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“Arbre de fer”, “Hêtre de Perse”, “Arbre perroquet”… Les sobriquets de ce pourtant méconnu petit arbre ne manquent pas ! Flamboyant de multiples couleurs en automne, le feuillage devenant alors vert, jaune, rouge et orange, il apporte aussi une présence au jardin durant les autres saisons, grâce notamment à son port particulier, plus large que haut. Les branches en vieillissant semblent ployer sous le poids des années et l’écorce s’exfolie peu à peu pour laisser entrevoir des tâches jaunâtres, ce qui lui confère un petit plus durant la mauvaise saison.
La floraison, bien que discrète pour le jardinier, l’est beaucoup moins pour les premières abeilles et bourdons qui tentent une sortie tôt au printemps. En effet, les fleurs sont mellifères et très nourrissantes à un moment où la nourriture pour les insectes vient à manquer terriblement.
D’une rusticité sans faille, sans maladie, pratiquement sans entretien et s’accommodant de toutes bonnes terres fraîches et drainées, le Parrotie de Perse mérite bien d’être plus planté dans nos jardins. Il ne redoute que deux choses : les fortes chaleurs et le manque d’eau ! Oubliez-le donc pour le Sud du Pays.
D’une croissance assez lente, le Parrotia persica peut être planté au sein d’une haie libre ou dans un petit bosquet parmi d’autres arbustes aux belles couleurs automnales. Mais c’est en isolé, au milieu d’un espace bien dégagé, qu’il pourra vous offrir le plus beau spectacle dans toute sa majesté automnale, devenant à coup sûr l’un des points focal de votre jardin. À noter qu’il existe dorénavant des variétés s’accommodant très bien de la culture en pot.
Le Parrotie de Perse (Parrotia persica) appartient à la famille des Hamamelidaceae et est désormais la seule espèce du genre Parrotia mais il en existe plusieurs variétés. Ce petit arbre ou grand arbuste est originaire des forêts mixtes du nord de l’Iran et de l’est du Caucase, d’où son nom d’espèce “persica”, mais se raréfie dans son milieu naturel. Il est appelé “arbre de fer” ou encore “bois de fer” en raison de la dureté de son bois. Un autre de ses (nombreux) surnoms est “arbre perroquet” en raison des couleurs flamboyantes du feuillage en automne. On peut en outre retrouver cet arbuste dans d’anciens ouvrages sous le nom de Hamamelis persica.
L’arbre de fer est un grand arbuste ou un petit arbre mesurant entre 5 à 10 m de haut en culture, mais il peut monter jusqu’à 20 m dans son aire naturelle. Il possède un tronc trapu et un port très étalé, plus large que haut (souvent près de 10 mètres de large). Les branches des sujets âgés s’inclinent jusqu’au sol. Son système racinaire est important et l’arbre a même tendance à drageonner.
L’écorce est de couleur grise, mais elle s’exfolie avec le temps pour découvrir des zones jaunâtres, un peu comme celle du platane. Les jeunes rameaux sont vert-brun avec des petits poils et des bourgeons de couleur pourpre très foncé, eux-mêmes légèrement pubescents.
Le feuillage caduc est constitué de feuilles ovales d’environ 8 cm de long et de couleur vert brillant au printemps et en été (rougeâtre au débourrement) mais il devient progressivement très coloré en automne avec des couleurs apparaissant en même temps : vert, jaune, orange et rouge cramoisi à pourpre. La moitié supérieure de la feuille est bordée de dents arrondies et les nervures sont saillantes, rappelant un peu la feuille du hêtre. On le surnomme d’ailleurs aussi “hêtre de Perse“.
Les fleurs sont hermaphrodites, petites et sans pétales, et sont constituées d’étamines écarlates entourées de bractées brunes. Elles apparaissent directement sur les branches à la fin de l’hiver (fin février-début mars) juste avant l’apparition des feuilles. Les fleurs, bien qu’insignifiantes, sont très mellifères et constituent une belle source de nourriture aux premiers butineurs à la sortie d’hiver. Le fruit issu de la fécondation ressemble un peu à une noix et est constitué d’une capsule duveteuse à 4 loges. Les graines sont de couleur brun clair.
Le Parrotia atteint sa maturité sexuelle à partir d’une dizaine d’années. C’est un arbre à la croissance relativement lente, il ne gagne qu’environ 30 cm par an, mais il peut vivre facilement deux cents ans.
Nota bene : il ne reste plus qu’une espèce dans le genre Parrotia. Autrefois, il en contenait d’autres tels que Parrotia jacquemontiana devenu Parrotiopsis jacquemontiana et Parrotia subaequalis devenu Shaniodendron subaequalis.
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La floraison du Parrotia persicaLe Parrotie de Perse est un arbre très rustique, car il résiste à des gelées pouvant aller jusqu’à -25 °C. En revanche, ils détestent la chaleur et redoutent la sécheresse, bien qu’ils se montrent assez résistants une fois bien installés. Il faudra donc éviter de les planter au Sud de la Loire, le climat ne leur convenant guère.
Cet arbre apprécie les sols riches, profonds et acides (les couleurs automnales y sont alors bien plus belles) mais supporte un sol calcaire. Il a besoin aussi que le sol reste frais, mais bien drainé. Il peut s’accommoder facilement des terres argileuses.
La situation idéale est une exposition ensoleillée, mais non brûlante, ou la mi-ombre, protégée du vent desséchant.
Il convient de prévoir un espace important pour cet arbre qui a tendance à s’étaler beaucoup : au moins 10 mètre de large une fois adulte. Sauf si vous choisissez une variété à port plus étroit comme ‘Vanessa’ ou ‘Persian Spire’.
La meilleure période de plantation se situe à l’automne (novembre-décembre). On peut aussi planter en début de printemps si le sol n’est pas gelé.
Très peu d’entretien est à prévoir pour les parroties. Un paillage est très apprécié, surtout durant les premières années, pour maintenir la fraîcheur et l’humidité en été.
En période de sécheresse, il convient de vérifier si votre Parrotie de Perse ne souffre pas d’un manque d’eau.
Aucune taille n’est réellement à prévoir. À la rigueur, vous pouvez supprimer, juste avant la reprise de la végétation (février) les branches fragiles, mortes ou qui se croisent pour préserver un port harmonieux et sain.
Cet arbuste ou petit arbre ne souffre d’aucune maladie et n’est attaqué par aucun ravageur.
Le semis est difficile et long, les graines mettent 18 mois à germer avec un très faible taux de germination.
En réalité, l’arbre marcotte naturellement. Le marcottage par couchage est une opération facile à réaliser en mars-avril. Recourbez quelques beaux rameaux souples jusqu’au sol. Fendez au préalable l’écorce de ces rameaux sur quelques centimètres et sur 2 mm d’épaisseur. Enterrez vos marcottes au niveau de la partie fendue et fixez-la à l’aide d’un “U” en métal inoxydable. Maintenez humide et attendez au moins deux ans avant de séparer la marcotte de la plante mère. Ôtez-la délicatement une fois celle-ci racinée puis placez-la en pot.
En juin, on peut tenter le bouturage de rameaux semi-aoûtés à l’étouffée. On prélève de jeunes rameaux dont on taille le talon en biseau. Il convient de retirer les feuilles et de n’en gardez qu’une seule pour réduire l’évapotranspiration. Le substrat doit être léger, un mélange de 50 % terreau pour semis et 50 % de sable sera parfait. Gardez humide, mais sans excès. Les boutures non racinées ne “boivent” pas et l’humidité excessive va amener de la pourriture. Les premières racines apparaîtront dès l’automne, mais il vaut mieux attendre le printemps pour rempoter. Attendez au moins l’automne suivant ou mieux l’année suivante pour planter en pleine terre.
Le Parrotie est greffé sur les Hammamelis : c’est normal, ils sont issus de la même famille botanique. Cette technique n’est à réserver qu’aux spécialistes (surtout vu le prix des Hammamelis…). Sachez simplement que si vous voulez vous lancer tout de même, c’est la méthode dite « en fente » qui est utilisée et réalisée en février.
Si on demande aux jardiniers quelle est leur saison préférée, certains vous répondront le printemps, mais beaucoup vous rétorqueront aussi l’automne. L’automne au jardin et dans la nature est effectivement une saison magique. Si vous aimez les couleurs de feuillages aux couleurs chaudes de cette saison, pourquoi ne pas créer un bosquet d’arbustes réputés pour leurs couleurs automnales. Le Parrotia persica ‘Persian Spire’ prend peu de place en largeur, ce qui le rend parfait pour l’insérer dans un bosquet en compagnie d’un Liquidambar styraciflua ‘Gum Ball’, une variété à développement réduit et feuillage multicolore en automne. Un Forthergilla major complétera le tableau tout en agrémentant aussi le printemps grâce à sa charmante floraison. Si vous cherchez un autre représentant de la famille des Hamamelidacées pour accompagner le Parrotia et le Forthergilla, optez évidement pour un Hamamélis. Comme ce sympathique Hamamelis vernalis ‘Amethyst’ au feuillage écarlate en automne poursuivit par une floraison hivernale rose pourpre.
Le Parrotia persica ‘Vanessa’ ne prend pas beaucoup de place en largeur, il conviendra donc parfaitement pour une haie libre d’arbustes colorés par le feuillage et la floraison. Pour garder un intérêt annuel, il faudra jouer sur les floraisons printanières et estivales, les colorations automnales des feuillages et la présence hivernale par des écorces colorées ou des ports particuliers, histoire de ne pas laisser le Parrotia prendre la vedette trop souvent. L’Amélanchier en épis est parfait dans une haie libre : il est beau lors de la floraison et du débourrement au printemps, et son feuillage prend de belles teintes en automne. Pour l’été, un simple, mais efficace Buddleia davidii ‘Empire Blue‘, une superbe variété qui fleurit de juillet à septembre en longs épis bleus. Pour compléter le tout, vous pouvez planter à foison tous les cornouillers à bois et feuillage décoratifs qui vous tomberont sous la bêche. Allez, au pifomètre : Cornus alba ‘Aurea’ au feuillage doré toute la saison et aux branches rouge vif en hiver et Cornus sericea ‘Cardinal’ dont le feuillage vert frais finit par trouver des teintes rougeâtres en automne avant de laisser lui aussi la place à un bois rouge en hiver.
L’espèce type Parrotia persica prend un peu de place en largeur au fil du temps (10 mètres !) mais c’est aussi un très beau petit arbre à cultiver esseulé pour justement lui laisser prendre toute son ampleur. Trônant fièrement au centre d’une partie dégagée de votre jardin, il deviendra bien vite un point focal qui illuminera nos cœurs en automne lorsqu’il se couvrira d’or et de feu. De plus, il fournira une ombre bienfaitrice à beaucoup de belles plantes. Si le sol est suffisamment acide, pourquoi dans ce cas ne pas tenter d’agrémenter son pied avec des bruyères, des azalées ou des Pieris qui s’épanouiront à l’ombre de ce bel arbre.
→ Découvrez d’autres idées d’association avec le Parrotia dans notre fiche conseil !
Je n'ai plus ou pas de place chez moi. Puis-je tout de même accueillir un Parrotia ?
Tout à fait, il existe bon nombre de variétés de Parrotie de Perse dont le port est étroit ou le développement très réduit. Comme la variété 'Vanessa' ou 'Persian Spire' qui même être cultivé en pot.
Je vis dans le Sud de la France. Est-il possible d’acclimater un Parrotie de Perse ?
Le Parrotia persica n’apprécie ni la chaleur, ni la sécheresse. Il est donc déconseillé pour ce type de climat. Si vous cherchez un petit arbre avec une présence automnale pour cette région, tablez plutôt sur le feuillage des Cotinus ou la floraison des Arbutus par exemple.
Steph, le 28 Mars 2024
Bonjour, j'aimerai mettre un parrotia devant la maison pour faire de l'ombre, est ce que les racines peuvent endommager les canalisations ? si oui, à combien de distance préconisez vous de l'implant er ?
Réponse de Ingrid, le 28 Mars 2024
Bonjour,
Concernant les racines, bien que le Parrotia ne soit pas réputé pour avoir un système racinaire particulièrement agressif ou invasif, il est toujours prudent de prendre en compte le potentiel de croissance des racines lors de la plantation près des structures et des canalisations.
Pour minimiser tout risque de dommage aux canalisations ou aux fondations de votre maison, il est généralement recommandé de planter l'arbre à une distance au moins égale à sa hauteur adulte maximale. Le Parrotia persica peut atteindre une hauteur de 6 à 12 mètres à maturité, donc le planter à au moins 6 à 8 mètres de distance des canalisations, des structures, ou de la maison serait prudent.
Cette distance permet non seulement de réduire le risque de dommages causés par les racines, mais aussi de fournir à l'arbre suffisamment d'espace pour se développer pleinement et créer une zone d'ombre optimale.
Cordialement.
Jeanne, le 13 Juin 2024
Bonjour,
Est-il possible de le tailler afin qu'il ne prenne pas trop de hauteur ou de largeur ?
Cordialement
Réponse de Ingrid, le 17 Juin 2024
Bonjour,
Oui, il est tout à fait possible de tailler le Parrotia persica pour contrôler sa hauteur et sa largeur. Pratiquez la taille au début du printemps, avant la reprise de la végétation. Coupez les branches trop longues et celles qui poussent vers l'intérieur pour aérer la couronne. Utilisez des outils bien désinfectés pour éviter les maladies.