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Au jardin, les travaux de taille et de coupe sont nombreux et les situations (haies, rosiers, arbustes à tailler et même arbres à élaguer ou broussailles à supprimer…) sont tout aussi variées que les outils à utiliser. Sécateurs, cisailles, coupe branche, scie… certains sont assez polyvalents alors que d’autres sont dédiés à des tâches très particulières. Afin de réaliser ces travaux proprement et en toute sécurité, il est donc important d’utiliser l’outil adapté.
Pour tout savoir sur les outils de coupe manuels au jardin, découvrez notre fiche conseil.
Le sécateur est l’outil de coupe dont vous vous servirez le plus souvent. Il est donc impératif de bien le choisir. Il doit être parfaitement adapté à la forme de votre main et doit être choisi aussi selon si vous êtes droitier ou gaucher. Les lames doivent être en acier trempé et avec un traitement antirouille. Les poignées doivent posséder un revêtement antidérapant et le système de verrouillage des lames doit être facile d’accès et efficace.
Il est à noter aussi que les sécateurs sont à classer en deux grandes catégories : les sécateurs « à lames croissantes » et les sécateurs « à enclumes ».
Les sécateurs à lames croissantes possèdent une lame affûtée sur une face qui va venir glisser sur la contre-lame. La coupe est nette et précise. Ce type de sécateur est utilisé pour du bois vivant : taille de rosiers, arbustes, fruitiers…
Les sécateurs à enclumes sont moins chers et peuvent couper des rameaux plus larges que les premiers. Mais ils sont munis d’une épaisse lame affûtée sur les deux côtés qui vient s’écraser sur une partie aplatie, l’enclume. Ce type de sécateur écrase une partie du rameau et ne doit, pas conséquent, n’être utilisé que pour du bois mort.
Depuis quelques temps, certains sécateurs sont munis d’une poignée rotative qui limite la fatigue articulaire et les ampoules lors d’un usage intensif. Certains sont aussi conçus avec la tête de coupe inclinée de 30°, cela réduit aussi la fatigue et permet d’être plus précis.
Un des critères de choix en plus de l’adaptation à votre main est le poids de l’objet lui-même. Certains le préféreront léger comme une plume tandis que d’autres voudront un outil d’un certain poids pour une coupe plus précise.
Certains sécateurs sont munis d’une crémaillère pour pouvoir couper des rameaux d’un diamètre plus important. Hélas, l’effort consenti et la répétition du geste a tendance à fatiguer les mains. Un bon ébrancheur ou coupe-branches sera sans doute plus adéquat…
Suivez nos conseils pour bien choisir votre sécateur !
Lire aussi
Outils de jardinage : les indispensablesLe coupe-branches n’est finalement qu’un très grand sécateur qui s’utilise à deux mains. Il est utilisé pour couper des branches de plus gros diamètre : 20 à 40 mm. Il possède de long bras, de 50 à 90 cm, des lames plus grandes et, parfois, un système de démultiplication par crémaillère ou levier. Ses « longs bras » permettent aussi une utilisation pour des branches situées en hauteur mais aussi pour couper des rameaux placées au centre d’un buisson.
Comme son « petit frère » le sécateur, il existe aussi des modèles « à lames croissantes » pour le bois vivant et « à enclume » pour le bois mort.
Pour bien choisir votre ébrancheur, voici quelques critères à vérifier avant l’achat : l’outil doit être muni de lames en acier trempé antirouille et de poignées ergonomiques et antidérapantes. De plus, choisissez la grandeur et le poids de l’outil en fonction de vos besoins et de votre morphologie. Inutile de prendre une « grosse bête » si vous pouvez à peine le soulever.
L’échenilloir, malgré son nom bizarroïde*, n’est en réalité qu’une sorte de sécateur monté au bout d’une perche et actionné par l’intermédiaire d’une cordelette. Vous l’aurez compris, il est parfait pour supprimer des branches bien trop hautes et sans utiliser d’échelle. C’est un outil qui permet une taille douce ou la taille dite “en transparence” chez les arbres et arbustes ornementaux ou les arbres fruitiers.
Les échenilloirs sont souvent montés sur des perches télescopiques en matériaux légers permettant d’intervenir parfois à des hauteurs dépassant la dizaine de mètres. La tête de l’échenilloir, le “sécateur“, est actionnée par une cordelette et peut être équipée d’un système de poulies qui multiplie l’effort exercé pour faciliter l’action tranchante de la cisaille et ainsi couper des branches d’un diamètre conséquent.
Les têtes d’échenilloirs peuvent être à lames croissantes (coupe franche) pour du bois vert ou à enclume pour du bois mort. Certains échenilloirs sont munis d’une tête pivotante pour atteindre plus facilement des branches mal placées.
*Son nom proviendrait du fait qu’on utilisait cet outil auparavant pour couper les branches recouvertes de chenilles, comme par exemple dans le cas d’une invasion de la Processionnaire du Pin.
Une scie égoïne est une scie pleine et droite dont le tranchant est constitué de dents triangulaires affûtées. Une scie égoïne n’est pas nécessairement une scie prévue pour le jardin mais dans le langage courant c’est le cas. Une scie égoïne s’utilise en poussant la scie et permet de couper des sections assez grosses sans (trop) de blessure pour l’arbre.
La scie japonaise ressemble à sa cousine occidentale extérieurement mais ne s’utilise pas de la même façon. On ne pousse pas la scie mais on la tire vers soi car les dents sont tournées vers le jardinier. Il y a deux avantages à ce type de scie : on a plus de force dans l’exécution et la lame reste bien droite durant tout le sciage.
Ce sont des scies prévues pour les petites coupes à travers l’arbre ou l’arbuste. Les scies d’élagage sont parfois pliantes. Les lames de ces scies peuvent être droites ou courbées. Elles sont très légères, très maniables et savent se faufiler partout. La plupart de ces scies sont munies de dents de types “égoïne” donc s’utilisent en poussant.
Le pendant de l’échenilloir pour l’élagage en hauteur de branches de plus grosses sections. Il s’agit purement et simplement d’une scie égoïne montée sur une perche télescopique.
La cisaille à haie est cette sorte de grande paire de ciseaux que l’on utilise pour couper des rameaux verts et le feuillage des arbustes de haie. La cisaille de jardin est constituée de deux lames en acier prolongées par une poignée antidérapantes (c’est mieux !). Les lames doivent être robustes et si possible en acier inoxydable moins sensible à la corrosion. Il existe des lames droites, ce sont les cisailles à haie les plus classiques, mais on peut trouver des outils à lames ondulées ou crantées qui sont plus efficaces mais sont moins précises. La longueur des lames varient entre vingt et une soixantaine de centimètres. Les poignées peuvent être dans le prolongement des lames mais certaines poignées sont inclinées pour un travail moins fatiguant pour les épaules. Certaines cisailles à haie sont montées sur perche pour un travail de taille de haie en hauteur et sans échelle. Pour finir, certaines lames de cisailles sont fixées avec une crémaillère ou un levier pour couper démultiplier la force pour couper des rameaux.
L’autre type de cisaille manuelle est la cisaille à gazon, elle possède une articulation pour que les lames soit dans l’axe de la pelouse tandis que les mains restent dans le même axe que le bras. Elle peut être compacte et actionnée à une seule main : dans ce cas le jardinier doit s’accroupir pour couper le gazon ; à rallonge, ce n’est alors qu’une cisaille à une main mais dont la poignée est située en haut du bras ; ou à leviers, les lames sont actionnées par un mouvement d’écartement ou de rapprochement des bras comme pour un coupe-branche. Les lames doivent être confectionnées en acier inoxydable et les poignées doivent être ergonomiques. Ce type de cisaille fait subir un certain effort articulaire au niveau du poignet pour les compactes et au niveau des épaules pour les cisailles à leviers, il est donc nécessaire de choisir du bon matériel adapté à votre morphologie.
Le croissant doit son nom à la forme de sa lame en forme… de croissant. Cet outil, un peu désuet, était utilisé pour la coupe grossière des haies et des broussailles. On l’utilisait aussi pour le plessage des haies vivantes.
La serpe ressemble dans l’allure et l’utilité au croissant. C’est un outil au tranchant courbe mais dont la lame est assez épaisse et dont on se servait autrefois pour la taille des arbustes et des haies. La serpe peut aussi être utilisée pour couper des chaumes ou des herbes sèches mais est bien moins tranchantes et moins précises qu’une faucille.
Autrefois très utilisée, puis oubliée au profit des machines, la faux ou faulx refait surface ces dernières années. Silencieuse, non polluante et durable, et finalement plus efficace et bien moins dangereuse que les outils modernes, la faux a encore de beaux jours devant elle. La faux est principalement utilisée pour faucher l’herbe, les graminées et les tiges sèches des vivaces et des annuelles. La faux est formée d’une longue lame effilée (de 60 à 90 cm) et arquée. Elle est fixée sur un long manche en bois ou en métal (140 à 200 cm) muni de deux poignées, l’une à mi-hauteur et l’autre à l’extrémité opposée à la lame. La première poignée doit se fixer sur le manche selon sa morphologie. Certaines faux sont munies d’un lame plus courte mais plus épaisse, ces dernières sont très efficaces pour le débroussaillage de plantes plus “costaudes” comme les ronces, les chardons, les orties et… même de jeunes pousses de ligneux.
L’utilisation nécessite un peu de formation et une pointe d’habitude. Mais passées les premières fauches, on a tôt fait d’être très efficace et de surpasser en rapidité et efficacité le travail des machines modernes. De plus, la faux se révélera à la longue moins fatigante et moins usante pour le dos et les articulations. Dernier point intéressant, la faux coupe même s’il pleut, gèle, neige et même… dans l’eau. Si vous devez gérer des roselières en milieux naturels, vous allez vite remettre la “débrou” dans la remise au profit d’une faux.
Remarque : la lame doit être régulièrement affûtée et entretenue pour une coupe optimale.
On dirait une sorte de “bébé faux“. En réalité, ce serait plutôt son ancêtre ! On l’utilise plus ou moins pour les mêmes raisons que la faux, mais la faucille s’utilise à une main et pour de petites surfaces. Très précise et rapide, cet outil se révèle une bénédiction pour couper les chaumes et tiges sèches d’un massif, pour débroussailler autour de jeunes arbres et arbustes, pour couper des orties rapidement…
Découvrez la houe japonaise, un outil polyvalent qui permet de couper également. Olivier vous le présente en vidéo.
Pas réellement un outil de coupe, le greffoir n’en est pas moins un couteau. Le greffoir sert à… greffer. Il possède une lame très tranchante qui permet l’incision des rameaux du porte-greffe avant d’y insérer le greffon. Le greffoir est bien souvent équipé d’une petite spatule pour soulever l’écorce du porte-greffe. Vous l’aurez compris, ce type d’outil est à réserver aux jardiniers les plus avertis. Le greffoir est souvent à lame repliable pour pouvoir le garder dans sa poche.
La serpette peut servir aussi pour les greffes mais pas seulement. C’est un couteau solide dont la lame est courbe et très tranchante. Outre le travail d’incision lors des greffes, on peut utiliser la serpette pour couper les fruits, des rameaux, des fleurs ou même des liens. Comme le greffoir, la serpette est, de nos jours, quasiment toujours commercialisée à lame repliable.
Eric.D, le 19 Février 2020
Merci, c'est un très beau blog avec des super conseils. Je vous remercie pour toutes vos astuces. L'entretien de mon jardin sera assuré avec vos recommandations.
Wentzel, le 10 Octobre 2023
Je voudrais savoir à quelle période nous pouvons faire des boutures.
Merci
Réponse de Ingrid, le 12 Octobre 2023
Bonjour,
La période de bouturage dépend de la plante que vous souhaitez multiplier. Pour la plupart des plantes d'extérieur couramment cultivées en France :
Les boutures herbacées se font en fin de printemps.
Les boutures semi-ligneuses s'effectuent en été.
Les boutures ligneuses se réalisent en automne ou en hiver.
Cependant, chaque plante a ses spécificités. Il est donc préférable de consulter nos fiches dédiées que vous trouverez ici : Bouturer