Dans la famille des Dahlias, je voulais le père… le plus grand, le plus fort, le plus beau ! Et je l'ai eu car, voici, dans mon jardin, le superbe Dahlia imperialis !

Un géant un peu sur le déclin mais qui tient bon malgré quelques gelées matinales

Cela faisait plusieurs années que j'en rêvais, mais je m'étais laissée décourager après voir lu que ce n'était pas la variété la plus facile à cultiver. Sachant qu'il est parfois bon de n'en faire qu'à sa tête, cette année, j'ai osé. Et m'en félicite, car, je vous l'assure, ce Dahlia n'est pas si exigeant…

En effet, un peu dépassée par l'effervescence printanière, je l'ai planté là où il me restait de la place, c'est-à-dire dans un espace franchement dégagé, à peine protégé du vent par un noisetier. N'y croyant quand même qu'à moitié, c'est sans arrosage ou presque qu'il a vécu tout l'été, se développant néanmoins sans difficulté grâce à une bonne dose de compost et une épaisse couche de paillage.

De semaine en semaine, il a pris de la hauteur et de l'ampleur. Rapidement, il a montré un superbe feuillage luxuriant faisant, à l'avance, pardonner une hypothétique absence de fleurs… Début novembre, ses boutons ont commencé à éclore et, à trois mètres de haut, ses premières grandes fleurs roses, toutes simples et joliment inclinées sont apparues !

Vous voyez, non seulement ce Dahlia géant n'est pas exigeant, mais, en plus, il n'est pas rancunier, car, il faut aussi que je vous le dise, côté tuteurage, c'était également un peu léger. Or, la semaine dernière, nous avons connu des vents de 80 km/h. Ça soufflait dur et, au matin, je me levais prête à payer le prix de ma négligence : que nenni, seul le piquet était tombé !

Convaincus ? Si oui, sachez néanmoins que ce dahlia nécessite un peu de matériel… si vous souhaitez le démarrer à l'abri (ce que je vous conseille afin d'augmenter vos chances de le voir fleurir), n'espérez pas caser son tubercule dans un pot, ça ne rentre pas. Utilisez plutôt un sac de jute que vous enterrerez  avec le tubercule au moment de la plantation. Et pour le rabattage, en fin de saison, prévoyez une petite scie : on ne l'appelle pas dahlia en arbre pour rien !

 

PS : et comme je ne suis pas la seule à cultiver ce superbe dahlia, je me permets de publier cet article de Presse consacré à Jean, l'un de nos fidèles clients... en compagnie de l'un de nos "enfants"

Bravo Jean !