si vous secouez la plante, des morceaux se détacheront au niveau des nœuds. Ces bouts de tiges vont alors tomber au sol et produire des racines au départ de ce nœud. La plante se « bouture » ainsi toute seule.
Les Strobilanthes rustiques sont des plantes de sous-bois qui aiment la mi-ombre et les sols frais bien drainés. On les accueillera donc au jardin en compagnie d’autres plantes qui apprécient ces conditions de culture.
Le Strobilanthes penstemonoides sera en bonne compagnie avec des hostas, par exemple l’Hosta ‘Blue Cadet’ aux fleurs lavandes, et des épimédiums, comme l’Epimedium grandiflorum ‘Purple Pixie’ à la floraison rose pourpre vif.
Quelques Rodgersia henrici apporteront de la verticalité en lançant leurs hampes florales à plus d’un mètre de haut. On complétera le tableau par des thalictrums ou pigamons et, pourquoi pas, un Kirengeshoma palmata dont la floraison jaune beurre sortant d’un feuillage palmé très graphique accompagnera parfaitement la longue floraison des strobilanthes.
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