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Vous avez peut-être l’habitude de semer ou bouturer vos plantes pour les multiplier ? Nous vous invitons ici à découvrir le marcottage, une autre technique de multiplication qui se révèle très efficace ! Elle permet d’obtenir de nouveaux plants d’une façon simple, en stimulant l’apparition de racines sur une branche, pour ensuite la séparer du plant d’origine. Découvrez dans cette fiche les différentes techniques de marcottage et tous nos conseils pour réussir.
Le marcottage consiste à mettre un segment de branche en contact avec de la terre afin qu’il développe des racines sans même être séparé de la plante-mère. Ainsi, il reste alimenté en sève le temps qu’il produise ses propres racines. On pourra ensuite le séparer en coupant la section de branche qui le rattache encore au pied mère, puis le replanter en pot ou en pleine terre.
Le marcottage est une technique qui marche bien pour les plantes grimpantes, les arbustes et les plantes d’intérieur. Il existe différents types de marcottage : aérien, par couchage, en serpenteaux, ou par buttage. Il faudra choisir le plus adapté pour la plante que vous souhaitez multipliez. D’une manière générale, on peut mettre la branche en contact avec la terre soit en l’enterrant dans le sol, soit en apportant juste de la terre contre la branche (marcottage aérien). Ce sont simplement la terre et l’humidité qui vont entrainer la formation de racines.
Le marcottage est un mode de multiplication végétative, qui conserve donc les caractéristiques génétiques du pied mère. Comme pour le bouturage, on obtient un « clone », identique au plant d’origine. Il s’agit d’une technique facile à mettre en œuvre, avec un taux de réussite élevé, et qui ne demande que très peu d’outils. Elle permet de multiplier les plantes qui sont difficiles à bouturer. De plus, c’est une technique qui présente peu de risques : la marcotte continue à être alimentée en sève jusqu’à ce qu’elle développe ses propres racines. Elle demande donc assez peu d’attention et de soins.
Les principaux avantages du marcottage :
On utilise cette technique pour les plantes d’intérieur, comme les ficus, caoutchouc, dracaenas ou philodendrons, mais elle marche aussi pour les viburnums, érables, lauriers-roses, lilas, hibiscus, rosiers… Le marcottage aérien est une bonne solution pour les plantes dont on ne peut pas amener les branches jusqu’au sol sans risquer de les casser.
En extérieur, nous vous conseillons d’intervenir en fin de printemps ou en été, pour que les températures soient suffisantes. Pour les plantes d’intérieur, il est possible de pratiquer un marcottage aérien à peu près toute l’année, mais évitez les périodes de dormance, notamment l’hiver.
Les plantes mettent en général au moins deux ou trois mois avant de commencer à émettre des racines. Vous pouvez vérifier de temps en temps : ouvrez le manchon pour voir s’il y a des racines et vérifiez au passage que le substrat soit toujours humide. Si ce n’est pas le cas, apportez un peu d’eau et refermez.
Cette technique est à réserver aux plantes qui ont des branches assez longues et souples pour être pliées jusqu’au sol sans casser. Elle peut être utilisée pour multiplier le rhododendron, la clématite, l’hortensia, le groseillier à fleurs, les plantes grimpantes… Elle convient également à certaines plantes d’intérieur comme le Scindapsus (Epipremnum aureum), qui possède des tiges très souples.
Nous vous conseillons de pratiquer ce type de marcottage en été, vers juillet-août.
Le segment de branche qui est en terre va s’enraciner. Vous pourrez ensuite le déterrer, couper la branche pour la séparer du pied mère, et la replanter ailleurs.
Lire aussi
15 plantes très faciles à bouturerLe marcottage en serpenteaux se pratique sur des plantes ayant des branches vraiment longues et flexibles, permettant de les plier vers le sol en plusieurs points. Ainsi, avec leurs tiges volubiles, les plantes grimpantes se prêtent très bien à cette technique !
Il s’agit d’une variante du marcottage par couchage : au lieu d’enterrer juste un segment de la tige, on enterre la même tige à plusieurs endroits successifs. Cette technique permet ainsi d’obtenir un plus grand nombre de plantes que par un marcottage par couchage simple.
Chaque section va ainsi pouvoir développer des racines. En automne, vous pourrez ensuite les séparer du plant d’origine et les replanter à un nouvel emplacement.
Elle est idéale pour les arbustes touffus qui créent des rejets à leur base et dont les branches ne peuvent pas être pliées vers le sol. Elle est idéale pour les arbustes qui ont une forme « en cépée ». Cette technique convient notamment aux noisetiers, cognassiers, groseilliers, pruniers, forsythias… Aussi pour les plantes destinées à former des porte-greffes. Elle permet d’obtenir un grand nombre de plants.
Cette technique est aussi appelée marcottage par buttage, car elle consiste à former une butte de terre à la base d’un arbuste, pour entrainer l’apparition de racines à la base des branches.
Baillet Philippe, le 26 Octobre 2023
Très intéressant
Réponse de Ingrid, le 26 Octobre 2023
De rien, ravi de pouvoir vous aider. Continuez à découvrir et à jardiner ! Cordialement.