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Comment choisir le pot idéal pour rempoter une plante ?

Comment choisir le pot idéal pour rempoter une plante ?

Choisir la bonne taille de pot, le bon matériau et le bon moment pour effectuer son rempotage

Sommaire

Mis à jour le 22 Septembre 2023  par Marion 8 min.

Pour les jardiniers débutants, c’est l’étape souvent redoutée : le rempotage d’une plante ! Si le pot est souvent choisi pour sa fonction esthétique, il doit également répondre aux besoins des végétaux.

Rappelons que le rempotage est nécessaire pour deux raisons principales.

  • Au fil du temps, la plante développe ses parties aériennes, mais aussi ses racines. Lorsqu’elles n’ont plus assez d’espace, la croissance s’arrête et la plante peut finir par dépérir.
  • Lors de la culture en contenant, le substrat (mélange dans lequel la plante est cultivée) perd plus rapidement ses éléments nutritifs que lors d’une culture en pleine terre. Il faut donc le renouveler pour permettre à la plante de se nourrir à nouveau.

Voici nos conseils pour bien choisir le nouveau pot qui accueillera votre plante et faire du rempotage un rituel facile et rapide.

plantes en pot

Comment bien choisir son pot pour ses plantes ?

Hiver Difficulté

Les signes indiquant qu’il faut rempoter votre plante

  • La croissance est stoppée. La plante ne pousse plus (pas de nouvelles feuilles, tiges ou fleurs). Elle stagne depuis plusieurs semaines, et ce en dehors de sa période de dormance (généralement l’hiver).
  • Les racines débordent du pot. Elles ressortent par le dessus et ne sont plus enterrées, ou bien elles fuguent par le dessous à travers les trous de drainage.

Si vous constatez l’un de ces symptômes, c’est signe qu’il est temps de rempoter votre plante !

Quand procéder au rempotage de ma plante ?

Le rempotage des plantes a idéalement lieu lors de la période de dormance des végétaux. Procédez donc au début du printemps, ou bien à l’automne. Pour les plantes d’extérieur, procédez impérativement en dehors des périodes de gel ou de sécheresse.

Le rempotage s’effectue généralement tous les deux à trois ans. L’année où vous ne pratiquez pas de rempotage, vous pouvez effectuer un surfaçage, c’est-à-dire un remplacement des premiers centimètres de substrat par du neuf. Cette solution est également envisagée lorsque la plante est trop lourde pour être déplacée, qu’il est difficile d’envisager un contenant plus grand (surtout pour les plantes d’intérieur) ou que la plante a atteint sa taille définitive.

Quelques exceptions peuvent vous pousser à rempoter à d’autres moments dans l’année.

  • Si vous venez d’acheter une nouvelle plante. Nous vous conseillons de rempoter rapidement tous nouveaux sujets, les contenants dans lesquels ils poussent étant généralement trop petits et le substrat ayant épuisé ses réserves nutritives.
  • Si votre plante a été sujette à une maladie ou à une attaque de ravageurs. Dans ce cas, changez complètement l’intégralité du substrat et nettoyez soigneusement le contenant (il n’est toutefois pas nécessaire de la rempoter dans un pot de taille supérieure ici).
  • Si votre plante n’est plus stable dans son pot. Les parties aériennes déséquilibrent le contenant, qui vient à tomber.
rempoter plante

Il est souvent utile de rempoter ses plantes après achat

Quelle taille de nouveau pot choisir ?

Trouver le bon équilibre : ni trop grand, ni trop petit

Le nouveau contenant dans lequel vous allez rempoter votre plante devra être plus grand que le précédent. Mais la notion de « plus grand » est parfois assez floue et les volumes peuvent être exprimés de façon différente (en litres ou en cm). On entend souvent qu’il faut simplement choisir la taille supérieure : si votre plante est dans un pot de 30 cm de diamètre, optez pour un contenant de 40 cm de diamètre. Mais la taille du futur pot dépend en fait de critères complémentaires.

  • Les dimensions globales de la plante, parties ariennes et motte (système racinaire entouré de substrat) Généralement, un contenant 2 à 3 fois plus grand en hauteur et en largeur que ces mensurations est idéal.
  • La croissance de la plante. Si elle est lente comme chez les cactées et plantes grasses, un contenant de taille 1,5 fois supérieure suffit. S’il s’agit d’une plante à croissance rapide, il vaut mieux choisir un contenant 3 fois plus grand.

Notez qu’un pot trop grand n’est pas souhaitable, même si vous pensez gagner du temps sur les futurs rempotages. Au-delà de l’aspect esthétique (la plante semblera perdue au milieu de son contenant donc l’ensemble ne sera pas très harmonieux), beaucoup de végétaux cultivés en pot apprécient d’être un peu à l’étroit pour bien grandir ou fleurir.

Choisir la forme adaptée

Vous trouverez des contenants de toutes formes : ronde, carrée, rectangulaire… Celle-ci est souvent simplement choisie par souci d’esthétisme. Par contre, la profondeur du contenant est un facteur essentiel à prendre en compte, qui dépend du développement racinaire de la plante. La moyenne est généralement de 30 à 40 cm de profondeur.

Certaines plantes n’ont besoin que de peu de place et de substrat pour se développer, comme les joubarbes ou les autres vivaces de rocaille, ainsi que certaines fleurs annuelles. Il s’agit de végétaux au système racinaire superficiel, restant en surface. Ces plantes peuvent se contenter de contenants, comme des coupelles, auges, vasques ou jardinières d’environ 10 à 20 cm de profondeur.

À l’inverse, certaines plantes disposent d’un système racinaire profond et volumineux. C’est par exemple le cas des plantes à rhizomes comme le Strelitzia, mais aussi des arbustes fruitiers et des plantes grimpantes. Pour elles, choisissez des contenants d’au moins 50 à 60 cm de profondeur.

Quel matériau choisir ?

Il existe différents matériaux, chacun ayant leurs avantages et inconvénients. Ils seront choisis en fonction de plusieurs critères :

  • esthétique ;
  • maniabilité et poids (si les contenants doivent être accrochés ou posés sur une terrasse ou un balcon) ;
  • résistance ;
  • isolation ;
  • prix.

La terre cuite

Il s’agit du matériau privilégié, que nous vous conseillons le plus souvent d’utiliser. La terre cuite ou argile est une matière poreuse d’origine naturelle.

Les avantages :

  • elle laisse respirer le substrat et permet à l’eau de s’évaporer rapidement ;
  • les contenants sont assez économiques à l’achat et trouvables facilement en magasin ;
  • ils offrent une bonne stabilité ;
  • ils disposent déjà d’un trou de drainage ;
  • c’est un matériau naturel de couleur sobre qui s’adapte à tous les styles d’intérieurs ou d’extérieurs.

Les inconvénients :

  • c’est une matière fragile, qui ne résiste pas aux coups, aux chutes ou au fort gel ;
  • les contenants sont plus lourds, pas toujours faciles à déplacer lorsqu’il s’agit de gros volumes.

Les contenants en terre cuite seront par exemple adaptés aux plantes qui n’apprécient pas l’humidité, comme les plantes grasses et cactus, Sansevieria, Dracaena, etc. Si vous avez tendance à trop arroser vos plantes, il s’agit également d’une bonne solution.

Le plastique

Les avantages :

  • ce sont les contenants les moins chers à l’achat ;
  • il existe une grande variété de couleurs et formes ;
  • ils sont légers, faciles à manier et à déplacer ;
  • l’eau s’y évapore moins vite puisque la matière est imperméable ;
  • ils supportent assez bien le gel et résistent aux chocs.

Les inconvénients :

  • ils sont moins écologiques, même s’il existe de plus en plus de contenants en matériaux recyclés et fabriqués en France (empreinte carbone des transports réduite) ;
  • ils peuvent être instables si les parties aériennes de la plante sont volumineuses ;
  • sur certains modèles, il faut percer soi-même les trous de drainage ;
  • leur couleur peut s’altérer sous l’effet des UV ;
  • l’esthétisme est souvent moins valorisé, mais il est possible de les placer dans de jolis cache-pots.

Les contenants en plastique seront plutôt réservés aux plantes qui aiment les substrats humides ou frais, comme les Alocasia, fougères ou Hydrangeas.

D’autres matériaux

Vous trouverez également des contenants en céramique. Contrairement à la terre cuite, ceux-ci sont recouverts d’une couche qui les rend imperméables (ils ne sont donc pas poreux). Ils sont très esthétiques, mais leurs inconvénients sont ceux de la terre cuite : fragilité et lourdeur. De plus, ils sont chers à l’achat.

Les contenants en résine, fibre de terre ou ciment reprennent les propriétés du plastique, mais sont plus esthétiques et offrent un style contemporain.

Les contenants en bois, type bacs à palmiers ou orangerie, sont également assez populaires. Ils offrent une bonne isolation contre les éléments (chaleur, froid, vent) et sont résistants. Leur esthétique naturelle s’intègre facilement dans un jardin ou un intérieur. L’inconvénient est qu’ils nécessitent un traitement régulier, qu’ils sont plus difficiles à déplacer et que leur durée de vie varie selon la qualité du bois.

Enfin, il existe des contenants en métal (zinc, aluminium) de type auges ou bassines. Ils apportent une touche champêtre et vintage. Toutefois, rares sont ceux qui possèdent déjà des trous de drainage. Si vous ne souhaitez pas les percer, nous vous conseillons de les utiliser plutôt comme cache-pot. Notez également que, placés en plein soleil, ils peuvent facilement chauffer.

Notes : il existe des pots à réserve d’eau, fabriqués en différents matériaux. Réservez-les aux plantes appréciant les sols constamment frais et humides.

Les couleurs

Les contenants de couleurs foncées chaufferont plus rapidement au soleil que ceux de couleurs claires. Ils créeront donc plus rapidement des écarts de températures, auxquelles certaines plantes sont particulièrement sensibles.

formes pots

Il existe toutes formes et couleurs de pots et de nombreux matériaux. Si le choix est souvent esthétique, d’autres considérations entrent en jeu

Les erreurs à ne pas faire au moment de rempoter sa plante

Négliger l’hygiène

Il est courant de réutiliser d’anciens contenants pour le rempotage de ses plantes. Pour éviter tout risque de transmission de maladies, nous vous conseillons de toujours les nettoyer en amont. De l’eau tiède et du savon noir suffisent pour obtenir un pot propre rapidement.

Choisir un substrat mal adapté

Le choix du substrat de culture est important, puisque la diffusion d’éléments nutritifs est limitée en pot. Par facilité, vous pouvez opter pour les terreaux spécifiques déjà adaptés aux différents types de plantes. Il en existe pour plantes en pots ou jardinières, pour plantes d’intérieur, pour plantes grasses, pour orchidées, pour plantes acidophiles, pour plantes méditerranéennes, etc.

Autre solution : composez vos propres mélanges adaptés aux besoins de chaque plante.

  • Pour les végétaux aimant les sols légers et drainés, mélangez moitié de terreau horticole classique (ou de terre du jardin) avec moitié de sable ou d’éléments drainants (tessons de terre cuite, billes d’argile, pouzzolane…).
  • Pour les végétaux aimants les sols riches, ajoutez une poignée de compost ménager bien décomposé ou d’engrais spécifiques (corne broyée, sang séché…).
  • Pour les végétaux ayant besoin d’un substrat humide, ajoutez de la sphaigne, qui a la capacité de retenir l’eau plus longtemps.
  • etc.

Oubliez le drainage

Le drainage est indispensable pour éviter que l’eau ne stagne au fond du pot et ne fasse pourrir les racines. Choisissez toujours des contenants au fond percé. Pour la plupart des plantes, il est conseillé de rajouter une couche supplémentaire de matériaux au fond du pot (tessons, billes d’argile…) pour permettre à l’eau de s’écouler sans que les racines baignent dedans.

Le cas de la soucoupe

Certains la trouvent peu esthétique, mais la soucoupe a plusieurs utilités en l’absence de cache-pot : elle permet de laisser le temps au substrat de se gorger d’eau par capillarité (surtout lorsqu’il est très drainant). Mais elle sert aussi à protéger les supports sur lesquels la plante est posée (sol, meubles, etc.).

Pensez toutefois à la vider au bout d’une vingtaine de minutes s’il reste de l’eau, pour éviter d’asphyxier les racines.

soucoupe

La soucoupe est utile, elle permet aussi de voir l’eau bue par la plante et de la vider s’il en reste

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