Le confinement a fait exploser la demande de jardinage,
potager en tête ! La tendance devrait s’inscrire dans la durée.

Pendant cette période difficile de confinement, nous avons voulu connaître vos habitudes au jardin et surtout savoir si elles avaient changé. Vous avez été très nombreux à participer à notre enquête et nous vous en remercions. Les résultats sont riches et le nombre de participations inespéré. En plus de connaître davantage vos habitudes au jardin pendant le confinement, ces résultats nous permettront d’adapter notre offre pour répondre à vos nouveaux besoins. Découvrez ci-dessous les résultats :

Vous avez été plus de 10 000 à répondre et vos pratiques dépendent bien évidemment de l’espace alloué au jardinage. Vous êtes 84,2% à posséder un jardin, 6,8% une terrasse ou un balcon, 6,5% à occuper un jardin ou un potager partagé. De nombreux jardiniers ont à la fois un jardin et une terrasse.

Comment le confinement a modifié vos pratiques du jardinage ?

Pour 85% d’entre vous, le jardinage a occupé une place centrale dans vos activités de confinés. 

Vous êtes deux tiers (66%) à avoir passé plus de temps à vous occuper de votre jardin (ou de votre terrasse) pendant le confinement. 55% à avoir jardiné tous les jours et 33 % à avoir mis les mains dans la terre deux à trois fois par semaine.

23% d’entre vous ont surtout réalisé des travaux dans leur jardin ornemental, près de 8% surtout des travaux dans leur potager et plus de 9% surtout de l’entretien. 52,8% d’entre vous ont réalisé des travaux en tout genre, aussi bien de l’entretien, de la taille, tonte de pelouse… que du potager et de l’ornemental.

Pour quelles raisons avez-vous jardiné pendant le confinement ?

Vos réponses sont variées et essentiellement centrées autour du bien-être.

Selon les résultats de l’enquête, le jardin est avant tout une source de plaisir (67% des personnes interrogées). Vient ensuite la satisfaction personnelle de faire pousser, de s’occuper de son jardin et de suivre l’évolution de vos créations. Le jardinage vous permet également de vous sortir du quotidien et d’agir positivement sur votre santé, les termes, se changer les idées, s’évader, se “vider l’esprit”, réfléchir, méditer ressortent majoritairement. Le jardin apparaît clairement comme une réelle thérapie pour lutter contre le stress.

Mais le sondage révèle aussi des motivations conjoncturelles liées à la crise :  besoin de prendre l’air et d’être à l’extérieur (51% des répondants), envie de se changer les idées et faire baisser l’anxiété ambiante (42%),  temps disponible (34%).

La préservation de l’environnement est également une valeur commune partagée par de nombreux jardiniers, créer et entretenir son jardin, soigner son potager est une manière de recréer des écosystèmes, de préserver la biodiversité, de faire revenir oiseaux et insectes dans leur jardin.

Le Potager, la porte d’entrée des nouveaux jardiniers

Tout le jardin, aussi bien ornemental que potager et fruitier, est concerné par cette frénésie jardinière. Le potager en particulier a beaucoup occupé les jardiniers pendant le confinement :  l’enquête révèle qu’une personne sur dix a démarré, pour la première fois, un potager pendant le confinement.

« Les nouveaux potagers ont explosé pendant le confinement et nos chiffres confirment cette tendance : en huit semaines, nous avons multiplié par 3,5 la vente de plantes et graines potagères » Promesse de fleurs

L’envie de mieux manger prédomine (66% des personnes interrogées), loin devant le spectre de la pénurie et l’objectif d’autosuffisance alimentaire (15%) ou le souhait de faire des économies (17%). Le potager reste avant tout une source de plaisir pour 58% des sondés et un acte militant en faveur de la biodiversité et de l’environnement (30%).

Ce sont enfin les jardiniers débutants qui ont le plus profité du confinement pour faire pousser fruits et légumes : 70% d’entre eux ont jardiné plusieurs fois par semaine et  64% ont démarré un potager, confirmant une tendance perceptible depuis quelques années : le potager est devenu une des principales clés d’entrée du jardinage.

Un mouvement qui devrait perdurer

Le jardinage conquiert durablement de nouveaux adeptes : près de 40% d’entre vous estiment que vous passerez plus de temps au jardin à l’avenir. Tandis que 45 %, majoritairement les jardiniers expérimentés, pensent revenir à une pratique habituelle.

L’essai est concluant pour les apprentis jardiniers : 7 jardiniers débutants sur 10 pensent poursuivre ce nouveau loisir après le confinement, 46% des jardiniers occasionnels pensent y consacrer davantage de temps, prioritairement sur le jardin d’ornement.

Quelques mots de Promesse de Fleurs pendant le confinement

Depuis le début du confinement, nous avons triplé notre volume d’activité avec plus d’un million de végétaux vendus en huit semaines. Nous avons recruté une centaine de contrats à durée déterminée pour faire face à l’explosion brutale et durable des commandes, à la complexité de gestion des approvisionnements et des expéditions, ainsi qu’à l’afflux des appels et emails de néo-jardiniers confinés. Le site internet a enregistré près de 4 millions de visites sur la période, soit deux fois plus qu’en temps normal.

Pascal Griot, dirigeant de Promesse de Fleurs : « Cela fait 15 ans qu’on entend parler du renouveau du jardinage, et pourtant la réalité des chiffres est que, année après année, sa pratique régresse. Aujourd’hui, il s’est vraiment passé quelque chose. L’envie de jardinage a explosé. Le mouvement est si fort qu’il devrait s’inscrire dans la durée. Le confinement et la crise que nous traversons ont agi comme les catalyseurs d’une tendance déjà en marche, avec le potager comme point d’entrée. Ceux qui ont découvert le jardinage durant le confinement ne seront pas tous des jardiniers réguliers mais une partie le deviendra, avec un impact durable sur le marché.» 

Nous vous remercions une nouvelle fois d’avoir participé à notre grande enquête : Le jardinage au temps du confinement !

* Enquête réalisée en ligne auprès d’un panel de 10000 consommateurs, qui jardinent régulièrement et qui disposent d'un jardin, balcon ou terrasse. L'échantillon est représentatif de la population des jardiniers français sur les critères du sexe, d'âge, et de région.