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Mûrier, Morus : planter, tailler et entretenir

Mûrier, Morus : planter, tailler et entretenir

Sommaire

Mis à jour le 15 Avril 2022  par Olivier 12 min.

Le mûrier en quelques mots

  • Le mûrier est un petit arbre qui produit de délicieux fruits juteux et sucrés
  • Arbre de climat doux, il se révèle toutefois assez rustique et très résistant à la sécheresse
  • Les Morus apprécient le soleil et les terres bien drainées
  • Cultivés depuis des siècles, les mûriers revêtent une importance économique et culturelle en Europe et en Asie
  • Arbres au port gracieux, ils fournissent un bel ombrage au jardin et une présence pittoresque
Difficulté

Le mot de notre expert

Les mûriers ont été cultivés depuis des temps immémoriaux pour leurs fruits juteux et sucrés appelées… mûres. Mais ils ont aussi revêtu une importance économique non-négligeable en Asie et en Europe notamment concernant la sériciculture, l’élevage des vers à soie.

Boudés et oubliés depuis quelques décennies, ils sont pourtant des petits arbres charmants et pittoresques. Assez rustiques pour être cultivé sur tout le territoire pourvu qu’on leur donne une terre bien drainée, ils se révèlent en outre très résistants à la chaleur et à la sécheresse.

Essence de soleil avant tout, les mûriers se retrouvent bien à leur place trônant fièrement au centre d’une pelouse y apportant alors un sain ombrage bienvenu en été, surtout dans le chef d’un mûrier asiatique au feuillage et à la ramure particuliers : le Mûrier à feuilles de Platane. Mais on peut les tenter aussi au sein d’un verger ou pourquoi pas carrément dans une haie libre fruitière et originale.

Ces petits arbres prospèrent dans toutes terres riches, restant assez fraîches en été mais bien drainées à une situation bien ensoleillée mais bien protégée des vents froids.

Description et botanique

Fiche d'identité

  • Nom latin Morus sp.
  • Famille Moraceae
  • Nom commun Mûrier, mûrier noir, mûrier blanc, mûrier platane
  • Floraison mai à juin
  • Hauteur jusqu'à 12 m
  • Exposition soleil
  • Type de sol bien drainé, meuble et profond
  • Rusticité -15°C

Les mûriers sont originaires des régions tempérées et subtropicales d’Asie, d’Europe, d’Afrique et d’Amérique, bref ils sont présents dans tout l’hémisphère Nord. Ces petits arbres font partie de la famille des Moracées et, comme tous les représentants de cette familles, ils produisent un latex dans leurs tissus.  Le genre Morus comprend 17 espèces d’arbres et d’arbustes à feuilles caduques. Certains sont cultivés pour les fruits, d’autres pour l’élevage du vert à soie, mais tous sont très ornementaux. Les plus célèbres et les plus rencontrés au jardin sont le Mûrier noir, le Mûrier blanc, le Mûrier rouge et le Mûrier à feuilles de platane.

Le Murier noir ou Morus nigra est originaire d’Iran et a été cultivé en Europe, en Asie et en Amérique pour la production de mûres violacées presque noires, hélas très fragiles donc peu commercialisées. Il possède un tronc épais et une couronne très compacte. Les feuilles du Mûrier noir sont polymorphes, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas toutes la même forme sur le même rameau.

Le Mûrier blanc ou Morus alba, quant à lui, est originaire de Chine a été cultivé depuis l’antiquité pour la sériciculture, l’élevage de vers à soie. En effet, la chenille du papillon Bombyx du mûrier (Bombyx mori) se nourrit exclusivement de feuilles de mûriers. Le mûrier blanc peut produire des fruits blanc, roses, jaunes, violets ou noirs selon la variété. En réalité, c’est la couleur des bourgeons floraux, blancs, qui lui a valu ce nom vernaculaire.

Le Mûrier rouge ou Morus rubra est originaire d’Amérique du Nord et s’hybride souvent avec le Mûrier blanc. Cet hybridation et la maladie du chancre, l’ont fait passer au statut d’espèce en voie de disparition à l’état naturel. Ce mûrier porte des fruits rouge vif et, en vieillissant, il prend une apparence torturée.

murier

Morus nigra – illustration botanique de Pierre-Joseph Redouté

Le Mûrier à feuilles de platane ou Morus australis (auparavant appelé Morus bombycis ou encore Morus platanifolia) est originaire de Chine et présente un feuillage ressemblant à celui d’un platane. Très utilisé en ornement, il produit aussi des mûres comestibles. Le mûrier à feuilles de platane est parfois appelé : Morus kagayamae. Il est très proche botaniquement de Morus indicus.

Les mûriers sont des arbustes ou des arbres de taille moyenne, n’atteignant généralement que 10 mètres de haut en culture ou dans nos jardins. Certains peuvent tout de même atteindre  30 mètres de haut à l’état sauvage.

Les feuilles sont simples, alternes, stipulées et caduques. Le limbe foliaire peut être de forme variable en fonction de l’espèce mais est la plupart du temps arrondi ou en forme de cœur à la base et plus pointu à l’apex. Le feuillage est soit entier soit profondément palmatilobé. En automne, le feuillage prend une teinte jaune d’or particulièrement lumineuse.

Les fleurs apparaissent au printemps, d’avril à mai, et sont de couleur verdâtre et réunies en courts épis. Elles sont soit mâles soit femelles mais sur le même arbre car c’est une plante monoïque.  Une fois fécondées, les fleurs se transforment alors en fruit multiple,  formé de nombreuses petites drupéoles globuleuses, étroitement serrées : que l’on nomme « mûre ». Chaque drupéole est issue d’une fleur minuscule et unisexuée. Les fruits des arbres cultivés et sélectionnés pour la production fruitière mesurent environ 2 cm de long, mais ceux des arbres sauvages sont plus petits, environ 1 cm de long. Ils peuvent être récolté de juin à septembre en fonction des espèces et des variétés. 

La graine est de couleur jaune pâle ou brune, et possède une sorte d’enveloppe en deux couches :  une couche externe dure et cassante, la testa, et une couche interne mince et légèrement brunâtre, le tegmen. La taille des graines varient en fonction des espèces. La température optimale pour la germination oscille entre 27 et 30 °C.

L’âge de la maturité sexuelle est atteint après 5 à 10 ans. Les mûriers poussent généralement lentement (environ 3 m en vingt ans pour Morus nigra) mais vivent longtemps : de 100 à 500 ans, parfois plus. Le Mûrier blanc en revanche pousse assez rapidement dans ces jeunes années pour ralentir par la suite.

Nota bene : L’arbuste nommé  « Mûrier à papier »  a été déplacé dans le genre Broussonetia et n’est donc plus un mûrier. En outre, on s’exclame souvent : « Ciel des mûres ! » lorsque l’on aperçoit les fruits d’une ronce (Rubus fruticosus). Un écart de langage provenant d’une ressemblance certaine des fruits avec ceux des véritables mûriers. Soyez originaux, appelez-les d’un autre nom (moi, je suggère les roncettes !) et évitez ainsi une dépression aux botanistes.

murier

Fructification du mûrier noir

Les meilleures variétés

Morus nigra - Mûrier noir

Morus nigra - Mûrier noir

Le mûrier noir est un petit arbre au port étalé, apprécié pour ses belles couleurs d’automne et ses fruits comestibles, parfumés et acidulés rappelant de grosses mûres allongées. Ce petit arbre prend au fil des années des allures tourmentées. C'est un excellent arbre d'ombrage, rustique et résistant à la chaleur et à la sécheresse.
  • Période de floraison Juin, Juillet
  • Hauteur à maturité 12 m
Morus acidosa Mulle - Mûrier de Corée

Morus acidosa Mulle - Mûrier de Corée

Ce petit mûrier possède un développement réduit mais produits des fruits noirs comestibles, juteux et très sucrés. C’est une variété très résistante au froid et très productive. Sa petite taille le rend idéal pour les petits jardins ou la culture en bac.
  • Période de floraison Juin
  • Hauteur à maturité 4 m
Mûrier nain Mojo Berry - Morus rotundiloba

Mûrier nain Mojo Berry - Morus rotundiloba

Le Mûrier nain Bonbonberry® ‘Mojo Berry’ est une variété récente qui forme un sujet buissonnant de taille particulièrement compacte, idéal pour la culture en pot sur la terrasse ou un balcon. Il est capable de porter des fruits sur le bois de l’année, et produit de l’été jusqu’en automne. Étonnamment facile d’entretien, rustique et très résistant aux maladies, c’est le mûrier à adopter absolument !
  • Période de floraison Mai à Septembre
  • Hauteur à maturité 1,50 m
Morus alba - Mûrier blanc

Morus alba - Mûrier blanc

Le Mûrier blanc est un excellent arbre d'ombrage mais surtout un arbre fruitier très apprécié dans le Midi, en raison de ses fruits blanc rosé à rouge violacé, voire noirâtres, juteux et sucrés que l'on récolte à la fin du printemps. Très rustique, résistant à la chaleur et à la sécheresse, cet arbre au système racinaire puissant préfère les sols profonds mais bien drainés.
  • Période de floraison Mai, Juin
  • Hauteur à maturité 10 m

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Plantation d'un mûrier

Où planter un mûrier ?

Les mûriers apprécient les sols légers et profonds. Cet arbre redoute l’humidité stagnante qui le rend plus sensible au gel et fait pourrir les racines. Bien qu’il résiste très bien à la sécheresse, il pousse bien mieux dans les sols restant frais l’été. 

Les mûriers sont des arbres de soleil et de chaleur. Il leur faut une protection contre les vents froids dans les régions les moins clémentes. Les jeunes rameaux peuvent parfois être sensibles au gel.

Ne plantez pas les Morus à la légère car leurs racines sont très fragiles et ils détestent être déplacés. Choisissez donc judicieusement l’emplacement de votre arbre.

Bien connu sous le soleil du Midi, le mûrier pousse aussi sur la côte atlantique. Mais, il supporte assez mal les embruns, tandis qu’il résiste au vent et tolère la pollution urbaine.

mûrier

Floraison du Mûrier blanc

Quand planter ?

Les mûriers se plantent de préférence en automne ou au début du printemps, surtout dans les régions les plus fraîches. Il est toujours possible de planter en dehors de ces périodes mais il faudra suivre les arrosages la première année. Et ne plantez ni en période de canicule, ni en période de gel !

Comment planter ?

  • Plongez le pot de votre nouveau mûrier dans un seau d’eau durant quelques minutes pour réhumidifier la motte
  • Creusez un trou deux fois plus profond et plus large que le volume de la motte de l’arbre
  • Jetez trois à quatre poignées de compost bien mûr dans le fond du trou
  • Si votre terre est lourde, vous pouvez y apportez un peu de sable, voire du gravier, au fond du trou
  • Commencez à « détruire » un peu la motte pour dégager les racines. Faites cela à la main délicatement ou avec une petite griffe pour ne pas abîmer les racines car celles-ci sont très fragiles
  • Posez le restant de la motte au fond du trou en déployant bien les racines
  • Remplissez le trou par la terre extraite et préalablement ameublie
  • Tassez délicatement la terre autour de l’arbre avec vos mains (pas les pieds !)
  • Apportez un arrosoir de 10 litres d’eau pour réduire le risque de « poches d’air » entre les racines et la terre
  • Appliquez un paillage pour protéger le jeune arbre ou plantez au pied de l’arbre directement quelques petites plantes couvre-sol.

Entretien, taille et soins

Entretien

Les mûriers ne nécessitent que très peu d’entretien mis à part le placement d’un paillage et quelques arrosages l’année de la plantation.

Taille

Enlevez en sortie d’hiver (février-mars), le bois mort, malade ou mal placé. Vous pouvez aussi « tailler en vert » donc en période de végétation avant la chute des feuilles pour une meilleure cicatrisation.

Soyez toujours léger dans la taille pour éviter de fragiliser l’arbre ou de l’empêcher de fructifier.

Maladies éventuelles

Peu de maladies ou ravageurs éventuels peuvent atteindre les mûriers. On peut toutefois apercevoir quelques cochenilles farineuses sur l’écorce ou sous les feuilles durant les printemps chauds et humides, sans grand préjudice pour l’arbre. Si cela vous inquiète, vous pouvez déloger les cochenilles à l’aide d’une brosse à poils durs ou pulvériser une solution de savon noir liquide, d’huile végétale et d’alcool à raison d’une cuillère à café de chaque dans 1 l d’eau. Répétez l’opération tous les jours pendant une semaine.

cochenille

Passage d’une brosse à poils durs pour enlever les cochenilles d’un mûrier

Multiplication

Par semis

Les graines ont besoin d’une stratification hivernale pour germer. Il faudra donc les laisser tremper dans l’eau durant 4 jours, puis on les place dans du sable humide durant au moins deux moins et au frais (2 à 5 °C). Par la suite, vous pouvez les semer dans un substrat léger mais maintenu humide (terreau + sable) à une température de 20 °C. Quand les graines auront germé, vous pourrez repiquer les plantules les plus fortes en pots. La plantation en pleine terre pourra se faire l’année suivante au printemps.

Par bouturage

Vous pouvez sélectionner des rameaux demi-aoûtés en été que vous placerez dans un terreau léger et placerez à l’étouffée. Lorsque les symptômes de reprise (de nouvelles feuilles) apparaissent, vous pourrez tenter une plantation en pleine terre le printemps suivant (ou le printemps d’après si vous ne le sentez pas).

En automne, on peut tenter sous châssis de simples bouture ligneuses dans du sable maintenu humide. Vous repiquerez les plants qui ont repris le printemps suivant à  l’emplacement définitif.

Associer le mûrier au jardin

En isolé

Avec son port étalé et son allure tourmenté, le Mûrier noir sera à coup sûr un point focal en isolé au centre de votre pelouse. Son ombre bienfaitrice pourra accueillir à son pied quelques heuchères comme cette jolie Heuchera ‘Caramel’, des Brunneras macrophylla ‘Jack Frost’, des épimédiums comme cette mignonne Epimedium rubrum aux fleurs roses et blanches et quelques carex au feuillage persistant et lumineux comme Carex oshimensis ‘Evergold’. 

Placez sous votre arbre un banc pour méditer à l’ombre ou, mieux, une table et deux chaises pour prendre le petit-déjeuner en été. Vous pourriez alors lui « chiper » quelques mûres bien fraîches. Mais attention ! Ces petits fruits tâchent, transformant alors vos vêtements en nouvelle collection d’une marque bien célèbre…

Dans une haie gourmande

Une haie libre, c’est bien ! Une haie libre fleurie, c’est mieux ! Une haie libre qui nous donne de bons fruits tout au long de l’année, c’est absolument parfait ! Parmi des prunelliers, un mirabellier ‘Ruby’ au port évasé, un néflier aux fruits si particuliers, quelques noisetiers très productifs comme ‘Géant de Halle’, des Amelanchiers lamarckii et l’un ou l’autre Cornus mas ‘Jolico’ aux énormes cornouilles, on pourrait très bien glisser un beau et bon Mûrier de Corée ‘Mulle’ dont les fruits vous enchanteront tout l’été. Tout ces arbustes formeront une haie libre, sans entretien ou presque (un peu de taille pour quelques branches gênantes), et serviront aussi à créer un habitat pour les oiseaux et les micro-mammifères.

associer le murier

Un exemple d’association en haie gourmande : Morus acidosa ‘Mulle’ accompagné de prunellier, néflier, cornouiller mâle ‘Jolico’, mirabellier ‘Ruby’, noisetier (‘Géant de Halle’ par exemple)et Amelanchier lamarckii

En pot sur la terrasse

Pas de jardin ou plus de place depuis longtemps ? Ou encore, vous trouvez que tous vos fruitiers se retrouvent bien trop loin de la cuisine ! Pourquoi, dans ce cas, ne pas tenter de monter une succursale du verger sur votre terrasse avec des petites fruitiers en pot ? Hop ! Et un mûrier nain comme cet étonnant Morus rotundiloba ‘Mojo Berry, un mûrier qui reste très petit tout en produisant des fruits savoureux durant tout l’été. On peut placer à côté du mûrier et dans un autre pot, un charmant prunier nain ‘Goldust’. Envie de figues sur votre terrasse ? C’est possible avec le figuier ‘Ice Crystal’, un figuier autofertile pouvant être cultivé en pot. Tout autour de ce beau monde, vous pourrez disposer une belle collection d’aromatiques en pot : menthe, sauge, romarin, thym… Ils attireront les pollinisateurs tout en repoussant quelques nuisibles et seront à porter de main pour la cuisine.

Michael apprécie tellement ce petit mûrier, qu’il en a carrément fait un article : Mûrier nain ‘Mojo Berry’ : un fruitier nain aux fruits délicieux tout l’été. 

Le saviez-vous ?

  • Quelques espèces de mûriers, notamment le mûrier blanc, sont cultivés uniquement pour les feuilles qui servent à l’élevage du ver à soie, qui est d’ailleurs la chenille d’un beau papillon : le Bombyx du mûrier. Hélas, cette culture dû subir la concurrence déloyale des textiles synthétiques (comme d’ailleurs tous les autres textiles végétaux…), voilà pourquoi on rencontre moins de Mûriers blanc de nos jours.
  • Le fruit des mûriers est très fragile donc rarement commercialisé. La seule façon d’en manger et de planter un mûrier dans son jardin.
  • On peut faire une sorte de vin, de la liqueur, de la gelés, des confitures et même un alcool grâce aux fruits du mûrier.
  • On peut aussi consommer les feuilles des Mûriers noir et blanc en infusion : c’est cela le VRAI « thé de feuilles de mûriers » et pas du tout la tisane produite avec des feuilles de ronces.
  • Grâce au potentiel anti-oxydant des feuilles de mûriers, celles-ci font l’objet de recherche médicale.
  • Chez les Amérindiens, on utilisait le bois du mûrier rouge pour fabriquer des arcs.
  • Une plantation de mûriers est appelée « mûraie » ou « mûreraie ».
  • Pour récolter les mûres, il suffit de tendre une toile sous l’arbre et de le secouer délicatement.

Questions fréquentes

  • Mon mûrier ne fructifie pas ? Que faire ?

    Les mûriers mettent au moins cinq années avant de fleurir donc de fructifier. Si votre arbre n'est pas trop jeune peut-être est-il mal placé. Les fruitiers doivent être plantés en plein soleil et protégés du vent froid et sec pour bien fleurir. Un terre trop lourde et très argileuse contribue aussi à ralentir son développement, voire à le tuer à court terme. En outre, il faut savoir que certaines variétés vendues dans le commerce peuvent être stérile, donc ne produisent pas de fruits : c'est le cas du Mûrier à feuilles de platane 'Fruitless' qui est souvent conseillé pour les gens qui ne souhaitent pas avoir de fruits salissants leur terrasse.

  • J'habite dans le Nord. Puis-je tenter un mûrier ?

    Oui, les mûriers sont assez rustiques pour être plantés dans tout le pays. Gardez juste à l'esprit que ces arbres ont besoin de soleil, d'une terre bien drainée et d'une protection contre les vents froids, surtout au début du printemps.

Commentaires

  • Marie claire Caron, le 25 Mars 2020

    J ai plante a l automne un mûrier platane stérile .il commence a refaire quelques feuilles mais il semble qu apparaît en même temps de toutes petites grappes .serait ce des fruits qui apparaissent.

    • Réponse de Olivier, le 11 Juin 2020

      Bonjour madame, ces petites grappes sont en réalité les fleurs qui auraient été suivies par des fruits si votre mûrier n'avait pas été une variété stérile. Ceci dit, il arrive parfois que même chez les stériles quelques fruits apparaissent mais c'est tout de même fort anecdotique.

  • Macombe, le 23 Août 2020

    Bonjour,
    j'ai un platane mûrier de 20 ans planté à 3 m d'une terrasse. Les racines commencent à l'attaquer. Je vais creuser sur 1 m de profondeur pour couper les racines et placer une planche qui sera sensée protéger la terrasse. Pourriez-vous me dire si ce dispositif suffira et si l'arbre résistera à la coupe d'une partie latérale de ces racines ?

    • Réponse de Olivier, le 14 Octobre 2020

      Bonjour monsieur, la coupe des racines d'un arbre est toujours une intervention délicate. Mais normalement, un mûrier bien implanté devrait s'en sortir. Le mieux est de choisir des outils de coupe bien affûté et propre pour éviter d'éventuels pourrissements des racines. Par la suite, des planches devraient être suffisantes pour bloquer les racines mais pensez bien à les placer assez profondément car les racines risquent de passer par-dessous.

  • Chawki, le 13 Octobre 2020

    J’aimerai me lancer dans la sériciculture, mais je manque d’informations sur le morus alba nain qu’on utilise pour cela. J’ai lu qu’on pouvait planter plus de 25000 muriers blanc par hectare...
    mercii de m’aider avec votre savoir sur le sujet ?

    • Réponse de Olivier, le 13 Novembre 2020

      Bonjour, hum ! Voilà une bonne question ! Il existe effectivement des cultivars de Morus alba nain. Je pense notamment à 'Nana Issai' et 'Gerardi's Dwarf'. Bien que nains, ils peuvent tout de même atteindre près de 3 m de hauteur l'un et l'autre mais peuvent être contenus par la taille. Ceci dit 25000 par Ha me parait un chiffre énorme, même pour de la sériculture. Mais nous devons bien vous avouer que cela dépasse un peu notre domaine d'expertise. Nous sommes navrés de ne pouvoir beaucoup vous aider sur ce sujet. D'ailleurs si vous trouvez vous-mêmes plus d'infos, n'hésitez pas à les partager avec nous, cela pourrait être utile de le rajouter dans nos articles.

  • Amar, le 23 Août 2022

    De la bouture jusqu'à taille adulte pour la sericulture cela prend combien de temps ?

    • Réponse de Ingrid, le 1 Septembre 2022

      Bonjour. Difficile de vous répondre, car cela peut varier d'une variété à l'autre, mais aussi en fonction de votre climat régional et de la richesse de votre sol. Par exemple, dans des conditions "standards", le murier platane peut mettre 20 à 25 ans pour atteindre 5 m de haut. Les muriers ronce sont beaucoup plus rapide. N'hésitez pas à consulter les fiches des variétés qui vous intéressent pour regarder la vitesse de croissance.

morus tout savoir