Le cynorhodon est le faux fruit de l’églantier, il est bien connu sous le nom plus familier de « gratte-cul ». Mais l’églantier n’est pas le seul à en produire. En effet, par bonheur, certains rosiers offrent aussi de jolis cynorhodons rougeâtres et charnus qui colorent les jardins d’hiver. Ils sont très appréciés des oiseaux mais aussi des gourmands car certains en font des confitures. J’avoue ne pas avoir encore eu la patience car il faut, pour cela, ôter toutes les graines à l’intérieur. Peut-être un jour... Ce qui m’intéresse en revanche, c’est leur aptitude à « meubler » mon jardin tout l'hiver mais aussi à décorer la maison. Je vous montre ?

1. DES CYNORHODONS ET DES ROSES

Les cynorhodons mêlés aux dernières roses est un tableau fabuleux qui donne envie de réaliser des bouquets. Ils sont parfaits pour agrémenter vos compositions florales ou décorations pour les fêtes comme dans cette couronne de Noël naturelle par exemple.

2. DES MYRIADES DE PETITS CYNORHODONS

J’aime aussi particulièrement admirer les nuages de petits cynorhodons des hybrides de moschata sur fond d’if par exemple ou avec des graminées aériennes.

Nuée de cynorhodons du rosier 'Ballerina', pas encore complètement à maturité.

3. DES CYNORHODONS GIVRÉS

Photographier des cynorhodons cristallisés et poudrés de sucre glace après une petite gelée matinale est un réel plaisir, surtout pour les yeux. On en mangerait !

Dans mon jardin, les rosiers 'Ballerina', 'Phénomène Rouge', 'Veilchenblau', Rosa rubrifolia, 'Perennial Blue''Tuscany Superb' et bien d'autres me font le privilège de se parer de leurs plus beaux atours en ce moment ! Bien sûr, il faut prendre garde à laisser les fleurs fanées sinon vous n'aurez pas de fruits ! Pour cela, je ne taille plus ces rosiers à partir de la fin juillet.

Dernièrement, j’ai découvert la beauté de cynorhodons en forme de bouteilles, d'un beau rouge profond, certainement un rosier de l'espèce moyesii, il faut que j'approfondisse la question....

Mes cynorhodons "mystère" rencontrés lors du visionnage d'une vidéo des Editions Ulmer

Ce qui est certain, c'est que je ne l’ai pas dans mon jardin et que je n'aurais pas de répit avant d'avoir remédié à cela ! Mais peut-être avez-vous une idée... Si c'est le cas, n'hésitez pas à me laisser un commentaire.

Erratum : Les éditions Ulmer m'ont confirmé qu'il s'agissait bien d'un rosier moyesii.

→ En savoir plus avec la fiche conseil de Patricia sur le séchage des cynorrhodons et sur la confiture de cynorrhodons