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Arrosage automatique : les différents systèmes, lequel choisir ?

Arrosage automatique : les différents systèmes, lequel choisir ?

Tous nos conseils pour faire le bon choix

Sommaire

Mis à jour le 16 Avril 2024  par Jean-Christophe 7 min.

Au jardin, l’arrosage fait partie des gestes indispensables pour conserver, en été, des plantes en pleine forme et de généreuses floraisons.

Qu’il s’agisse de la pelouse, des massifs de fleurs ou d’arbustes, des haies, des plantes cultivées en pot sur un balcon ou encore du potager, l’installation d’un système d’arrosage automatique libère le jardinier et permet des économies d’eau pouvant aller jusqu’à 70 %. Des simples cônes à l’arrosage intégré, en passant par l’arrosage par aspersion ou au goutte-à-goutte, chaque système assure une irrigation régulière, d’autant plus quand il est raccordé à un programmateur, et permet à vos plantes de ne jamais souffrir de la sécheresse, même lors de vos absences et départs en vacances. Découvrez les différentes options pour que votre jardin ne manque jamais d’eau et nos conseils pour vous aider à faire le bon choix !

Découvrez aussi nos conseils pour un installer un arrosage automatique sur balcon ou terrasse.

Difficulté

Les différents systèmes d'arrosage automatique

L’arrosage par aspersion

Qu’ils soient oscillants, circulaires ou semi-circulaires, canons, à impulsion, sur trépied, sur traîneau ou sur pic, les arroseurs par aspersion (parfois appelés ‘sprinklers’) permettent d’irriguer de grandes surfaces, comme le ferait une pluie naturelle.

Ils sont adaptés à l’arrosage des pelouses, mais à l’heure où l’eau devient de plus en plus une ressource à préserver, je vous invite à laisser faire la nature. Si les pluies sont suffisantes, tant mieux ! Si en revanche votre gazon jaunit au cœur de l’été, ce n’est pas dramatique. Dès les premières pluies automnales, il reverdira. Chaque année, des restrictions d’arrosages sont régulièrement mises en place et limitent en outre vos marges de manœuvre. Pour en savoir plus, lisez notre article : Les restrictions d’eau et d’arrosage : comment les gérer ?

Ce système d’arrosage peut également être utilisé pour les massifs d’arbustes et de vivaces, mais il présente le double inconvénient d’arroser les feuillages (certaines plantes n’apprécient pas et peuvent alors développer des maladies) et de ne pas cibler les plantes arrosées. Toutes n’ont en effet pas les mêmes besoins, sans parler des herbes indésirables, qui se développent encore plus si vous leur apporter de l’eau. Il est également nécessaire de disposer de plusieurs asperseurs ou de les déplacer pour couvrir les surfaces les plus importantes.

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Privilégiez plutôt des systèmes plus économes en eau et plus précis.

L’arrosage par micro-aspersion

Le principe est à rapprocher du précédent, mais l’arrosage est ici plus ciblé. Un réseau principal débute à la source d’alimentation (robinet par exemple) et se divise ensuite en réseaux secondaires, chacun muni d’un micro-asperseur, souvent fixé sur une tige à ficher dans le sol. Une pluie fine est ainsi délivrée à basse pression et permet d’alimenter en eau de grands massifs. Réglable (débit, rayon d’arrosage), ce système permet d’apporter une quantité d’eau plus adaptée et plus ciblée, mais là encore, l’ensemble des plantes est arrosé par le dessus (y compris les indésirables), et les végétaux doivent pouvoir le supporter sans risque sanitaire. L’arrosage par aspersion présente certains avantages. Son installation est facile, et nécessite un nombre limité de pièces à assembler. Les asperseurs, placés hors-sol, ne sont en outre pas souillés par la terre. Le déplacement des différents asperseurs est facile à mettre en œuvre. L’utilisation de raccords simples ou en ‘T’ autorise la mise en place d’un réseau adapté à la configuration de la zone concernée.

L’arrosage au goutte-à-goutte

Un réseau principal, représenté par un tuyau en polyéthylène plus ou moins rigide, est déroulé au sol. Tout au long de ce dernier, des tuyaux souples de plus petit diamètre sont raccordés et reliés à des goutteurs (différentes versions existent). Chaque goutteur est positionné au pied de la plante à arroser, et le débit, réglable, permet d’apporter la juste quantité en fonction du végétal.

Fonctionnant également en basse pression, l’arrosage au goutte-à-goutte permet un arrosage très ciblé et est facile à mettre en œuvre. Des kits «prêts à poser» sont même disponibles. Très adaptable, l’arrosage au goutte-à-goutte nécessite autant de goutteurs individuels que de plantes à arroser, mais il évite le contact de l’eau avec le feuillage et limite ainsi le développement de certaines maladies, tel le mildiou sur les tomates ou le marsonia pour les rosiers.

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L’arrosage micro-poreux

Il s’agit ici d’utiliser un tuyau souple muni de ‘pores’ qui permettent à l’eau de suinter lentement sur toute sa longueur. Peu coûteux, il est particulièrement facile à mettre en œuvre car il ne demande aucun montage. Il suffit en effet de dérouler le tuyau, en ligne ou en le faisant serpenter entre les plantes. Ce système peut fonctionner lorsqu’il est relié à une réserve d’eau, située en hauteur afin de créer une pression suffisante. Cependant, le tuyau, en contact direct avec la terre, peut facilement se boucher. Le débit est également parfois irrégulier entre le début et la fin du circuit, et la mise en place de dérivations accentue encore ce problème. La quantité d’eau apportée est difficile à évaluer et ne peut être réglée selon les besoins spécifiques de chaque plante. Enfin, avec le temps, il peut arriver que ces tuyaux micro-perforés deviennent cassants.

L’arrosage intégré (ou enterré)

Ce système d’arrosage est certes le plus discret mais aussi le plus difficile à mettre en œuvre. L’enfouissement des canalisations impose de creuser des tranchées qui, une fois en place, interdisent tout déplacement ou toute nouvelle plantation dans les zones concernées. Les asperseurs sortent du sol sous l’effet de la pression, arrosent votre gazon ou vos plantations, pour disparaître une fois le cycle terminé. L’ajout de pompes est nécessaire en cas de pression insuffisante, et toute anomalie dans le circuit impose des manipulations peu pratiques. Ce système d’arrosage représente un coût supérieur aux précédents et se justifie dans le cas de surfaces importantes.

Choisir un système d'arrosage automatique adapté à votre jardin

Choisissez un système d’arrosage adapté en fonction de l’utilisation souhaitée. Voici quelques pistes pour vous aider dans votre sélection.

  • Pelouses : pour les petites surfaces (inférieures à 50 ou 100 m²), optez pour un système d’arrosage par aspersion. Si vous disposez d’une très grande pelouse, l’investissement dans un réseau enterré peut s’avérer rentable.
  • Haies, potager et cultures en lignes : les systèmes d’arrosage par tuyau micro-poreux et par micro-aspersion se prêtent bien à cet emploi. Certaines plantes exigent de conserver un feuillage sec, ce qui rend l’utilisation d’un goutte-à-goutte plus sage. Découvrez nos conseils pour Bien arroser le potager en été.
  • Massifs, plate-bandes : l’arrosage par aspersion, par micro-aspersion et au goutte-à-goutte, ainsi que l’utilisation d’un tuyau micro-perforé peuvent convenir. Choisissez l’un ou l’autre en fonction de la surface, de la capacité de vos plantes à supporter un arrosage de leur feuillage ou de la facilité de mise en œuvre.
  • Plantes en pots sur balcons et terrasses : tous les arrosages par aspersion ou micro-poreux sont à proscrire. Optez pour le goutte-à-goutte, en assignant un ou plusieurs asperseurs par pot (selon sa taille et le nombre de végétaux), et réglez le débit en fonction des besoins de chaque plante. Pour en savoir plus, lisez notre article Plantes en pot et arrosage : gérer les grosses chaleurs pendant votre absence.

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Arrosage automatique, alternatives et astuces

Si les arrosages automatiques sont pratiques et économiques, il n’est pas toujours possible ou souhaité de procéder à leur installation. Heureusement, des alternatives existent. Elles permettent de se libérer un peu de la corvée d’arrosage ou d’éviter que vos plantes et votre jardin ne souffrent trop pendant vos absences.

  • Les cônes en céramique poreuse, aussi appelés carotte d’irrigation ou d’arrosage, fonctionnent très simplement. Ils peuvent être vissés sur une bouteille d’eau (1,5 litres ou davantage) que l’on retourne pour la planter dans la terre. Il est aussi possible de les relier, via de fins tuyaux, à une réserve d’eau (recouverte pour limiter l’évaporation et la colonisation par des insectes) que l’on place en hauteur. L’autonomie d’un tel système dépend bien sûr du volume d’eau disponible et convient davantage pour les plantes en pots sur un balcon.
  • Pour les jeunes arbres (plantés en isolé ou en verger par exemple), vous pouvez vous tourner vers les oyas. Ces jarres en terre cuite, de dimensions variables, sont enterrées au pied des végétaux. Il suffit de les remplir d’eau et de laisser celle-ci filtrer jusqu’aux racines à travers leur matériau poreux. Pensez simplement à vérifier le niveau d’eau de temps en temps.
  • Pour les plantes les plus gourmandes en eau, placez une soucoupe sous les pots ou mélangez à la terre de plantation un rétenteur d’eau de type Stockosorb. Ils emmagasinent l’eau à chaque arrosage et la diffuse selon les besoins de la plante.
  • Des kits d’arrosage proposent une pompe, à placer dans une simple réserve d’eau. Fonctionnant à l’énergie solaire, elle peut ainsi être installée n’importe où dans le jardin.

Arrosages automatiques, modulables et adaptables

De nombreux systèmes d’arrosages fonctionnent avec un programmateur, alimenté à l’énergie solaire ou grâce à une pile. Ce dernier permet de sélectionner à quelle heure, combien de fois et pendant combien de temps arroser. Dans tous les cas, préférez tôt le matin ou tard le soir. Certains peuvent être reliés à un sonde d’humidité qui, selon la météo, active ou pas une cession d’arrosage. Des versions sont même pilotables depuis une tablette numérique ou un téléphone portable.

Les programmateurs peuvent être couplés à un filtre pour limiter le risque de voir les asperseurs se boucher sous l’effet d’impuretés.

Équipés d’un diffuseur d’engrais liquide, ils assurent une fertilisation régulière des plantes les plus gourmandes.

Fonctionnant souvent à basse pression, il est nécessaire d’installer un réducteur de pression en début de circuit.

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Entretien et hivernage des arrosages automatiques

En hiver, vos plantes ne nécessitent plus d’arrosages assistés. Les pluies naturelles suffisent à leurs besoins.

Votre système d’arrosage doit être nettoyé et retiré afin de ne pas être endommagé ou de se rompre sous l’effet du gel.

Voici ce qu’il faut faire avant l’arrivée du froid :

  1. Vidangez votre circuit. Coupez l’alimentation en eau à la base et ouvrez les vannes de purge ou d’arrêt situées en fin de réseau, afin d’évacuer l’eau présente dans les tuyaux.
  2. Retirez les goutteurs ou asperseurs et faites-les tremper dans un mélange à part égale d’eau tiède et de vinaigre, pour les nettoyer du calcaire qui s’est accumulé en saison. Rincez-les ensuite à l’eau claire.
  3. Dévisser le programmateur, videz-le de son eau et enlevez les piles.
  4. Enroulez les tuyaux sans les plier.
  5. Stocker votre matériel dans un local à l’abri du gel.

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